Lescours de CE2 gratuits de maths, d'histoire, de géographie, de français sont tous répertoriés dans cette catégorie de mon-instit.fr. L'objectif étant de permettre aux élÚves de CE2 de bien comprendre toutes les leçons des différentes matiÚres comme la conjugaison, la grammaire et la lecture en français, la géométrie et les
ï»żMIEUX CONNAÎTRE NOTRE MOUVEMENT en France, il regroupe 495 associations dont 430 associations locales, Ă©tablissements de formation professionnelle en France et dans les DOM et les Pays d’Outre-mer POM, 65 associations fĂ©dĂ©rales territoriales et rĂ©gionales dont 1 comitĂ© territorial pour la PolynĂ©sie Française, et 1 Union nationale. Il existe Ă©galement des Maisons familiales rurales dans prĂšs de 40 pays Ă  travers le monde qui ont leur propre organisation territoriale. Les MFR proposent chaque annĂ©e dans leur catalogue une offre de formation composĂ©e de plus de 350 qualifications dans 18 secteurs professionnels diffĂ©rents, sans oublier les classes d'orientation 4Ăšme-3Ăšme d'orientation, Seconde GĂ©nĂ©rale et Technologique.Un mouvement national pour la formation des jeunes et des adultes
UneMFR, Maison Familiale Rurale, est un Ă©tablissement scolaire qui propose des formations en alternance Ă  tous les niveaux de l’enseignement professionnel (4e, 3e, CAP, Bac professionnel ou technologique, BTS).

Re Qu'est-ce qu'une maison familiale » ? EnvoyĂ© par Youangelyou Adresse IP journalisĂ©e Date Wed 9 December 2009 191338 Dans mon village natal, il y avait une sorte de petite Ă©cole professionnelle orientĂ©e vers les mĂ©tiers de l'agriculture, qu'on appelait "Maison Familiale", j'ai fait un peu de Google et j'ai trouvĂ© ceci Les Maisons familiales rurales, Instituts ruraux et Centres sont des Ă©tablissements associatifs contractualisĂ©s par le ministĂšre de l'Agriculture et/ou conventionnĂ©s par le Conseil rĂ©gional ou l'Etat. PrĂ©sents partout en France, les Ă©tablissements dĂ©pendant des Maisons familiales rurales accueillent des jeunes et des adultes en formation par alternance sous statut scolaire, par apprentissage ou en formation continue dĂšs la classe de 4Ăšme ou de 3Ăšme de l'enseignement agricole et proposent des parcours de formations menant au CAP, BEP, seconde professionnelle ou seconde gĂ©nĂ©rale et technologique, BaccalaurĂ©at professionnel ou technologique, BTS, Licence pro, etc... dans de nombreux secteurs professionnels agriculture, Ă©levage, mĂ©tiers du cheval, viticulture, arboriculture, horticulture, jardins-espaces verts, amĂ©nagement de l'espace, environnement, forĂȘt, agroalimentaire, agroĂ©quipement, mĂ©canique, bĂątiment, bois, Ă©lectricitĂ©, restauration, hĂŽtellerie, tourisme, accueil, service Ă  la personne, bureautique, secrĂ©tariat, gestion, mĂ©tiers de bouche, commerce...

ContactezdÚs maintenant MFR 49, établissement de formation en alternance professionnelle pour jeunes et adultes à Angers et le Maine-et-Loire.
Les Maisons d’accueil rural pour personnes ĂągĂ©es MARPA sont des petites unitĂ©s de vie en milieu rural créées pour les personnes ĂągĂ©es qui cherchent un hĂ©bergement proche de leur ancien domicile ou qui souhaitent se rapprocher de leur famille tout en conservant leur autonomie. L’objectif est que le rĂ©sident puisse poursuivre ses habitudes et garder ses repĂšres en vivant dans son logement tout en bĂ©nĂ©ficiant d’un accompagnement renforcĂ© et professionnel sur la perte d’autonomie. Sommaire DĂ©finition d’une MARPA Les MARPA sont amĂ©nagĂ©es pour rĂ©pondre aux nĂ©cessitĂ©s des personnes Ă  mobilitĂ© rĂ©duite AccĂšs pour les fauteuils roulants Portes larges PoignĂ©es ergonomiques En outre, les MARPA proposent des services sĂ©curitaires adaptĂ©s aux personnes ĂągĂ©es La prĂ©sence du personnel 24 heures sur 24 Un systĂšme de tĂ©lĂ©assistance qui permet Ă  chaque rĂ©sident de lancer l’alerte en cas d’urgence Le personnel s’adapte Ă  la situation de chaque rĂ©sident selon le degrĂ© de perte d'autonomie GĂ©nĂ©ralement, les logements sont de type T2 46 m2 ou de type T1 bis 30 m2. Les MARPA sont Ă©quipĂ©es d'un coin cuisine et d'une salle de bains avec toilettes. Les rĂ©sidents peuvent les meubler et les dĂ©corer Ă  leur goĂ»t. Combien y a-t-il de MARPA en France ? Il existe environ 200 MARPA en France. Une liste des MARPA par dĂ©partement est disponible sur le site Chaque projet de MARPA rĂ©sulte de l'initiative d'une collectivitĂ© territoriale. Elle peut recevoir le soutien financier de la MutualitĂ© sociale agricole MSA. AdministrĂ©es par un centre communal ou intercommunal d'action sociale, ou bien par une association loi 1901, les MARPA sont des dispositifs Ă  but non lucratif. Combien coĂ»te un hĂ©bergement en MARPA ? Le coĂ»t d’un hĂ©bergement en MARPA inclut le loyer et les charges locatives mutualisĂ©es. Les rĂ©sidents MARPA versent chaque mois une redevance » qui s’élĂšve en moyenne Ă  950 euros. Chaque prestation est indiquĂ©e sur la facture mensuelle remise au rĂ©sident. Plusieurs aides sociales permettent de faire baisser ce prix L'Allocation personnalisĂ©e au logement APL L’Aide sociale attribuĂ©e par le Conseil gĂ©nĂ©ral aux rĂ©sidents Ă  faibles ressources qu'il s'agisse d'une aide Ă  la vie quotidienne, Ă  l'autonomie ou Ă  l'hĂ©bergement L'Allocation personnalisĂ©e Ă  l'autonomie APA Quelle diffĂ©rence entre une MARPA, un EHPAD et un foyer logement ? MARPA, EHPAD et foyers-logements ne sont pas synonymes, des diffĂ©rences existent entre ces structures. Les EHPAD sont des Ă©tablissements d’hĂ©bergement pour personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes, de type maison de retraite mĂ©dicalisĂ©e publique ou privĂ©e, accueillant des personnes ĂągĂ©es de plus de 60 ans en situation de dĂ©pendance physique et/ou psychique, qui ont besoin de soins quotidiens. Les foyers-logements, dĂ©sormais appelĂ©s rĂ©sidences-autonomie, constituent, Ă  l’instar des MARPA, des structures intermĂ©diaires entre le logement personnel et la maison de retraite. Il peut s’agir de studios ou d’appartements trois-piĂšces. Ces habitations ont un loyer modĂ©rĂ© et accueillent des personnes ĂągĂ©es seules ou des couples sans incapacitĂ©. Les rĂ©sidents peuvent avoir accĂšs Ă  des espaces communs salle de restauration, etc. et bĂ©nĂ©ficier de services collectifs blanchisserie etc.. Ils se distinguent des MARPA par leur nombre de places qui peut ĂȘtre supĂ©rieur Ă  25. Quest-ce qu'une Maison de Services Au Public (MSAP) ? Les Maisons de Services Au Public (MSAP) sont des points d’accueil chargĂ©s de recevoir, d’orienter et d’aider des usagers dans leurs dĂ©marches administratives et d’accĂšs aux droits, relevant de plusieurs organismes. Elles offrent aux habitants une aide, une Ă©coute et un accompagnement de qualitĂ© dans leurs 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID XsAXDqVDSErJDMbX2Go1CmU9w8E-iqH-iHVdmyG45Wrlk6IWCCiCFg==

Cesont les achats de toute la famille quel que soit le type de commerce : un petit magasin de proximité, un hypermarché, un producteur de fruits et légumes sur le marché, une commande sur un site internet Le lecteur transmet automatiquement les données enregistrées à nos serveurs sans intervention du panéliste. Tout est entiÚrement gratuit et pris en charge par Kantar. Il

Spectacle "Avis Machina" Spectacle, Théùtre, Spectacle comiqueHesdin 62140Du 00/00/-100 au 99/99/-199Envie de passer une soirĂ©e pleine d'humour en famille ou entre amis ? La CommunautĂ© de Communes des 7 VallĂ©es vous propose un spectacle de théùtre humoristique tout public inspirĂ© de LĂ©onard de Vinci avec la compagnie Eutrapelia spectacles historiques. Ce spectacle met en scĂšne un savant joyeusement entraĂźnĂ© dans une fuite en avant par sa folie crĂ©atrice, son arrogance et son alcoolisme tout rabelaisien, Ă  peine pondĂ©rĂ© par le bon sens de sa sƓur, tour Ă  tour complice, moqueuse et dĂ©sabusĂ©e. EntrĂ©e offerte. ⚠ Pass sanitaire & port du masque obligatoires Informations & rĂ©servations au 03 21 47 27 53 / culturepatrimoinetourisme marchĂ© MarchĂ©ï„‹Gamarde-les-Bains 40380Le 02/09/2022Rendez-vous tous les vendredis matin Ă  Gamarde-les-Bains en Chalosse, dans le sud des Landes. Sur ce petit marchĂ©, vous pourrez notamment dĂ©couvrir les douceurs sucrĂ©es de Chez Marie tourtiĂšre aux pommes, madeleines, etc.. En saison hivernale, le marchĂ© se dĂ©roule dans les arĂšnes couvertes et fermĂ©es. Vous ĂȘtes impressionnĂ© par cette infrastructure ? Savez-vous qu'ici se dĂ©roulent des courses landaises ? Apprenez tout de ce sport et art local avec Jean-Pierre, greeter. Il vous suffit de contacter l'Office de tourisme Terres de Chalosse pour convenir d'une date et hop vous voilĂ  incollable sur le sujet ! Pour dĂ©couvrir Gamarde, vous pouvez Ă©galement pousser la porte de L'Auberge, hĂŽtel-restaurant qui cuisine des plats traditionnels landais. Un magret de canard cuit au feu de bois, hum... Pour Ă©liminer, nous avons aussi la solution une balade sur la Voie Verte de marchĂ© Foire - Salon, MarchĂ©ï„‹Gamarde-les-Bains 40380Le 02/09/2022Rendez-vous tous les vendredis matin Ă  Gamarde-les-Bains en Chalosse, dans le sud des Landes. Sur ce petit marchĂ©, vous pourrez notamment dĂ©couvrir les douceurs sucrĂ©es de Chez Marie tourtiĂšre aux pommes, madeleines, etc.. En saison hivernale, le marchĂ© se dĂ©roule dans les arĂšnes couvertes et fermĂ©es. Vous ĂȘtes impressionnĂ© par cette infrastructure ? Savez-vous qu'ici se dĂ©roulent des courses landaises ? Apprenez tout de ce sport et art local avec Jean-Pierre, greeter. Il vous suffit de contacter l'Office de tourisme Terres de Chalosse pour convenir d'une date et hop vous voilĂ  incollable sur le sujet ! Pour dĂ©couvrir Gamarde, vous pouvez Ă©galement pousser la porte de L'Auberge, hĂŽtel-restaurant qui cuisine des plats traditionnels landais. Un magret de canard cuit au feu de bois, hum... Pour Ă©liminer, nous avons aussi la solution une balade sur la Voie Verte de de producteurs Ă  la ferme Coat-SavĂ© MarchĂ©, Nature - Environnement, ArtisanatMoĂ«lan-sur-Mer 29350Le 09/09/2022De nombreux producteurs et commerçants prĂ©sents pour le marchĂ© Ă  la ferme de Coat-SavĂ©, Ă  MoĂ«lan-sur-Mer, sur la route de vrai que natureMĂącon 71000Du /00/1e16 au //099Une comĂ©die programmĂ©e pour vous toucher au coeur . Vous en rĂȘviez... Ils l'ont faite ! ChloĂ© a tout d'une femme elle en a les qualitĂ©s, le charme, l'apparence. C'Ă©tait Ă©vident que mĂȘme Julien, flottant, incertain, entre un trop plein de femmes et le vide affectif, en soit bouleversĂ© ! Seulement, voilĂ , ChloĂ© est une androĂŻde RCA222, un robot Ă  visage humain que son pote Julien a trouvĂ© drĂŽle de lui offrir. La programmation chaotique de ChloĂ© leur rĂ©serve d'hilarantes surprises, mais une fois rĂ©ussie, elle pourrait aussi bousculer involontairement leur quotidien et l'idĂ©e mĂȘme qu'ils se font de l'amour. PrĂȘts Ă  sourire, Ă  Ă©clater de rire, Ă  avoir la gorge serrĂ©e, bref Ă  vivre des Ă©motions plus vraies que nature ?! Le Saviez-vous? NominĂ©e au MoliĂšre Auteur Martial Courcier Artistes Alexandra Cholton, Bruno Munda, Nicolas Sauze Metteur en scĂšne Carole BLE DINER DE CONS Spectacle comiqueOSTWALD 67540Du //000 au //099Le dĂźner de cons Chaque mercredi, Pierre Brochant et ses amis organisent un dĂźner de cons. Le principe est simple chaque participant amĂšne un con, et celui dont l'invitĂ© se distingue le plus est dĂ©clarĂ© vainqueur. Ce soir Pierre est heureux, il pense avoir trouvĂ© la perle rare François Pignon, comptable au ministĂšre des Finances, passionnĂ© de modĂšles rĂ©duits en allumettes. Mais ce qu'il ignore, c'est que Pignon, prĂȘt Ă  tout pour rendre service, est un fieffĂ© porteur de guigne passĂ© maĂźtre dans l'art de dĂ©clencher des catastrophes... La rencontre entre deux destins qui n'auraient jamais dĂ» se croiser... Le Saviez-vous? DĂšs sa crĂ©ation en 1993, la piĂšce de Francis Veber Le dĂźner de cons, a connu un immense succĂšs, elle sera adaptĂ©e au cinĂ©ma en 1998 par le mĂȘme auteur et connaĂźtra un succĂšs mondial. Auteur Francis Veber DurĂ©e 90 minutesGestionnaire SAV Menuiserie H/FEmploi NĂ©goce - Commerce grosThillay, 95, Val-d'Oise, Île-de-FranceNotre client est un groupe familial qui conçoit, fabrique et commercialise des menuiseries moyen/haut de gamme destinĂ©es essentiellement Ă  des clients professionnels. Il poursuit son dĂ©veloppement en s'appuyant sur une gamme de produits attractive, innovante, une qualitĂ© de service optimisĂ©e, et des Ă©quipes stables de collaborateurs impliquĂ©s. Notre client recherche pour son agence du Thillay une Gestionnaire SAV pour remplacer une personne qui va Ă©voluer en interne. RattachĂ©e au responsable d'agence, vos missions seront les suivantes - Analyser les demandes de SAV, voir et dĂ©cider si une analyse doit ĂȘtre faite sur le chantier et par qui. - DĂ©terminer le degrĂ© de responsabilitĂ© sur le SAV. - Effectuer un devis au client pour lui confirmer le coĂ»t de l'intervention si la responsabilitĂ© SAV n'est pas du ressort de l'agence – via le logiciel Prodevis. - Commander les piĂšces pour le SAV – via Distel. - Enregistrer la demande de devis dans le tableau de suivi du SAV de l'agence. - Faire les rĂ©clamations aux fournisseurs. - Planifier les interventions SAV et analyser les informations au retour tournĂ©e pour l'intervenant SAV de l'agence....Gestionnaire SAV Menuiserie- H/FEmploi NĂ©goce - Commerce gros, Equipement industrielMans, 72, Sarthe, Pays de la LoireNotre client est un groupe familial qui conçoit, fabrique et commercialise des menuiseries moyen/haut de gamme destinĂ©es essentiellement Ă  des clients professionnels. Il poursuit son dĂ©veloppement en s'appuyant sur une gamme de produits attractive, innovante, une qualitĂ© de service optimisĂ©e, et des Ă©quipes stables de collaborateurs impliquĂ©s. Notre client recherche pour son agence du Mans une Gestionnaire SAV. RattachĂ©e au responsable d'agence, vos missions seront les suivantes - Analyser les demandes de SAV, voir et dĂ©cider si une analyse doit ĂȘtre faite sur le chantier et par qui. - DĂ©terminer le degrĂ© de responsabilitĂ© sur le SAV. - Effectuer un devis au client pour lui confirmer le coĂ»t de l'intervention si la responsabilitĂ© SAV n'est pas du ressort de l'agence – via le logiciel Prodevis. - Commander les piĂšces pour le SAV – via Distel. - Enregistrer la demande de devis dans le tableau de suivi du SAV de l'agence. - Faire les rĂ©clamations aux fournisseurs. - Planifier les interventions SAV et analyser les informations au retour tournĂ©e pour l'intervenant SAV de l'agence....FĂȘte du bois - 3Ăšme Ă©ditionSaint-Martin-en-Bresse 71620Le 04/09/2022DerriĂšre un arbre, il ne se cache pas seulement une forĂȘt... Vous ĂȘtes tous allĂ©s au moins une fois en forĂȘt et vous savez identifier du bois. Pour autant, le lien entre ce matĂ©riau et les objets » bois qui nous entourent est loin d’ĂȘtre flagrant. Rencontrez les hommes et les femmes qui Ɠuvrent Ă  la rĂ©alisation de ces objets
 Menuisiers, charpentiers, sculpteurs tout en parcourant notre exposition avec ces objets en bois de notre quotidien... Animations, visites, balades pĂ©dagogiques et contĂ©es, jeux pour petits et grands ainsi que des dĂ©monstrations de dĂ©couverte - Parc d'HombliĂšres Sports de balle et de ballon, RandonnĂ©e et baladeHombliĂšres 02720Le 04/09/2022DĂ©couvrez le village et le parc d'HombliĂšres au travers d'une marche de 8km le dimanche 4 septembre Ă  9h30. Saviez-vous que dans le par le cĂ©lĂšbre platane d’HombliĂšres plantĂ© en 1770 a une circonfĂ©rence dĂ©passant les 6m ? Le parcours est facile et est principalement exposĂ© au soleil. DĂ©part au terrain de foot d' INVITATIONS EMMANUEL ROSSFELDER & QUATUOR SORELLA Musique, Festival gĂ©nĂ©ralisteMontady 34310Le 04/09/2022Le Quatuor Sorella est une formation atypique, tant par le choix des instruments que par les musiciennes qui le composent. Un basson, un alto, deux flĂ»tes traversiĂšres qui alternent parfois avec la flĂ»te en sol et le piccolo, voici un cocktail sonore audacieux que nous proposent ces quatre jeunes femmes. DĂ©couvrez ou redĂ©couvrez les thĂšmes emblĂ©matiques de Rodrigo, Vivaldi ou Boccherini, grĂące Ă  des partitions savamment arrangĂ©es pour cet ensemble Induction - La vie rĂȘvĂ©e des philosophes Manifestation culturelle, Festival gĂ©nĂ©raliste, Spectacle, ThéùtreBlaye 33390Le 04/09/2022Il s'agit d'un texte humoristique dont la premiĂšre intention est de faire rire. Savez-vous qu'Arthur Schopenhauer a souri pour la premiĂšre fois en 1818, et que DĂ©mocrite est mort de rire ? Que Spinoza s'est fait remarquer en demandant, enfant, au rabbin "Si Dieu existe, Ă  quoi ça sert de croire en Lui."Festival Induction - La vie rĂȘvĂ©e des philosophes Spectacle comique, Festival gĂ©nĂ©raliste, Pour enfantsBlaye 33390Le 04/09/2022Il s'agit d'un texte humoristique dont la premiĂšre intention est de faire rire. Savez-vous qu'Arthur Schopenhauer a souri pour la premiĂšre fois en 1818, et que DĂ©mocrite est mort de rire ? Que Spinoza s'est fait remarquer en demandant, enfant, au rabbin "Si Dieu existe, Ă  quoi ça sert de croire en Lui."FĂȘte du bois - 3Ăšme Ă©dition Exposition, Balades, FĂȘte, SculptureSaint-Martin-en-Bresse 71620Le 04/09/2022DerriĂšre un arbre, il ne se cache pas seulement une forĂȘt... Vous ĂȘtes tous allĂ©s au moins une fois en forĂȘt et vous savez identifier du bois. Pour autant, le lien entre ce matĂ©riau et les objets » bois qui nous entourent est loin d’ĂȘtre flagrant. Rencontrez les hommes et les femmes qui Ɠuvrent Ă  la rĂ©alisation de ces objets
 Menuisiers, charpentiers, sculpteurs tout en parcourant notre exposition avec ces objets en bois de notre quotidien... Animations, visites, balades pĂ©dagogiques et contĂ©es, jeux pour petits et grands ainsi que des dĂ©monstrations de des associations Vie associative, Sports et loisirs, Lecture - Conte - PoĂ©sie, SpectacleRognonas 13870Le 03/09/20227e Ă©dition du forum des Associations Comme vous le savez, le forum des Associations est l’occasion de s’inscrire Ă  une activitĂ© mais aussi de rencontrer les bĂ©nĂ©voles associatifs de la ville. Ils pourront vous prĂ©senter leur activitĂ©, promouvoir leurs actions et projets. Que ce soit pour les loisirs, le sport, l’entraide, la culture, chacune des associations prĂ©sentes aura Ă  cƓur de vous accueillir et de vous conseiller, en fonction de vos envies. NouveautĂ©s cette annĂ©e ! Pendant le forum, l’association Les potins du tempo » animera une scĂšne ouverte pour les jeunes de 7 Ă  77 ans. Musique, chant, lecture de poĂšmes, seul ou en groupe, tout est possible. Et en mĂȘme temps, il y aura une exposition de voitures anciennes, vespa, motos etc. Nous vous attendons pour passer ensemble une belle journĂ©e !Forum des associations Vie associativeMillau 12100Le 03/09/2022Une centaine d'associations millavoises et une trentaine de clubs MJC Ă  dĂ©couvrir. Stands, animations, dĂ©monstrations ... ATTENTION POUR LA 2E ANNÉE LE FORUM A LIEU AU PARC DE LA VICTOIRE 9h30-17h en continu ANIMATIONS Les animations qui ont aussi fait le succĂšs de la derniĂšre Ă©dition seront reconduites un espace de dĂ©monstration en bas du Parc, les dĂ©fis sportifs – auxquels seront ajoutĂ©s des dĂ©fis culturels Bassin de plongĂ©e installĂ© par le Club subaquatique du Sud Aveyron Exposition de motos et de voitures anciennes avec l'association SAVA
 Trois trophĂ©es coup de coeur » seront Ă  nouveau remis Ă  des associations L'association des donneurs de sang de Millau proposera un saut de 7 mĂštres sur un matelas gonflable, pour promouvoir le don de moelle osseuse
 NOUVEAUTES un ring de boxe, un stand de tir Ă  l'arc, la promotion du vĂ©lo Ă©lectrique par l'association In'VD
 18h, un spectacle autour de la danse et de la musique sera proposĂ© au bas du parc de la au gĂ©ocaching Nature - Environnement, Pour enfantsSaint-Pol-sur-Ternoise 62130Du 00/00/-100 au 99/99/-199Savant mĂ©lange de chasse au trĂ©sor et de jeu de piste, le GĂ©ocaching est une randonnĂ©e version “high-tech”, qui se pratique Ă  l'aide d'un GPS portable et de quelques Ă©nigmes Ă  dĂ©chiffrer, pour une aventure touristique pas tout Ă  fait comme les autres. L'activitĂ© en elle-mĂȘme consiste Ă  retrouver un “trĂ©sor” appelĂ© "cache" Ă  partir de ses coordonnĂ©es gĂ©ographiques coordonnĂ©es GPS au cours d'une balade dans la nature, en ville, seul ou en famille. Que vous soyez un randonneur chevronnĂ© ou un simple amoureux de la nature, utilisateur frĂ©nĂ©tique d'objets high-tech ou nĂ©ophyte ne demandant qu'Ă  s'initier, le GĂ©ocaching est accessible Ă  tous. C'est avant tout un loisir de plein air pour la tĂȘte et les jambes qui se pratique pour le plus grand plaisir de l'usage des nouvelles technologies internet et GPS portable alliĂ© Ă  celui d'une balade en pleine nature, pour vous faire dĂ©couvrir en toute libertĂ© les “trĂ©sors” cachĂ©s du Monde !Grand Singe + Goldencut + James the ProphetMĂącon 71000Du /00/1e16 au //099Si vous aimez > Riles / Chill Bump / Yasiin Bey Mos Def GRAND SINGE Besançon [rap] AprĂšs un passage par les Trans Musicales de Rennes en dĂ©cembre dernier, Grand Singe cĂ©lĂšbre la sortie de son premier LP "Outan Clan". Conçu comme un album photo retraçant la genĂšse du groupe, "Outan Clan" fait la synthĂšse des influences de ses crĂ©ateurs. EntiĂšrement Ă©crit, composĂ© et produit par Grand Singe, on y retrouve l’amour pour le rap outre-Atlantique, la passion du flow et un regard curieux posĂ© sur la musique d’aujourd’hui. GOLDENCUT Strasbourg [rap] Goldencut façonne un hip-hop incandescent oĂč mots, machines et instruments deviennent les outils d’une exploration fortuite. Leur musique est une expĂ©rience Ă  rĂ©sultat modulable tantĂŽt sombre et hybride, aussi rock qu’électronique, immergeant dans un hip-hop ciselĂ©, transcendant. Le groupe trace une route, sillonnĂ©e Ă  coups de batterie brute, de machines savamment orchestrĂ©es et d’un flow flirtant autant avec le spoken word qu’avec une rage animĂ©e. 1er single "Addicts" juin 21 JAMES THE PROPHET Paris [rap] À mi-chemin entre rap "old et new-school", avec des textes rĂ©flĂ©chis et percutants Ă  l’instar de ses idoles Jay-Z, AndrĂ©[...]La diva ruraleCuisery 71290Du /00/1e16 au //099Diva rurale un tour de champs lyrique Spectacle tracto-biographique Ă©crit et interprĂ©tĂ© par Jocelyne Tournier chanteuse comĂ©dienne Cabaret pour clown tendre. Théùtre rĂ©cit aussi chantĂ© Tout public Ă  partir de 12 ans DurĂ©e 1h10 environ Mise en scĂšne, direction d'acteur Nicolas Martin cie Inko'nito CrĂ©ation costumes et visuels Christine Thomas RĂ©gie gĂ©nĂ©rale Guillaume Rimet ou Michel Tabarand Richard, le pianiste absent Jean-MarcToillon Diva rurale vocation, art de vivre ou erreur de la nature ? La savante conjugaison des trois sans doute. Ce tour de champs lyrique est une maniĂšre peu commune de faire le tour de la propriĂ©taire. Tenter de comprendre qui se cache derriĂšre ce surnom et ce personnage fantasque. Qu’est-ce qu’une diva, qui plus est, rurale? La campagne, elle connait bien .L'opĂ©ra, elle n'aime pas. Pas trop. Mais jusqu'Ă  ce soir elle n’osait pas le dire. Seule en scĂšne. MĂȘme chanteuse, la voilĂ  cĂ©libataire. Elle a pourtant longtemps chantĂ© accompagnĂ©e, par un orchestre. Puis par un quatuor, un trio et enfin par un pianiste. Un jour il est parti. Comme ça, sans rien dire, sans laisser un mot. Elle ne sait pas s'y prendre. Elle s'en sortait mieux avec les poules,[...]Responsable sav h/fEmploi Energie - PĂ©troleMĂ©rignac, 33, Gironde, Nouvelle-AquitaineRattachĂ© fonctionnellement au Responsable QualitĂ© Groupe et hiĂ©rarchiquement au Responsable des OpĂ©rations, votre rĂŽle sera de traiter les retours et rĂ©clamations, de rĂ©pondre aux demandes de garantie et d'assurer la satisfaction client, en collaboration avec les Ă©quipes techniques et commerciales. S'agissant d'une crĂ©ation de poste, vous structurerez le Service SAV en recrutant votre Ă©quipe et en faisant Ă©voluer les procĂ©dures et moyens existants. Vos missions principales sont ‱ Être en contact direct avec les clients tout au long du process SAV, ‱ Participer Ă  la mise en place du processus SAV, ‱ Animer, piloter et traiter les rĂ©clamations clients/SAV, en accord avec les conditions de garantie, ‱ RĂ©aliser les analyses et les recherches de causes en collaboration avec les Ă©quipes BE, MĂ©thodes, Production et QualitĂ©, ‱ Identifier et suivre les actions correctives, les capitaliser et les entrer dans notre systĂšme de gestion des non-conformitĂ©s, ‱ Chiffrer le coĂ»t SAV, Ă©tablir et suivre les statistiques, ‱ Lancer et piloter les SAV avec l'aide de la production et/ou du BE, ‱ Recruter, faire monter en compĂ©tences et manager l'Ă©quipe SAV, [...]Brassens de SĂšte Ă  huit - Escale autour du livre de Brassens "La tour des miracles"Chauffailles 71170Du /00/1e16 au //099Escale en Livres autour du livre de Brassens La tour des miracles, entrecoupĂ©e d’anecdotes 1h environ. Avec Guy Allix et AnaĂŻs Di Pasquali. PrĂ©sentation du livre, et lecture de quelques extraits. Guy Ă©voquera l'un des personnages du livre, le poĂšte breton Armand Robin, qui fut l'un des grands amis de Brassens. Ce roman paru chez Les Jeunes Auteurs RĂ©unis en janvier 1954 2 ans aprĂšs la dĂ©couverte du poĂšte chanteur par Patachou montre Brassens avant Brassens et peut-ĂȘtre Brassens plus que Brassens. C'est surrĂ©aliste, rabelaisien, proche de la farce et de Jarry. Une grande blague de potache aussi comme savait en faire le SĂ©tois dans la vie de tous les jours. Comme dans certaines chansons La Jeanne, Corne d'auroch, BĂ©cassine... Brassens met en scĂšne ses amis et les charrie aussi quelque peu, voire beaucoup ! AnaĂŻs et Guy liront les passages les plus rĂ©jouissants de cette farce et Guy rĂ©vĂ©lera ce qui se cache sous le texte. Par exemple derriĂšre le personnage de Robin la liste noire qui n'est autre qu'un grand poĂšte du XXe siĂšcle, grand amateur de langues Ă©trangĂšres et... de listes noires aprĂšs la guerre. Une ou deux chansons pourront ĂȘtre reprises pour l'occasion. Trop[...]Yoga & SonothĂ©rapie Limoges JournĂ©e dĂ©couverte Bien-ĂȘtreLimoges - 87 Du 04/09/2022 Ă  0930 au 04/09/2022 Ă  1730Vous souhaitez dĂ©buter le yoga ? Hatha Yoga, Yin Yoga, Hatha Flow, Yoga de la Femme, Relaxation Sonore, 
 Vous ne savez pas quel type de cours choisir ? Dimanche 4 septembre, de 9h30 Ă  17h30, je vous invite Ă  venir dĂ©couvrir les diffĂ©rents cours proposĂ©s tout au long de l’annĂ©e Ă  la RuchidĂ©e[...]Technicien SAV H/FEmploi NĂ©goce - Commerce grosViry-ChĂątillon, 91, Essonne, Île-de-FranceTECHNICIEN SAV H/F Qui sommes-nous ? LAPEYRE, sociĂ©tĂ© du Groupe Saint-Gobain, est le spĂ©cialiste de l'Ă©quipement et de l'amĂ©nagement durable de la maison auprĂšs des particuliers et des artisans. Il propose une qualitĂ© et une diversitĂ© de gammes innovantes et attractives en AmĂ©nagements, Bains, Cuisines, Menuiseries et Sols. A travers son rĂ©seau composĂ© de 130 magasins rĂ©partis sur l'ensemble de la France et des Dom-Tom, LAPEYRE apporte une proximitĂ© et une expertise au plus proche des attentes de ses clients. LAPEYRE est Ă©galement une entreprise Ă  valeurs humaines. Cette culture a Ă©tĂ© saluĂ©e par nos collaborateurs puisque LAPEYRE a obtenu de nouveau en 2018 le label TOP EMPLOYER ». LAPEYRE recrute pour son pĂŽle rĂ©gion SAV Ile de France basĂ© Ă  Grigny, un Technicien SAV H/F Quels enjeux ? RattachĂ© au Responsable SAV, vous ĂȘtes l'interlocuteur de nos clients dans le cadre d'Ă©ventuels dysfonctionnement ou litiges liĂ©s aux produits, Ă  leur usage ou Ă  leur mise en oeuvre. Votre mission en quelques mots Vous vous dĂ©placez chez nos clients et grĂące Ă  votre expertise, vous analysez la situation et effectuez un diagnostic technique. Vous conseillez les clients sur les aspects[...]Septembre Musical de l'Orne - Philippe Bernold et les Ă©toiles du Conservatoire national supĂ©rieur de Paris MusiqueMortrĂ©e 61570Le 04/09/2022Il est impossible de croire Mozart lorsqu’il Ă©crivit Ă  son pĂšre en 1778 Et puis vous savez que je me rĂ©pugne Ă  Ă©crire pour un instrument la flĂ»te que je ne puis souffrir », tant la beautĂ© et la grĂące des oeuvres Ă©crites pour le plus vieil instrument du monde sont grandes ! Dans ces quatuors, le langage mozartien est Ă  son zĂ©nith tendresse, lĂ©gĂšretĂ© et profondeur. Pour ce programme, Philippe Bernold Premier Grand Prix du Concours International Jean-Pierre Rampal s’est entourĂ© de 3 de ses Ă©lĂšves les plus brillants. La virtuositĂ© du professeur au conservatoire national de musique de Paris se mĂȘle Ă  la spontanĂ©itĂ© de ses Ă©lĂšves. Nous rendrons ainsi un bel hommage Ă  Jean-Pierre Rampal pour le centenaire de sa naissance. Philippe BERNOLD, flĂ»te Gauthier BROUTIN, violoncelle ClĂ©mence DUPUY, alto Shuichi OKADA, violon Wolfgang Amadeus MOZART Quatuor n°3 en ut majeur Quatuor n°2 en sol majeur Ludwig VAN BEETHOVEN Duo des lunettes pour alto et violon Wolfgang Amadeus MOZART Quatuor n°4 en la majeur MichaĂ«l LEVINAS Froissement d’ailes Wolfgang Amadeus MOZART Quatuor n°1 en rĂ© majeurSeptembre Musical de l'Orne - Philippe Bernold et les Ă©toiles du Conservatoire national supĂ©rieur de Paris Concert, Festival gĂ©nĂ©raliste, Musique classiqueMORTREE 61500Le 04/09/2022Il est impossible de croire Mozart lorsqu’il Ă©crivit Ă  son pĂšre en 1778 Et puis vous savez que je me rĂ©pugne Ă  Ă©crire pour un instrument la flĂ»te que je ne puis souffrir », tant la beautĂ© et la grĂące des oeuvres Ă©crites pour le plus vieil instrument du monde sont grandes ! Dans ces quatuors, le langage mozartien est Ă  son zĂ©nith tendresse, lĂ©gĂšretĂ© et profondeur. Pour ce programme, Philippe Bernold Premier Grand Prix du Concours International Jean-Pierre Rampal s’est entourĂ© de 3 de ses Ă©lĂšves les plus brillants. La virtuositĂ© du professeur au conservatoire national de musique de Paris se mĂȘle Ă  la spontanĂ©itĂ© de ses Ă©lĂšves. Nous rendrons ainsi un bel hommage Ă  Jean-Pierre Rampal pour le centenaire de sa naissance. Philippe BERNOLD, flĂ»te Gauthier BROUTIN, violoncelle ClĂ©mence DUPUY, alto Shuichi OKADA, violon Wolfgang Amadeus MOZART Quatuor n°3 en ut majeur Quatuor n°2 en sol majeur Ludwig VAN BEETHOVEN Duo des lunettes pour alto et violon Wolfgang Amadeus MOZART Quatuor n°4 en la majeur MichaĂ«l LEVINAS Froissement d’ailes Wolfgang Amadeus MOZART Quatuor n°1 en rĂ© majeurSantĂ© / HandicapĂ©s - services pour adultesCentre de prĂ©-orientation, de rééducation professionnelle, service auxiliaire de vie, service d'accompagnement Ă  la vie sociale SAVS. Technicien SAV Machines SpĂ©ciales H/FEmploi Auto-Moto-CyclesTrĂ©voux, 1, Ain, Auvergne-RhĂŽne-AlpesPour une entreprise concevant et fabricant des machines spĂ©ciales dans le domaine des emballages souples, le cabinet Adsearch et son Ă©quipe Industrie & IngĂ©nierie recherche actuellement une technicienne SAV machines spĂ©ciales pour les rejoindre. RattachĂ©e au Responsable SAV, lela technicien SAV machines spĂ©ciales se verra confier les missions suivantes - La mise en service des installations sur les sites clients. - La vĂ©rification du bon Ă©tat de fonctionnements des Ă©quipements grĂące Ă  des tests et essais. - La gestion des raccordements Ă©lectriques si besoin. - Le rĂ©glage des machines en atelier et chez les clients. - La planification de vos interventions et l'organisation du matĂ©riel nĂ©cessaire. - La maintenance SAV prĂ©ventive et curative des Ă©quipements sur tous les aspects mĂ©caniques, Ă©lectriques et automatismes. - L'identification et l'analyse des dysfonctionnements pour proposer des solutions d'amĂ©lioration adaptĂ©es. - La rĂ©daction de rapports d'intervention. Lela technicienne SAV machines spĂ©ciales effectuera des dĂ©placements nationaux et internationaux....Responsable SAV Adjoint Froid Industriel - Axima RĂ©frigĂ©ration H/FEmploi Construction - BTP - TP, Energie - PĂ©troleRouen, 76, Seine-Maritime, NormandieENGIE Axima Axima RĂ©frigĂ©ration France, filiale du groupe ENGIE Solutions, est spĂ©cialisĂ©e dans le secteur du Froid commercial et industriel. PrĂ©sent au national par le biais de 80 agences, elle rĂ©alise un chiffre d'affaires en 2019 de 404 millions d'Euros et emploie 2000 personnes. Dans le cadre du dĂ©veloppement de ses activitĂ©s, AXIMA RĂ©frigĂ©ration France recrute pour son agence de ROUEN une Responsable SAV adjoint en froid industriel H/F RattachĂ© au Responsable SAV, votre mission consiste Ă  le seconder dans la gestion et l'animation du Service AprĂšs-Vente. Vous ĂȘtes garant du bon fonctionnement des systĂšmes frigorifiques et de la satisfaction de nos clients. Pour cela, vous serez amenĂ© Ă  - Etre le rĂ©fĂ©rent technique. - Faire le suivi DESP relevĂ©s sur site et administratif. - Assurer la gestion du planning des dĂ©pannages et superviser les techniciens. - GĂ©rer le suivi technique et administratif des interventions de maintenance prĂ©ventives et curatives en binĂŽme avec le manager SAV ou l'assistant SAV. - GĂ©rer les commandes de matĂ©riel et de fluides et le suivi des stocks. - Concevoir des offres techniques, rĂ©aliser des devis et mener Ă  bien les contrats de[...]Responsable Technique SAV - Machines Ă  CafĂ© H/FEmploi Equipement industrielGennevilliers, 92, Hauts-de-Seine, Île-de-FranceDans le cadre de son dĂ©veloppement, notre client cherche Ă  structurer ses activitĂ©s SAV localisĂ©es Ă  Gennevilliers en recrutant son Responsable Technique SAV - Machines Ă  CafĂ©s. Vous apprĂ©ciez une organisation Ă  taille humaine avec des circuits de dĂ©cision courts et rĂ©actifs. Votre objectif en tant que Responsable Technique SAV est de devenir le rĂ©fĂ©rent technique de l'entreprise vis-Ă - vis des partenaires B2B en particulier les centres de services agrĂ©es. En tant que Responsable Technique SAV - Machines Ă  CafĂ©s, aprĂšs une pĂ©riode d'intĂ©gration et de formation Ă  la fois thĂ©orique et pratique, vos missions sont les suivantes Techniques - Vous assurez le Service d'Assistance Technique vis-Ă -vis des partenaires B2B. - Vous dispensez les formations Techniques en ligne ou en prĂ©sentiel aux Techniciens SAV agrĂ©es ainsi qu'aux centres de rĂ©paration et revendeurs. - Vous effectuez les expertises et les tests des machines en atelier. - Vous commandez les piĂšces de rechange nĂ©cessaires Ă  la rĂ©paration et gĂ©rez le stock de piĂšces dĂ©tachĂ©es. - Vous gĂ©rez les prises en charge des clients se prĂ©sentant sur site, analysez et assurez un suivi de chaque demande de prise en charge. Relationnelles[...]Responsable sav h/fEmploi Equipement industrielLille, 59, Nord, Hauts-de-FranceLe Responsable SAV est en relation avec les clients, les collaborateurs de son Ă©quipe et l'ensemble des services de l'entreprise. Ses missions Pilotage et organisation de l'activitĂ© SAV - DĂ©finir et optimiser l'organisation de l'agence par rapport aux effectifs et moyens mis Ă  disposition - Assurer la rentabilitĂ© de son centre de profit en fonction des objectifs de l'entreprise. - Fixer les objectifs Ă  ses Ă©quipes et s'assurer du bon fonctionnement de l'agence. - GĂ©rer les ressources et les moyens techniques. - Participer Ă  la dĂ©finition des objectifs annuels et des budgets de fonctionnement et d'investissement en dĂ©coulant. - Promouvoir les contrats d'entretien et organiser les secteurs. Relationnel clients - Prospecter le secteur afin de dĂ©velopper le portefeuille de contrats de l'entreprise. - Animer et dĂ©velopper la vente des contrats, Ă©quipements et prestations. - Effectuer rĂ©guliĂšrement des visites chez les clients. - S'assurer de la qualitĂ© de la prestation offerte aux clients. - RĂ©pondre aux demandes des clients. - Etre l'interlocuteur du service commercial pour l'agence. - NĂ©gocier les prix et les dĂ©lais de paiement.. Gestion de l'agence SAV - Assurer[...]Technicien installateur – sav f/h h/fEmploi Construction - BTP - TPClermont-Ferrand, 63, Puy-de-DĂŽme, Auvergne-RhĂŽne-AlpesNotre client, une sociĂ©tĂ© en pleine expansion spĂ©cialisĂ©e dans la fabrication, l’installation et l’entretien des couvertures de piscines, recherche un Technicien Installateur – SAV F/H pour un CDI sur la rĂ©gion Auvergne-RhĂŽne-Alpes. ✹VOS MISSIONS✹ - Installer les couvertures conformĂ©ment Ă  la formation reçue installation toujours en binĂŽme avec un collĂšgue et rĂ©diger un rapport d’installation - Expliquer le fonctionnement au client - Effectuer le SAV suivant les process et formations reçues - VĂ©rifier la surface d’ancrage et valider la faisabilitĂ© d’installation et contrĂŽle les VPC vĂ©rification prise de cote - VĂ©rifier la prise de cote chez le client - GĂ©rer le dossier administratif relatif Ă  l’installation manuel, bon de garantie Ă  faire signer par le client, prise de photos de l’installation
 - ContrĂŽler les chantiers en collaboration avec d’autres responsables du dĂ©partement Intervention SAV - Constater le problĂšme et documenter l’intervention au maximum photos , compte rendu 
 - Solutionner le problĂšme ou si nĂ©cessaire, se rĂ©fĂ©rer au responsable SAV pour recevoir les instructions. - GĂ©rer le dossier administratif relatif au SAV rapport d’intervention[...]Apprenti Ă  la saline de Salies-de-BĂ©arn Manifestation culturelle, Repas - DĂ©gustation, Patrimoine - Culture, Patrimoine - Culture, Visites et circuitsSalies-de-BĂ©arn 64270Le 06/09/2022Le saviez-vous ? Le sel, aujourd’hui simple condiment, Ă©tait, il y a des siĂšcles, surnommĂ© l’or Blanc. Un salaire, ça vous dit quelque chose ? Et bien... autrefois, les soldats romains recevaient une poignĂ© de sel pour indemnitĂ©. A la saline de Salies de BĂ©arn, vous dĂ©couvrez tout le process de fabrication de ce fameux sel blanc, 100% naturel qui sort des entrailles de la Terre. 2000 tonnes de sel gros et de fleur de sel sont ainsi rĂ©coltĂ©es par an. Vous participez au conditionnement de votre fleur de sel et crĂ©ez votre propre Ă©tiquette. Gastronome en culotte courte ou longue, on t’attend ! Deux dĂ©parts sont possibles de 10h30 Ă  11h30 et de 15h Ă  Service AprĂšs-Vente -SAV- en Ă©lectromĂ©nagerEmploi Nancy, 54, Meurthe-et-Moselle, Grand EstLeader mondial de la distribution en gros d'Ă©quipements, de piĂšces et de fournitures pour piscines et de produits de vie en plein air connexes, notre groupe amĂ©ricain compte aujourd'hui plus de 4500 employĂ©-es et plus de 395 sites rĂ©partis dans le monde. Nos centres de vente fonctionnent chacun avec une pleine responsabilitĂ© en matiĂšre de profits et pertes, ce qui confĂšre Ă  notre organisation un esprit d'entreprise. Avec des centres de vente situĂ©s en AmĂ©rique du Nord États-Unis, Canada et Mexique, en Europe France, Royaume-Uni, Espagne, Portugal, Italie, Belgique, Allemagne et Croatie et en Australie, nous distribuons une large gamme de produits Ă  environ clients dans le monde. Les 4 marchĂ©s principaux que nous desservons sont les rĂ©novateurs et constructeurs de piscines ; les magasins spĂ©cialisĂ©s indĂ©pendants ; les entreprises d'entretien et de rĂ©paration de piscines et spas ; les entrepreneurs Ă©voluant dans l'irrigation et l'entretien paysager. Notre groupe Ă©tant dans un contexte de forte croissance, aussi bien organique qu'externe, nous dĂ©veloppons nos activitĂ©s et crĂ©ons de nouvelles agences rĂ©gionales dont une, dĂ©but 2022, dans la proche pĂ©riphĂ©rie de[...]Responsable Service AprĂšs-Vente -SAV- en Ă©lectromĂ©nagerEmploi Calmont, 12, Aveyron, OccitanieEn tant que Responsable aprĂšs-vente, vous supervisez et pilotez l'ensemble de l'activitĂ© SAV de la sociĂ©tĂ© Cadauma 8 bases et 30 techniciens. Vous ĂȘtes le garant de la qualitĂ© des diffĂ©rents services dĂ©livrĂ©s Ă  nos clients, de l'image que vĂ©hiculent nos ateliers et notre service SAV ainsi que de leur productivitĂ©. En lien avec le cadre et les objectifs fixĂ©s par la Direction, vos missions sont les suivantes - Assurer le suivi de la productivitĂ© des ateliers et des techniciens o Suivi des indicateurs globaux, par base, par technicien o ContrĂŽle des OR ouverture, clĂŽture, suivi des temps de travaux o Mise en place des barĂšmes avec l'Ă©quipe - Assurer la relation technique avec le concĂ©dant o Coordination technique diffusion de notes, affectation des missions o Mise en place dĂ©ploiement, diffusion et communication et suivi des process SAV - Piloter et superviser les garanties o DĂ©finition et contrĂŽle des procĂ©dures o Optimisation du ratio garantie en relation avec le responsable garantie - Superviser le planning des formations techniques en relation avec le responsable formation - S'assurer de la bonne image de l'entreprise et du SAV en intervenant[...]Exposition "Nos insectes pollinisateurs" Manifestation culturelle, ExpositionCarlux 24370Du 08/07/2022 au 04/09/2022Savez-vous qu’une myriade de petites bestioles Ă©gayent nos vies en colorant nos paysages de fleurs et en garnissant nos assiettes de fruits et lĂ©gumes dĂ©licieux et variĂ©s? Et bien oui, ce sont ces insectes que cĂ©lĂšbrent cette exposition, les insectes pollinisateurs et le service qu’ils nous rendent ! Des photographes amateurs de la CommunautĂ© de Communes du Pays de FĂ©nelon et des territoires voisins ont participĂ© au concours photo qui leur Ă©tait consacrĂ© et sont partis Ă  leur rencontre. Ce concours photo est une action du projet Aux abeilles citoyens ! » de la CommunautĂ© de Communes du Pays de FĂ©nelon dans le cadre du Plan rĂ©gional de la Nouvelle aquitaine en faveur des insectes pollinisateurs. Expo gratuite, tout l'Ă©tĂ© Ă  la Gare Robert Doisneau Vernissage et remise des prix le vendredi 08 juillet Ă  18h!Technicien Support Technique SAV H/FEmploi Auto-Moto-CyclesLisses, 91, Essonne, Île-de-FranceValentin, consultant au sein du cabinet Fed IngĂ©nierie en Ile-de-France, recherche pour son client, expert dans la conception et la production de vĂ©hicule spĂ©cialisĂ©, un technicien Support Technique SAV H/F. Poste basĂ© dans l'Essonne 91. RattachĂ© au responsable SAV, vous devrez assurer la maintenance prĂ©ventive et curative des Ă©quipements, Ă  ce titre, vos missions seront de - Prendre les appels tĂ©lĂ©phoniques entrants des clients, partenaires et Ă©quipes internes pour aider Ă  la rĂ©solution des problĂšmes et dysfonctionnements. - Diagnostiquer Ă  distance les pannes dans le but de rĂ©pondre aux demandes des clients dans les meilleurs dĂ©lais. - Engager les ressources nĂ©cessaires au dĂ©pannage des vĂ©hicules selon le degrĂ© de prioritĂ©, Pour cela vous gĂ©rez le planning de nos techniciens et de nos partenaires et crĂ©er les Appels dans le systĂšme de gestion afin de lancer les interventions et les commandes de piĂšces. - Informer les clients de la progression des interventions de la prise en compte de la demande client jusqu'Ă  la clĂŽture du dossier. - GĂ©rer le parc de vĂ©hicules sous contrat de maintenance et vous veillez Ă  la planification de la maintenance prĂ©ventive dont les entretiens[...]Technicien SAV H/FEmploi Auto-Moto-Cycles, AgroalimentaireNantes, 44, Loire-Atlantique, Pays de la LoireFed IngĂ©nierie, cabinet de recrutement spĂ©cialisĂ©, recherche pour son client, entreprise dans le domaine du matĂ©riel agricole, 1 Technicien SAV H/F basĂ© en Loire-Atlantique dans le cadre d'un recrutement en CDI. Dans le cadre de ce poste, vos missions sont orientĂ©es sur du SAV et du dĂ©veloppement de produits - SAV sur les matĂ©riels agricoles. - Tests machines. - Suivi du dĂ©veloppement produits / amĂ©lioration du SAV en contact avec le bureau d'Ă©tudes. - Veille concurrentielle. - Organisation de salons et dĂ©monstrations en Frane et Ă  l'Ă©tranger....Responsable SAV H/FEmploi Autres services aux entreprisesSaint-Priest, 69, RhĂŽne, Auvergne-RhĂŽne-AlpesNotre client la sociĂ©tĂ© FREDERIC PIN SAS, spĂ©cialisĂ©e dans la carrosserie et l'Ă©quipement du levage embarquĂ©, est implantĂ©e sur 4 sites en RhĂŽne-Alpes et en Bourgogne. Pour sa filiale basĂ©e Ă  Saint-Priest 69, l'entreprise recrute un Responsable Atelier SAV H/F. RattachĂ©e Ă  la Direction GĂ©nĂ©rale, vous devrez atteindre les objectifs dĂ©finis dĂ©clinĂ©s dans les missions suivantes - Pilotage des opĂ©rations SAV accueil clients, gestion des demandes & contrĂŽles avant livraison.... - Support technique auprĂšs des clients & des Ă©quipes pour le diagnostic des pannes. - Etablissement des devis et nĂ©gociation client. - Management de l'Ă©quipe SAV 1 assistante, 5 techniciens. - Elaboration et suivi du planning des interventions de l'atelier et de l'extĂ©rieur. - Gestion administrative suivi des interventions, facturation client, lien avec les fournisseurs.... - ContrĂŽle des moyens matĂ©riels de l'atelier postes de travail, gestion de l'outillage et de l'entretien des Ă©quipements en Ă©tant le garant de la sĂ©curitĂ© et de la qualitĂ©. - Support SAV pour les trois autres sites....Technicien SAV ItinĂ©rant H/FEmploi NĂ©goce - Commerce grosAuxerre, 89, Yonne, Bourgogne-Franche-ComtĂ©A propos de nous Le Groupe MARTIN BELAYSOUD n'a de cesse d'Ă©voluer pour occuper aujourd'hui une position unique sur le marchĂ© français de la distribution B to B offre mĂ©tier et produits la plus large, forte implantation nationale, ses sites e-commerce innovants et performants rĂ©guliĂšrement primĂ©s tĂ©rĂ©va-direct, mabĂ©o-direct. Notre expertise s'appuie sur une richesse essentielle nos collaborateurs. PĂŽle d'Ă©panouissement et de stabilitĂ©, chacun apporte sa touche personnelle et fait partie intĂ©grante du groupe. Quelle que soit la fonction exercĂ©e et Ă  tous les niveaux de responsabilitĂ©, nos collaborateurs sont pris en compte et bĂ©nĂ©ficient de rĂ©elles perspectives d'Ă©volution. MabĂ©o Industries, enseigne du Groupe, est leader de la distribution d'Equipements de Protection Individuelle, de Fourniture Industrielle GĂ©nĂ©rale et Technique et implantĂ©e sur le territoire national 660 salariĂ©s, 32 agences, 3 plateformes logistiques, 220M€ de CA. Notre engagement est centrĂ© sur le service client grĂące Ă  une offre globale multi-canal innovante agences de proximitĂ©, livraisons, e-business, une logistique intĂ©grĂ©e, des stocks importants pour garantir notre promesse client et une[...]Assistant Administratif SAV H/FEmploi Autres services aux entreprisesBrignais, 69, RhĂŽne, Auvergne-RhĂŽne-AlpesLIP Solutions RH est la branche Tertiaire, IngĂ©nierie & Service CDI et Travail temporaire du Groupe LIP et compte aujourd'hui 21 bureaux en France et 60 consultants experts. L'agence LIP Office recherche pour l'un de ses clients basĂ© sur Brignais une assistante administratifve SAV. Vous serez rattachĂ©e Ă  la Directrice GĂ©nĂ©rale Administrative et FinanciĂšre et vous assurez les missions suivantes - Enregistrer et traiter les rapports d'interventions. - Enregistrer les bons de commandes. - Rapprochements des rapports d'interventions avec les commandes clients. - Gestion de la boĂźte mails SAV demande de devis, demandes clients particuliĂšres... / redistribuer les informations aux personnes concernĂ©es-Relances clients pour les bons de commandes- - Gestion des bons de commande et facturer-Classements des documents du SAV. - Diverses missions en lien avec le service SAV....Technicien de Maintenance SAV ItinĂ©rant H/FEmploi TransportCiotat, 13, Bouches-du-RhĂŽne, Provence-Alpes-CĂŽte d'AzurNotre agence de Marseille la Valentine recrute pour un de ses clients basĂ© Ă  La Ciotat un technicien SAV itinĂ©rant pour le service client pour un CDD de 3 mois. RattachĂ©e au Coordinateur SAV et au sein d'une Ă©quipe de plusieurs techniciens, vous aurez en charge d'assurer le support technique Ă  distance, la relation et la satisfaction client dans le cadre de rĂ©ception d'appels et d'emails. Vous serez amenĂ©e Ă  - Traiter les demandes des clients reçues par mail et par tĂ©lĂ©phone. - Effectuer un diagnostic de la panne et assurer l'assistance technique par tĂ©lĂ©phone. - Saisir les demandes de SAV dans le logiciel dĂ©diĂ©. - PrĂ©parer et expĂ©dier les commandes de piĂšces dĂ©tachĂ©es. - Finaliser la rĂ©paration en procĂ©dant aux tests de contrĂŽles. - Assurer un suivi administratif et informatique de chaque intervention demande d'intervention, bons SAV, rapport de service aprĂšs-vente, demande de garantie. - ReprĂ©senter l'entreprise et contribuer Ă  la satisfaction client en toutes circonstances. - RĂ©aliser occasionnellement des interventions de remplacement de piĂšces dĂ©fectueuses et la remise en Ă©tat de l'installation chez le client....Responsable sav f/h h/fEmploi ImmobilierIssy-les-Moulineaux, 92, Hauts-de-Seine, Île-de-FranceNotre client, grand promoteur immobilier, recrute dans le cadre de sa croissance, un Responsable SAV Immobilier en CDI. En votre qualitĂ© de Responsable SAV Immobilier, vous ĂȘtes notamment chargĂ© de l'exĂ©cution des tĂąches suivantes - Participer aux livraisons avec la maĂźtrise d'Ɠuvre et le Responsable Technique. - Être l'interlocuteur, pour les programmes dont vous avez eu la passation en SAV, des acquĂ©reurs dans le cadre des levĂ©es de rĂ©serves dans l'annĂ©e de parfait achĂšvement et dĂ©cennale. - Assister aux rĂ©unions d'expertise. - Tenir Ă  jour un tableau de suivi des rĂ©serves en parfait achĂšvement et dĂ©cennale. - RĂ©aliser toutes les dĂ©marches administratives nĂ©cessaires Ă  l'accomplissement de la fonction de Responsable SAV et plus gĂ©nĂ©ralement respect des directives et instructions qui peuvent vous ĂȘtre donnĂ©es par la Direction de la sociĂ©tĂ© ou votre Responsable de clientĂšle sav h/fEmploi Automobile - MotoGentilly, 94, Val-de-Marne, Île-de-FranceEn tant que ChargĂ© de ClientĂšle SAV, poste Ă  Gentilly, au sein d'une entreprise de l'industrie automobile, vous aurez pour missions principales ‱ Prendre en charge les demandes SAV des clients en multicanal, ‱ Analyser et gĂ©rer au quotidien les demandes de litige, ‱ Assurer le suivi SAV auprĂšs du client pour l'informer de la rĂ©ception de sa demande, de l'Ă©tat d'avancement et des dĂ©lais de traitement, ‱ Enregistrer et gĂ©rer les garanties nationales, ‱ Collaborer avec l'ensemble des Ă©quipes internes et avec les partenaires de la sociĂ©tĂ©, ‱ Respecter les dĂ©lais SAV, ‱ Être le garant de la conformitĂ© des process. Cette liste est non exhaustive, susceptible d'Ă©voluer en fonction du profil du candidat de clientĂšle sav h/fEmploi Automobile - MotoGentilly, 94, Val-de-Marne, Île-de-FranceEn tant que ChargĂ© de ClientĂšle SAV, poste Ă  Gentilly, au sein d'une entreprise de l'industrie automobile, vous aurez pour missions principales ‱ Prendre en charge les demandes SAV des clients en multicanal, ‱ Analyser et gĂ©rer au quotidien les demandes de litige, ‱ Assurer le suivi SAV auprĂšs du client pour l'informer de la rĂ©ception de sa demande, de l'Ă©tat d'avancement et des dĂ©lais de traitement, ‱ Enregistrer et gĂ©rer les garanties nationales, ‱ Collaborer avec l'ensemble des Ă©quipes internes et avec les partenaires de la sociĂ©tĂ©, ‱ Respecter les dĂ©lais SAV, ‱ Être le garant de la conformitĂ© des process. Liste non exhaustive, susceptible d'Ă©voluer en fonction du profil du candidat Ă  la saline de Salies-de-BĂ©arn Manifestation culturelle, Repas - DĂ©gustation, Patrimoine - Culture, Patrimoine - Culture, Visites et circuitsSalies-de-BĂ©arn 64270Le 08/09/2022Le saviez-vous ? Le sel, aujourd’hui simple condiment, Ă©tait, il y a des siĂšcles, surnommĂ© l’or Blanc. Un salaire, ça vous dit quelque chose ? Et bien... autrefois, les soldats romains recevaient une poignĂ© de sel pour indemnitĂ©. A la saline de Salies de BĂ©arn, vous dĂ©couvrez tout le process de fabrication de ce fameux sel blanc, 100% naturel qui sort des entrailles de la Terre. 2000 tonnes de sel gros et de fleur de sel sont ainsi rĂ©coltĂ©es par an. Vous participez au conditionnement de votre fleur de sel et crĂ©ez votre propre Ă©tiquette. Gastronome en culotte courte ou longue, on t’attend ! Deux dĂ©parts sont possibles de 10h30 Ă  11h30 et de 15h Ă  - CharpentiĂšre H/FEmploi Autres services aux entreprisesHaguenau, 67, Bas-Rhin, Grand EstL'agence d'emploi CDI, intĂ©rim et formation Temporis Haguenau 67500 recherche pour un de ses clients un charpentier H/F Vous intervenez dans la dĂ©coupe de structures bois et autres matĂ©riaux. Vous aimez et apprĂ©ciez travailler en menuiserie au quotidien, votre expĂ©rience est significative en ce sens. Vous savez lire un plan, vous savez intervenir idĂ©alement sur une machine Ă  commande numĂ©rique. Vous savez Ă©galement rĂ©agir face aux situations et savez poser les questions qui vous permettent d'avancer efficacement dans votre travail. Vous apprĂ©ciez le contact avec la clientĂšle lorsque vous ĂȘtes affectĂ© sur chantier et savez monter en hauteur en toute sĂ©curitĂ© pour la rĂ©alisation des missions. Vous savez travailler en Ă©quipe Ă  cet effet. - Les entretiens de recrutement se font dans le respect des gestes barriĂšres. - L'entreprise utilisatrice s'engage Ă  respecter les gestes barriĂšres pour cette mission. Si vous ĂȘtes intĂ©ressĂ©s vous pouvez nous envoyer votre CV par email ********.*- ou sur en sĂ©lectionnant l'agence de Haguenau Plus de renseignements **.**.**.**.** Temporisl'Emploi Nouvelle GĂ©nĂ©ration....Directeur technique sav h/fEmploi Equipement industrielCrĂ©teil, 94, Val-de-Marne, Île-de-FranceRattachĂ© au Directeur GĂ©nĂ©ral, vous accompagnez les grands donneurs d'ordre de l'industrie du BTP dans leurs projets. Pour ce faire, vous occupez le titre de Directeur Technique SAV et travaillez en Ă©troite collaboration avec les usines du Groupe basĂ©es en Europe. Au titre de Directeur Technique SAV, vos missions sont les suivantes ‱ Piloter les prises de commandes et du chiffre d'affaires des piĂšces de rechange et du Service AprĂšs-Vente selon les objectifs fixĂ©s, ‱ Optimiser les marges et la profitabilitĂ© du service, ‱ Élaborer et suivre le budget et la stratĂ©gie des Ă©quipements en collaboration avec le DG et la BU associĂ©e, ‱ Piloter et surveiller la performance et le dĂ©veloppement des diffĂ©rents acteurs dans le domaine de l'aprĂšs-vente, ‱ Observer le marchĂ© et les activitĂ©s des acteurs concurrents qui possĂšdent une expertise dans les SAV, ‱ Mettre en place les formations techniques des clients et des collaborateurs en France et dans les usines, ‱ Piloter et organiser l'agenda des Ă©quipes techniques itinĂ©rantes, ‱ Être l'interface entre les usines du Groupe et les clients sur tous les sujets en lien avec le secteur de la BU dont vous[...]Coiffeur / CoiffeuseEmploi Lamentin, 97, Martinique, -1Nous recherchons une coiffeurse polyvalente H/F dans le cadre d'un CDI Ă  temps complet. Ce poste est Ă  pourvoir dĂšs avril 2022. Vous aurez pour missions principales de Accueillir les clients et les prendre en charge selon le rythme des plannings de RDVRĂ©aliser les consultations de coupe et de technique, conseiller et accompagner les clients sur leur choix de coupe, de technique et de mise en forme les plus adaptĂ©s Ă  leur morphologie et carnation de visageRĂ©aliser et mettre en Ɠuvre les prestations coupe, coiffage et balayageRĂ©aliser les rinçages et shampooings selon les protocoles DessangePromouvoir et vendre les produits capillaires et cosmĂ©tiques du salonAssurer le suivi beautĂ© des clients en prodiguant les conseils personnalisĂ©s FidĂ©liser les clients avec les outils de fidĂ©lisation mis Ă  dispositionRanger les produitsParticiper Ă  la mise en place d'opĂ©rations promotionnellesEntretenir son poste et son espace de travail selon les rĂšgles d'hygiĂšne, de sĂ©curitĂ© et de propretĂ© DessangeAssister les chefs d'Ă©quipe coiffeur et technicienTitulaire d'un d'un CAP et/ou d'un BP coiffure, vous justifiez d'une expĂ©rience minimum de 3 ans dans le mĂ©tierVous savez rĂ©aliser[...]Responsable Service AprĂšs-Vente -SAV- en Ă©lectromĂ©nagerEmploi Havre, 76, Seine-Maritime, NormandieActeur de rĂ©fĂ©rence en matiĂšre de vente et de location de matĂ©riel mĂ©dical et paramĂ©dical, Harmonie MĂ©dical Service s'adresse aux professionnels de santĂ©, aux particuliers et aux collectivitĂ©s. L'entreprise compte plus de 700 collaborateurs et plus de 70 agences rĂ©parties dans toute la France. Nous rejoindre, c'est rejoindre une entreprise qui agit au quotidien avec l'ensemble de ses Ă©quipes pour satisfaire ses clients. Nos valeurs proche, solidaire et responsable nous animent et illustrent la façon dont nous exerçons nos mĂ©tiers, au plus prĂšs de nos collaborateurs et de nos clients. Emploi CDI RĂ©munĂ©ration 2300 euros brut mensuel Avantage sociaux carte tickets restaurant, mutuelle, CE dynamique, compte Ă©pargne temps, remboursement des transports en commun Ă  hauteur de 50% RattachĂ© Ă  l'Ă©tablissement 76 - Le Havre Missions -Assumer la responsabilitĂ© de l'atelier SAV -GĂ©rer les contrats de maintenance et suivre les rapports en lien avec le commercial -Manager le ou les techniciens SAV travaillant sous sa responsabilitĂ© au sein de cet atelier -GĂ©rer le flux des demandes des clients et Ă©laborer un planning d'intervention du ou des techniciens en fonction[...]Responsable Service AprĂšs-Vente -SAV- en Ă©lectromĂ©nagerEmploi Villefranche-de-Rouergue, 12, Aveyron, OccitanieNotre client recherche une Directeur/rice AprĂšs-Vente H/F 12 RattachĂ©e au directeur, vous serez chargĂ©e de - Vous supervisez et pilotez l'ensemble de l'activitĂ© SAV de la sociĂ©tĂ© Cayla 3 bases principales comprenant 38 techniciens, 8 magasiniers, et 5 administratifs secrĂ©taires APV + garanties - Vous ĂȘtes le garant de la qualitĂ© des diffĂ©rents services dĂ©livrĂ©s Ă  nos clients, de l'image que vĂ©hiculent nos ateliers et notre service SAV ainsi que de leur productivitĂ© - Vous assurez le suivi de la productivitĂ© des ateliers et des techniciens suivi des indicateurs globaux, par base, par technicien - Vous contrĂŽlez des OR ouverture, clĂŽture, suivi des temps de travaux - Vous assurez la relation technique avec les constructeurs et l'atteinte des objectifs fixĂ©s par les constructeurs - Vous faites coordination technique - Vous pilotez et supervisez les garanties en optimisant le ratio garantie en relation avec le responsable garantie - Vous organisez le planning des formations techniques en relation avec le responsable formation - Vous vous assurez de la bonne image de l'entreprise et du SAV en intervenant sur les points suivants propretĂ© et rangements[...]
laservitude de vue « acquise » (Ă©tablie par le fait de l’homme). Il existe plusieurs modes d’acquisition d’une servitude de vue (voir paragraphe en fin d’article). Ainsi, lorsque vous bĂ©nĂ©ficiez d’une servitude de vue pour votre ouverture donnant sur une propriĂ©tĂ© voisine, le voisin ne pourra pas l’obstruer.
La prĂ©sente circulaire a pour objet d'apporter des prĂ©cisions quant aux modalitĂ©s de mise en Ɠuvre du dispositif des bourses nationales d'Ă©tudes de second degrĂ© de lycĂ©e. ConformĂ©ment aux dispositions de l'article D. 531-21 du code de l'Éducation, pour la dĂ©termination des points de charge, les charges de la famille sont celles correspondant Ă  l'annĂ©e retenue pour les ressources selon les dispositions du chapitre III-B-1 de la circulaire n° 2009-101. Le premier alinĂ©a du chapitre III-B-2 intitulĂ© Charges de la famille » Les charges familiales sont Ă©valuĂ©es en points, au vu de la situation de la famille renseignĂ©e dans la demande de bourse et justifiĂ©e si besoin. » est remplacĂ© par Les charges familiales sont Ă©valuĂ©es en points, au vu de la situation de la famille lors de l'annĂ©e retenue pour les ressources Ă  prendre en compte, selon les modalitĂ©s du chapitre III-B-1 ci-dessus. » DonnĂ©es actualisĂ©es Les annexes 2 et 3 de la circulaire n° 2009-101 sont actualisĂ©es pour prendre en compte la revalorisation des plafonds de ressources telle qu'elle rĂ©sulte de l'arrĂȘtĂ© du 18 juin 2010. Vous trouverez en annexe le barĂšme d'attribution des bourses de lycĂ©e applicable pour la prochaine rentrĂ©e scolaire, ainsi que le tableau de dĂ©termination du nombre de parts Ă©tabli en fonction des ressources et du nombre de points de charge. Une version consolidĂ©e de la circulaire n° 2009-101 du 17 aoĂ»t 2009 est annexĂ©e Ă  cette circulaire modificative. Annexe Bourses nationales d'Ă©tudes du second degrĂ© de lycĂ©e. Application du dĂ©cret n° 2009-553 du 15 mai 2009, portant dispositions rĂ©glementaires du titre III du livre V du code de l'Éducation MENE0918014C circulaire n° 2009-101 du 17-8-2009 consolidĂ©e au 21-7-2010 MEN - DGESCO B1-3 Texte adressĂ© aux rectrices et recteurs d'acadĂ©mie ; aux inspectrices et inspecteurs d'acadĂ©mie, directrices et directeurs des services dĂ©partementaux de l'Éducation nationale La prĂ©sente circulaire a pour objet de dĂ©tailler les modalitĂ©s d'application rĂ©sultant de la codification des aides Ă  la scolaritĂ©, articles R. 531-13 Ă  D. 531-43 du code de l'Éducation, et d'apporter les prĂ©cisions nĂ©cessaires Ă  la mise en Ɠuvre du dispositif des bourses nationales d'Ă©tudes de second degrĂ© de lycĂ©e Ă  compter de la rentrĂ©e scolaire 2009-2010. I. Champ des bĂ©nĂ©ficiaires Les bourses nationales d'Ă©tudes du second degrĂ© de lycĂ©e sont destinĂ©es Ă  favoriser la scolaritĂ© des Ă©lĂšves qui suivent des enseignements gĂ©nĂ©raux, technologiques ou professionnels et dont les ressources familiales ont Ă©tĂ© reconnues insuffisantes. Selon les termes du code de l'Éducation articles L. 531-4 et L. 531-5, des bourses nationales bĂ©nĂ©ficient aux Ă©lĂšves inscrits dans les lycĂ©es publics ou privĂ©s sous contrat, ou habilitĂ©s Ă  recevoir des boursiers nationaux, ainsi que dans les Ă©tablissements rĂ©gionaux d'enseignement adaptĂ© EREA. Elles sont attribuĂ©es, sous rĂ©serve de recevabilitĂ© de la demande, sous conditions de ressources et de charges de la famille - article D. 531-19 du code de l'Éducation, apprĂ©ciĂ©es en fonction d'un barĂšme national dĂ©terminĂ© par des plafonds de ressources fixĂ©s par arrĂȘtĂ© interministĂ©riel. Les Ă©lĂšves scolarisĂ©s en classe de niveau collĂšge dans les lycĂ©es relĂšvent du dispositif des bourses d'Ă©tudes du second degrĂ© de lycĂ©e, dans les conditions prĂ©cisĂ©es ci-aprĂšs. Les Ă©lĂšves scolarisĂ©s dans le cadre de la mission gĂ©nĂ©rale d'insertion relĂšvent Ă©galement de ce dispositif. Il vous appartient de veiller Ă  ce qu'ils puissent bĂ©nĂ©ficier de ces bourses quelle que soit la date d'entrĂ©e en formation, mais pour la seule durĂ©e de la pĂ©riode de formation. Enfin, les Ă©lĂšves frĂ©quentant des classes prĂ©paratoires Ă  l'apprentissage en centre de formation d'apprentis CFA et dans les Ă©tablissements du type maisons familiales rurales MFR peuvent bĂ©nĂ©ficier, sous les mĂȘmes conditions que les Ă©lĂšves de niveau collĂšge en lycĂ©e, des bourses d'Ă©tudes du second degrĂ© de lycĂ©e. Il vous appartient de mettre en place une campagne complĂ©mentaire dĂšs la rentrĂ©e scolaire auprĂšs de ces Ă©tablissements, afin qu'ils diffusent l'information auprĂšs des Ă©lĂšves susceptibles d'ĂȘtre concernĂ©s. Chaque service acadĂ©mique chargĂ© de la gestion de bourses nationales fixera, pour son ressort, la date limite de cette campagne complĂ©mentaire. II. Information des familles - remise du dossier - dĂ©pĂŽt des candidatures 1. Établissements scolaires Les Ă©tablissements scolaires collĂšges et lycĂ©es ont en charge l'information des familles et des Ă©lĂšves. Il appartient au chef d'Ă©tablissement public ou privĂ© sous contrat - de faire connaĂźtre l'existence et les modalitĂ©s d'attribution des bourses nationales ; - d'informer les familles des prĂ©sentes dispositions. Il convient de mettre en place tous les moyens utiles Ă  l'information des familles, afin qu'elles soient en mesure de dĂ©poser un dossier dans les dĂ©lais. Il sera utile, avant dĂ©livrance d'un dossier, de remettre aux familles la fiche d'auto-Ă©valuation, qui leur permettra d'estimer si leur situation est susceptible d'ouvrir un droit Ă  bourse pour leurs enfants et leur Ă©vitera de remplir inutilement un dossier. La rĂ©alisation de cette Ă©tape conditionne le bon dĂ©roulement de l'instruction des dossiers dans le respect des dĂ©lais il conviendra donc de veiller au bon dĂ©roulement des procĂ©dures. 2. Remise du dossier Le dossier prĂ©-imprimĂ© nĂ©cessaire Ă  la demande d'aide doit ĂȘtre retirĂ© par la famille auprĂšs du secrĂ©tariat de l'Ă©tablissement frĂ©quentĂ© par l'Ă©lĂšve susceptible d'obtenir une bourse. Les demandes qui viendraient Ă  ĂȘtre dĂ©posĂ©es avec ce type de formulaire doivent ĂȘtre traitĂ©es comme celles qui auront Ă©tĂ© Ă©tablies Ă  l'aide du formulaire habituel et respecter les mĂȘmes rĂšgles. 3. DĂ©pĂŽt des candidatures La date limite de dĂ©pĂŽt des demandes de bourse nationale d'Ă©tudes du second degrĂ© de lycĂ©e pour l'annĂ©e scolaire est fixĂ©e annuellement par circulaire publiĂ©e au Bulletin officiel du ministĂšre de l'Éducation nationale. ConformĂ©ment Ă  l'article D. 531-24 du code de l'Éducation, il ne peut ĂȘtre dĂ©posĂ© qu'une seule demande de bourse par Ă©lĂšve. 4. AccusĂ© de rĂ©ception Afin d'Ă©viter tout litige ultĂ©rieur, il est demandĂ© Ă  chaque Ă©tablissement de dĂ©livrer Ă  chaque famille ayant dĂ©posĂ© un dossier de demande de bourse un accusĂ© de rĂ©ception conforme au modĂšle joint en annexe 1. Les dossiers dĂ©posĂ©s aprĂšs la date fixĂ©e nationalement doivent Ă©galement faire l'objet d'un accusĂ© de rĂ©ception et ĂȘtre transmis Ă  l'inspecteur d'acadĂ©mie qui seul pourra prononcer l'irrecevabilitĂ© des demandes. III. Conditions d'attribution des bourses A. Conditions gĂ©nĂ©rales 1. Conditions de scolarisation Les bourses nationales d'Ă©tudes du second degrĂ© de lycĂ©e sont susceptibles de bĂ©nĂ©ficier aux Ă©lĂšves qui suivent, sous statut scolaire, une formation dans - un Ă©tablissement public local d'enseignement ; - un Ă©tablissement privĂ© sous contrat ou habilitĂ© Ă  recevoir des boursiers nationaux ; - au Centre national d'enseignement Ă  distance, selon les dispositions prĂ©cisĂ©es par l'arrĂȘtĂ© pris en application de l'article D. 531-17 du code de l'Éducation ; - un Ă©tablissement ou service social ou mĂ©dico-social privĂ©, si le statut de l'Ă©tablissement qui les accueille ne leur permet pas de bĂ©nĂ©ficier de la prise en charge prĂ©vue Ă  l'article L. 242-10 du code de l'Action sociale et des familles. NB - Les jeunes inscrits en formation dans un Greta ne sont pas sous statut scolaire. 2. Conditions de nationalitĂ© Peuvent bĂ©nĂ©ficier des bourses nationales d'Ă©tudes du second degrĂ© de lycĂ©e - les Ă©lĂšves de nationalitĂ© française ; - les Ă©lĂšves de nationalitĂ© Ă©trangĂšre, rĂ©sidant en France avec leur famille pĂšre et mĂšre du candidat boursier, ainsi que ses frĂšres et soeurs d'Ăąge scolaire et Ă  charge. Toutefois, en application de l'article 12 du rĂšglement de la CEE n°1612/68 du 15 octobre 1968 modifiĂ©, l'obligation de rĂ©sidence en France de la famille du candidat boursier n'est pas opposable aux ressortissants des États membres de l'Union europĂ©enne. Ces derniers peuvent bĂ©nĂ©ficier d'une bourse nationale d'Ă©tudes du second degrĂ©, dĂšs lors que l'un des parents est - ou a Ă©tĂ© - titulaire d'un emploi sur le territoire français. Il appartient au demandeur d'apporter les justificatifs permettant d'apprĂ©cier le droit Ă  bourse. B. CritĂšres sociaux d'attribution des bourses Les critĂšres d'attribution des bourses sont applicables aux Ă©lĂšves qui remplissent les conditions gĂ©nĂ©rales prĂ©cisĂ©es ci-dessus. 1. Ressources Ă  prendre en compte a AnnĂ©e de rĂ©fĂ©rence Pour toutes les catĂ©gories socio-professionnelles, les ressources Ă  prendre en considĂ©ration sont celles figurant sur la ligne revenu fiscal de rĂ©fĂ©rence » de l'avis d'imposition ou de non-imposition concernant les revenus perçus au cours de l'avant-derniĂšre annĂ©e civile par rapport Ă  celle de la demande de bourse article D. 531-21. En principe, aucune dĂ©duction n'est Ă  opĂ©rer sur le montant exprimant le revenu fiscal de rĂ©fĂ©rence » de la famille. Il n'y a pas lieu de rĂ©intĂ©grer dans les revenus les ressources non imposables prestations familiales, allocations familiales, prestations logement, RSA, fonds national de solidaritĂ©, etc. Pour des raisons d'Ă©quitĂ©, il est important de retenir l'avant-derniĂšre annĂ©e civile par rapport Ă  celle du dĂ©pĂŽt de la demande de bourse comme unique annĂ©e de rĂ©fĂ©rence des revenus considĂ©rĂ©s, car les plafonds de ressources appliquĂ©s Ă  la prĂ©sente campagne de bourses ont Ă©tĂ© dĂ©terminĂ©s sur cette mĂȘme base temporelle. Cependant, lorsque les familles font Ă©tat d'une modification substantielle de leur situation familiale entraĂźnant une diminution des ressources depuis l'annĂ©e de rĂ©fĂ©rence, les revenus de la derniĂšre annĂ©e civile prĂ©cĂ©dant la demande de bourse pourront ĂȘtre pris en considĂ©ration, voire ceux de l'annĂ©e en cours. Pour la prise en compte des revenus de la derniĂšre annĂ©e civile prĂ©cĂ©dant celle de la demande N-1, il convient de rĂ©clamer un justificatif des revenus effectivement perçus sur toute l'annĂ©e civile et de leur appliquer un abattement correspondant Ă  l'Ă©volution de l'indice des prix Ă  la consommation communiquĂ© chaque annĂ©e par la DGESCO afin de rapporter ces revenus Ă  leur valeur pour l'annĂ©e de rĂ©fĂ©rence, puis de leur appliquer l'abattement forfaitaire de 10 % autorisĂ© par la rĂ©glementation fiscale. À titre tout Ă  fait exceptionnel, dans le cas oĂč la dĂ©gradation se produit sur l'annĂ©e en cours au moment de la demande, il convient de prendre en compte les revenus effectivement perçus sur les premiers mois de l'annĂ©e et de les Ă©tendre Ă  l'annĂ©e complĂšte pour Ă©valuer les ressources des familles. Il conviendra alors de leur appliquer successivement les abattements correspondant Ă  l'Ă©volution de l'indice des prix Ă  la consommation entre l'annĂ©e en cours et l'annĂ©e N-1, puis entre l'annĂ©e N-1 et l'annĂ©e N-2. Sur le rĂ©sultat obtenu, vous devrez appliquer l'abattement forfaitaire de 10 % autorisĂ© par la rĂ©glementation fiscale, pour obtenir le revenu de rĂ©fĂ©rence. Lorsque les ressources auront Ă©tĂ© apprĂ©ciĂ©es sur des Ă©lĂ©ments d'une annĂ©e incomplĂšte, vous veillerez Ă  prĂ©voir une rĂ©vision de ressources pour l'annĂ©e ultĂ©rieure. b Justification des ressources Afin de conserver aux bourses nationales d'Ă©tudes leur caractĂšre social, il vous appartient de demander aux familles tous les documents officiels permettant d'apprĂ©cier, en toute Ă©quitĂ©, la situation financiĂšre exacte des demandeurs. Vous pourrez, si nĂ©cessaire, solliciter l'avis des services fiscaux. Les familles imposables sur le revenu justifient de leurs ressources par l'avis d'impĂŽt sur le revenu adressĂ© aux contribuables par les services fiscaux. Les familles non imposables sont invitĂ©es Ă  faire la preuve de leurs ressources par la production de l'avis d'impĂŽt sur le revenu. Cependant, l'absence de ce document ne saurait priver les demandeurs, qui se trouvent parmi les familles les plus dĂ©favorisĂ©es, de voir leur dossier examinĂ© Ă  la lumiĂšre de toute autre justification de ressources. Pour les services fiscaux, le dĂ©lai au-delĂ  duquel un Ă©tranger rĂ©sidant sur le territoire est rĂ©putĂ© avoir son domicile fiscal en France est de 183 jours. Il lui est donc possible d'obtenir la dĂ©livrance d'un avis d'imposition ou de non-imposition auprĂšs du service des impĂŽts. c Cas particuliers - Candidats boursiers placĂ©s sous tutelle Dans la mesure oĂč le tuteur a la charge permanente et effective de l'Ă©lĂšve au sens de la rĂ©glementation sur les prestations familiales, et lorsqu'il fait figurer son pupille dans sa dĂ©claration de revenus - bĂ©nĂ©ficiant ainsi d'une demi-part fiscale supplĂ©mentaire -, les ressources du tuteur doivent ĂȘtre prises en considĂ©ration. - Candidats boursiers relevant de l'aide sociale Ă  l'enfance Un mineur qui fait l'objet d'un placement sur dĂ©cision administrative ou judiciaire auprĂšs du service d'aide sociale Ă  l'enfance foyer, famille d'accueil, etc. est pris en charge financiĂšrement par ce service. Aucune bourse ne peut ĂȘtre alors accordĂ©e. - Candidats boursiers majeurs et mineurs Ă©mancipĂ©s Les bourses nationales n'ont pas pour objet de se substituer aux obligations des parents, telles que dĂ©finies par les articles 203 et 371-2 du code Civil qui imposent aux parents d'assurer l'entretien et l'Ă©ducation de leurs enfants, mĂȘme Ă©mancipĂ©s ou majeurs, tant que ceux-ci ne peuvent subvenir Ă  leurs propres besoins. En consĂ©quence, seuls les Ă©lĂšves mineurs Ă©mancipĂ©s ou majeurs qui ne sont Ă  la charge d'aucune personne peuvent prĂ©senter eux-mĂȘmes une demande de bourse. L'attribution des bourses nationales ne peut ĂȘtre Ă©cartĂ©e sur le motif que le jeune bĂ©nĂ©ficie d'un contrat jeune majeur ou d'une protection jeune majeur. Toutefois, le bĂ©nĂ©fice de ce contrat ou de la protection, d'une durĂ©e limitĂ©e quelques mois mĂȘme si elle est reconductible, nĂ©cessite d'Ă©tudier la demande de bourse avec une attention particuliĂšre quant aux revenus pris en compte et Ă  la possible Ă©volution de la situation du jeune. Pour l'examen de ces cas particuliers, il est conseillĂ© de prendre l'attache du service social en faveur des Ă©lĂšves. Pour les situations de candidats boursiers majeurs ou Ă©mancipĂ©s, aucun point de charge spĂ©cifique n'est prĂ©vu, seuls les points de charge liĂ©s Ă  la scolaritĂ© ou Ă  la situation personnelle du demandeur seront pris en considĂ©ration. - Concubinage - Pacs S'agissant des situations de concubinage, une jurisprudence rĂ©cente a rappelĂ© que le fait de constituer une famille ne peut ĂȘtre reconnu sur le seul fondement de la communautĂ© de vie. La situation de concubinage ne sera prise en compte que si la demande de bourse est formulĂ©e pour un enfant commun ou si la mĂšre de l'enfant ne dispose pas de ressources propres. En ce qui concerne les personnes qui ont contractĂ© un pacte civil de solidaritĂ© Pacs, les demandes de bourses sont traitĂ©es comme dans les situations de concubinage tant que les intĂ©ressĂ©s ne font pas l'objet d'une imposition commune. Toutefois, les personnes vivant en concubinage ou ayant contractĂ© un pacte civil de solidaritĂ© ne pourront pas se voir attribuer les trois points de charge pĂšre ou mĂšre Ă©levant seul un ou plusieurs enfants ». - Divorce Rappel de l'article 194 du code gĂ©nĂ©ral des ImpĂŽts En cas de divorce, de rupture du Pacs ou de toute sĂ©paration de fait de parents non mariĂ©s, l'enfant est considĂ©rĂ©, jusqu'Ă  preuve du contraire, comme Ă©tant Ă  la charge du parent chez lequel il rĂ©side Ă  titre principal. » Le rappel de cette disposition permet de traiter les situations de sĂ©paration en l'attente Ă©ventuelle d'une dĂ©cision officielle ordonnance de non-conciliation ou jugement de divorce. Il convient de prendre en considĂ©ration la dĂ©cision de divorce en ce qu'elle dĂ©finit les trois Ă©lĂ©ments suivants - le candidat boursier est Ă  la charge fiscale d'un seul des parents ou des deux parents ; - les conditions de rĂ©sidence du candidat boursier ; - la pension alimentaire Ă©ventuellement fixĂ©e pour les frais d'Ă©ducation et d'entretien du candidat boursier. Il convient donc d'examiner si la rĂ©sidence est exclusive ou alternĂ©e. Cette information est reprise sur l'avis d'imposition qui distingue, parmi les enfants Ă  charge du contribuable, ceux en rĂ©sidence exclusive et ceux en rĂ©sidence alternĂ©e. Si la sĂ©paration est rĂ©cente, l'ordonnance de non-conciliation prĂ©cise les modalitĂ©s de rĂ©sidence en attente du jugement de divorce. Dans le cas de rĂ©sidence exclusive, le foyer fiscal du parent ayant la rĂ©sidence exclusive sera pris en considĂ©ration ainsi que le montant de la pension alimentaire. Il bĂ©nĂ©ficiera pour le candidat boursier des points de charge pour pĂšre ou mĂšre Ă©levant seul son enfant. Dans la situation de rĂ©sidence alternĂ©e, et conformĂ©ment aux dispositions du code de l'Éducation article R. 531-19, les revenus des personnes qui, au sens de la lĂ©gislation sur les prestations familiales, assument la charge permanente et effective de l'enfant seront pris en considĂ©ration. Ainsi, mĂȘme si l'un des parents ne bĂ©nĂ©fice pas des allocations familiales, il partage la charge permanente et effective de l'enfant dans le cadre de la rĂ©sidence alternĂ©e. Il conviendra alors de prendre en compte les revenus des deux parents. Les points de charge pour pĂšre ou mĂšre Ă©levant seul son enfant ne seront pas accordĂ©s. En cas de remariage, l'examen de la demande de bourse doit ĂȘtre fait au vu des ressources du couple reformĂ© prenant en charge fiscalement le candidat boursier. Dans les cas particuliĂšrement complexes ou qui ne rĂ©pondent pas Ă  l'un des cas particuliers citĂ©s ci-dessus, il convient de prendre en compte le revenu fiscal de rĂ©fĂ©rence de la ou des personnes qui dĂ©clarent l'enfant fiscalement Ă  charge. 2. Charges de la famille modifiĂ© par circulaire n° 2010-0471 du 21 juillet 2010 Les charges familiales sont Ă©valuĂ©es en points, au vu de la situation de la famille lors de l'annĂ©e retenue pour les ressources Ă  prendre Ă  compte, selon les modalitĂ©s du chapitre III-B-1 ci-dessus. À chaque situation correspond un certain nombre de points, dits points de charge figurant dans le tableau ci-dessous Charges Ă  prendre en considĂ©ration Nombre de points Famille avec un enfant Ă  charge 9 points Pour le deuxiĂšme enfant Ă  charge 1 point Pour chacun des 3Ăšme et 4Ăšme enfants Ă  charge 2 points Pour chaque enfant Ă  partir du 5Ăšme 3 points Candidat boursier au titre d'une scolaritĂ© de second cycle* 2 points Candidat boursier, pupille de la nation ou justifiant d'une protection particuliĂšre 1 point PĂšre ou mĂšre Ă©levant seul un ou plusieurs enfants 3 points PĂšre et mĂšre ayant tous deux une activitĂ© professionnelle 1 point Conjoint en longue maladie, ou en congĂ© de longue durĂ©e** 1 point Enfant au foyer atteint d'une infirmitĂ© permanente et n'ouvrant pas droit Ă  l'allocation d'Ă©ducation de l'enfant handicapĂ© 2 points Ascendant Ă  charge au foyer atteint d'une infirmitĂ© ou d'une maladie grave 1 point * Second cycle seconde, premiĂšre, terminale conduisant Ă  un baccalaurĂ©at de l'enseignement gĂ©nĂ©ral, technologique, professionnel, ou Ă  un brevet de technicien ; CAP en un an ; BEP et CAP en deux ans, voire en trois ans aprĂšs la classe de troisiĂšme. ** Point pour conjoint en longue maladie ou en congĂ© de longue durĂ©e ce point est en outre accordĂ© aux familles dont l'un des conjoints perçoit une pension d'invaliditĂ© ou une allocation aux adultes handicapĂ©s et n'exerce pas d'activitĂ© professionnelle. 3. BarĂšme d'attribution Les plafonds de ressources susceptibles d'ouvrir droit Ă  une bourse de lycĂ©e sont fixĂ©s par arrĂȘtĂ© ministĂ©riel. Vous trouverez en annexe 2 le barĂšme d'attribution des bourses de lycĂ©e dĂšs la prochaine rentrĂ©e scolaire, ainsi que le tableau de dĂ©termination du nombre de parts Ă©tabli en fonction des ressources et du nombre de points de charge annexe 3. IV. ÉlĂ©ments constitutifs de la bourse Les montants de la part de bourse et des primes sont fixĂ©s par arrĂȘtĂ© ministĂ©riel. A. Parts de bourse 1. Parts attribuĂ©es en fonction du barĂšme Le barĂšme d'attribution permet de dĂ©finir un nombre de parts de base compte tenu des ressources et des points de charge du demandeur. Le montant de base de la bourse attribuĂ©e s'obtient en multipliant par la valeur unitaire de la part le nombre de parts rĂ©sultant du barĂšme. Au montant ainsi obtenu peuvent s'ajouter des parts supplĂ©mentaires, de mĂȘme valeur unitaire que les parts de base, ainsi que diverses primes, dans les conditions prĂ©cisĂ©es ci-aprĂšs. Pour les boursiers inscrits en lycĂ©e, dans des classes de niveau collĂšge, ceux-ci ne percevront que les parts de base, aucune part supplĂ©mentaire ou prime ne pourra leur ĂȘtre attribuĂ©e Ă  l'exception de la prime d'internat. 2. Parts supplĂ©mentaires a Parts supplĂ©mentaires enseignement technologique Ces parts sont accordĂ©es aux Ă©lĂšves boursiers prĂ©parant un diplĂŽme de formation professionnelle ou technologique. b Parts enfant d'agriculteur » Les Ă©lĂšves boursiers enfants d'agriculteurs ont droit Ă  une part supplĂ©mentaire et Ă  une autre part supplĂ©mentaire s'ils ont la qualitĂ© d'interne. B. Primes 1. Primes versĂ©es en une fois Elles permettent aux familles de faire face aux frais de scolaritĂ©. Elles sont versĂ©es dans leur totalitĂ©, en une seule fois, avec le premier terme de la bourse. a Prime d'Ă©quipement Elle est attribuĂ©e aux Ă©lĂšves boursiers qui accĂšdent en premiĂšre annĂ©e d'un cycle de formation conduisant Ă  un CAP, un BEP, un baccalaurĂ©at professionnel ou un baccalaurĂ©at technologique dans les formations qui y ouvrent droit annexe 4. Cette prime est versĂ©e en une seule fois, avec le premier terme de la bourse. Un mĂȘme Ă©lĂšve ne peut en bĂ©nĂ©ficier qu'une seule fois au cours de sa scolaritĂ© dans l'enseignement secondaire. Un contrĂŽle doit ĂȘtre systĂ©matiquement effectuĂ© pour les Ă©lĂšves qui entrent en cours de cursus dans un cycle notamment de CAP ou BEP vers un bac professionnel. b Primes d'entrĂ©e en classe de seconde, premiĂšre et terminale Elles sont attribuĂ©es aux Ă©lĂšves boursiers qui accĂšdent pour la premiĂšre fois Ă  l'une des classes conduisant au baccalaurĂ©at de l'enseignement gĂ©nĂ©ral ou technologique seconde, premiĂšre ou terminale ou aux classes de premiĂšre et de terminale du baccalaurĂ©at de l'enseignement professionnel, les Ă©lĂšves redoublants ne pouvant y prĂ©tendre. Ces primes sont versĂ©es en une seule fois avec le premier terme de la bourse. 2. Primes versĂ©es par tiers a Prime Ă  la qualification Elle est attribuĂ©e aux Ă©lĂšves boursiers qui suivent la scolaritĂ© conduisant en deux ans au BEP, ou en un ou deux ans au CAP, ainsi que pour les mentions complĂ©mentaires Ă  ces formations. Dans le cadre de la rĂ©novation de la voie professionnelle, la classe de seconde professionnelle premiĂšre annĂ©e du bac professionnel en 3 ans ouvre Ă©galement droit Ă  la prime Ă  la qualification. Elle ne peut ĂȘtre cumulĂ©e avec la prime d'entrĂ©e en seconde. Cette prime est versĂ©e en trois fois, en mĂȘme temps que chacun des termes de la bourse. b Prime Ă  l'internat Seuls sont Ă©ligibles Ă  la prime Ă  l'internat les Ă©lĂšves boursiers nationaux de second degrĂ© de lycĂ©e internes. Cette prime visant Ă  couvrir les frais d'hĂ©bergement est versĂ©e en trois fois, en mĂȘme temps que la bourse. C. Bourses provisoires et promotion de bourse Pour assurer le financement de ces deux dispositifs, un crĂ©dit complĂ©mentaire spĂ©cial correspondant Ă  environ 3 % du total des parts de bourse parts de base et parts supplĂ©mentaires est inclus dans les montants dĂ©lĂ©guĂ©s dans les budgets opĂ©rationnels de programme BOP au titre de l'aide sociale aux Ă©lĂšves sur le programme 230 vie de l'Ă©lĂšve », action 04 aide sociale ». Des bourses provisoires peuvent ĂȘtre attribuĂ©es, aprĂšs la fin de la campagne de bourse et dans le courant de l'annĂ©e scolaire, Ă  des familles qui, n'ayant pas demandĂ© ou obtenu une bourse dans le cadre de la procĂ©dure normale, se trouvent, par suite d'Ă©vĂ©nements graves et imprĂ©visibles intervenus aprĂšs la fin de la campagne de bourse, dans une situation financiĂšre ne leur permettant plus d'assumer tout ou partie des frais d'Ă©tudes de leurs enfants. La bourse provisoire attribuĂ©e dans le cadre du crĂ©dit complĂ©mentaire spĂ©cial doit respecter le barĂšme en vigueur. Pour les bĂ©nĂ©ficiaires d'une bourse provisoire au titre d'une annĂ©e scolaire, la famille doit obligatoirement constituer un nouveau dossier de demande de bourse nationale d'Ă©tudes du second degrĂ© de lycĂ©e pour l'annĂ©e scolaire suivante avant la date limite fixĂ©e nationalement. Lorsque la dĂ©gradation substantielle de la situation familiale d'un Ă©lĂšve boursier conduit Ă  lui attribuer une promotion de bourse, le total constituĂ© par la bourse initiale et la ou les parts de promotion octroyĂ©es ne peut dĂ©passer le montant maximal d'une bourse prĂ©vu par le barĂšme en vigueur pour un Ă©lĂšve boursier. Il conviendra alors de prĂ©voir le rĂ©examen de la situation familiale du boursier pour la reconduction de la bourse. D. Bourse au mĂ©rite Un complĂ©ment de bourse dit bourse au mĂ©rite » peut ĂȘtre attribuĂ© Ă  certains Ă©lĂšves boursiers de lycĂ©e. Son montant, fixĂ© par arrĂȘtĂ©, est attribuĂ© dans les conditions prĂ©vues par la circulaire spĂ©cifique relative Ă  l'application des articles D. 531-37 Ă  D 531-41 du code de l'Éducation. La bourse au mĂ©rite Ă©tant un complĂ©ment de la bourse nationale de lycĂ©e, elle suit les mĂȘmes rĂšgles de dĂ©ductibilitĂ© et de retenue que la bourse. Elle est attribuĂ©e pour la durĂ©e de la scolaritĂ© au lycĂ©e si le bĂ©nĂ©ficiaire est toujours titulaire d'une bourse nationale. V. ValiditĂ© de la bourse et rĂ©examen du bĂ©nĂ©fice du droit Ă  bourse Les bourses nationales d'Ă©tudes du second degrĂ© de lycĂ©e sont attribuĂ©es pour la durĂ©e de la scolaritĂ© au lycĂ©e par le recteur d'acadĂ©mie, sous les seules conditions de ressources et de charges de la famille. Un rĂ©examen des dossiers est demandĂ© dans les situations prĂ©vues Ă  l'article D. 53121 - Ă  l'occasion du passage dans le second cycle, pour les Ă©lĂšves qui frĂ©quentaient une classe du premier cycle en lycĂ©e. NB - En cas de redoublement dans le premier cycle de ces Ă©lĂšves boursiers, la reconduction de leur bourse est automatique et ne nĂ©cessite pas de rĂ©examen, sauf modification de la situation familiale entraĂźnant une diminution des ressources ; - pour les autres Ă©lĂšves dĂ©jĂ  boursiers de lycĂ©e, en cas de redoublement, de rĂ©orientation ou de prĂ©paration d'une formation complĂ©mentaire ; - si la situation familiale a Ă©voluĂ© favorablement ou dĂ©favorablement de façon durable depuis l'annĂ©e de rĂ©fĂ©rence. Ce rĂ©examen peut ĂȘtre effectuĂ© Ă  l'initiative du service acadĂ©mique de gestion des bourses. Dans tous les cas, les rĂ©examens entraĂźnent l'application du barĂšme affĂ©rent Ă  l'annĂ©e scolaire considĂ©rĂ©e, que celle-ci ait pour consĂ©quence la suppression, la diminution ou l'augmentation de la bourse prĂ©cĂ©demment allouĂ©e. Retrait de bourse et cas d'exclusion L'octroi ou le maintien du droit Ă  bourse nationale est subordonnĂ© aux seules conditions de ressources et de charges de la famille, telles qu'elles sont dĂ©finies par le barĂšme national, Ă  quelques exceptions prĂšs qui sont dĂ©taillĂ©es ci-aprĂšs. Le droit Ă  bourse nationale est exclu - pour les Ă©lĂšves scolarisĂ©s dans une classe qui n'est pas rĂ©guliĂšrement habilitĂ©e privĂ© hors contrat ou une formation ouverte sans agrĂ©ment par le recteur d'acadĂ©mie avant l'inscription des Ă©lĂšves ; - pour les Ă©lĂšves qui ont suivi pendant trois trimestres un cycle d'insertion professionnelle par alternance et qui ne rĂ©intĂšgrent pas, Ă  l'issue de cette annĂ©e, une classe du cycle d'enseignement du second degrĂ© Ă  temps plein ; - pour les titulaires d'un diplĂŽme de niveau V ayant dĂ©jĂ  suivi une classe ou une formation conduisant Ă  la dĂ©livrance d'une mention complĂ©mentaire et qui poursuivent leurs Ă©tudes dans le second cycle court ; - pour les titulaires du baccalaurĂ©at qui poursuivent leurs Ă©tudes dans le second degrĂ© Ă  un niveau infĂ©rieur au baccalaurĂ©at sauf s'ils prĂ©parent en une annĂ©e un second baccalaurĂ©at ou s'inscrivent dans une formation complĂ©mentaire au baccalaurĂ©at obtenu. Ces diffĂ©rentes exceptions Ă  la rĂšgle, selon laquelle tout Ă©lĂšve scolarisĂ© dans le second degrĂ© peut obtenir une bourse si les ressources et les charges de sa famille le justifient, visent Ă  Ă©viter que l'aide de l'État ne soit dĂ©tournĂ©e de son objectif favoriser l'Ă©lĂ©vation de la qualification quel que soit le cursus suivi. VI. Mise Ă  disposition des crĂ©dits Les crĂ©dits relatifs aux bourses nationales pour l'enseignement secondaire sont inscrits sur des budgets opĂ©rationnels de programme BOP acadĂ©miques sur le programme 230 vie de l'Ă©lĂšve », action 04 aide sociale aux Ă©lĂšves », pour l'enseignement public et sur le programme 139 enseignement privĂ© ». La DGESCO dĂ©lĂšgue les crĂ©dits du programme 230 aux recteurs qui, une fois leur budget opĂ©rationnel de programme BOP visĂ© par le contrĂŽle financier dĂ©concentrĂ© CFD, mandatent les sommes dues aux Ă©tablissements, aprĂšs vĂ©rification des bordereaux de liquidation que ces derniers ont adressĂ©s aux services acadĂ©miques. S'agissant du programme 139, avant tout mandatement aux Ă©tablissements privĂ©s sous contrat, les services veilleront Ă  la production par ces derniers des attestations de procuration annuelle par lesquelles les familles autorisent le versement de la bourse directement Ă  l'Ă©tablissement. En effet, dans le cas oĂč les responsables lĂ©gaux d'Ă©lĂšves attributaires, ou les Ă©lĂšves attributaires eux-mĂȘmes s'ils sont majeurs, n'auraient pas donnĂ© procuration sous seing privĂ© au reprĂ©sentant lĂ©gal des Ă©tablissements d'enseignement privĂ©s sous contrat pour percevoir en leur nom le montant de ces bourses, mes services acadĂ©miques effectuent le paiement direct aux familles. VII. Calendrier de gestion A. Date limite de dĂ©pĂŽt des demandes de bourses Elle est fixĂ©e nationalement. En tout Ă©tat de cause, tout dossier de demande de bourses reçu en Ă©tablissement fera l'objet d'un accusĂ© de rĂ©ception, et sera transmis aux services acadĂ©miques qui demeurent seuls compĂ©tents pour notifier un refus de bourse mĂȘme hors dĂ©lai. B. Notification de la dĂ©cision et recours Les dĂ©cisions prises sur les demandes de bourse nationales dĂ©posĂ©es avant la date limite fixĂ©e nationalement devront ĂȘtre notifiĂ©es aux familles par le recteur d'acadĂ©mie avant la fin de l'annĂ©e scolaire prĂ©cĂ©dant celle au titre de laquelle la demande a Ă©tĂ© formulĂ©e, afin de leur permettre, le cas Ă©chĂ©ant, d'exercer un recours dans le dĂ©lai imparti. Le recours administratif prĂ©alable obligatoire, prĂ©vu Ă  l'article R. 531-25 du code de l'Éducation, est exercĂ© auprĂšs du recteur d'acadĂ©mie. Il est formulĂ© par le demandeur de la bourse, motivĂ© et accompagnĂ© de tous documents justifiant les Ă©lĂ©ments invoquĂ©s dans le recours. Sur le dĂ©lai de recours il convient de prendre en compte la notification Ă  la famille. La date de notification, mentionnĂ©e au code de l'Éducation article R. 531-25, est celle de la rĂ©ception par les reprĂ©sentants lĂ©gaux. Vous dĂ©compterez les huit jours Ă  partir du 3Ăšme jour suivant celui de l'envoi Ă  la famille. Il en rĂ©sultera donc un dĂ©lai de onze jours pour envoi du recours par la famille le cachet de La Poste faisant foi. Afin de conserver aux familles toutes les possibilitĂ©s de recours ultĂ©rieurs, vous considĂ©rerez tout recours reçu des familles dans le dĂ©lai qui leur est imparti comme un recours administratif prĂ©alable obligatoire Rapo, sans distinction entre les recours accompagnĂ©s d'Ă©lĂ©ments complĂ©mentaires ou non, et les recours formulĂ©s en recours gracieux ou hiĂ©rarchique. À la rĂ©ception des recours, le code de l'Éducation prĂ©cise en son article D. 531-26 que le recteur statue sur les recours » aprĂšs instruction prĂ©alable par le service acadĂ©mique qui a pris la dĂ©cision initiale. À la suite de cette dĂ©cision prise sur le recours administratif prĂ©alable obligatoire - en cas d'accord, il y a notification d'un octroi individuel, accompagnĂ© d'un courrier mentionnant que, suite au recours, le recteur a dĂ©cidĂ© d'accorder le droit Ă  bourse ; - en cas de maintien du refus, il convient d'utiliser le nouvel imprimĂ© de refus sur recours administratif, servi par l'application Bali, qui formule le maintien du refus par le recteur, mais qui peut ĂȘtre signĂ© par l'inspecteur d'acadĂ©mie comme auparavant pour les dĂ©cisions aprĂšs commission rĂ©gionale. Si le refus de bourse est maintenu par le recteur d'acadĂ©mie sur le recours prĂ©alable, la famille dispose alors d'un dĂ©lai de deux mois pour saisir le tribunal administratif mentionnĂ© sur la dĂ©cision. En tout Ă©tat de cause, la famille peut saisir, dans un dĂ©lai de deux mois suivant notification de la dĂ©cision, le recteur d'acadĂ©mie ou le ministre de l'Éducation nationale en formulant respectivement un recours gracieux ou un recours hiĂ©rarchique sur la dĂ©cision de rejet de son recours administratif prĂ©alable obligatoire. Tous les recours doivent ĂȘtre prĂ©sentĂ©s Ă  l'autoritĂ© qui a notifiĂ© le refus de bourse initial. Pour le recours hiĂ©rarchique auprĂšs du ministre, vous accompagnerez le dossier d'une fiche synthĂ©tique selon le modĂšle joint en annexe 5. Le tribunal administratif territorialement compĂ©tent doit ĂȘtre mentionnĂ© sur la dĂ©cision de refus sur recours administratif. Il s'agit toujours du tribunal administratif territorialement compĂ©tent pour le dĂ©partement oĂč a Ă©tĂ© prise la dĂ©cision initiale, en vertu du pouvoir propre de l'autoritĂ© qui a signĂ©, ou en vertu des dĂ©lĂ©gations que cette autoritĂ© a reçues article R. 312-1 du code de Justice administrative. NB - En cas de mutualisation, il s'agira du tribunal compĂ©tent pour le dĂ©partement oĂč est situĂ© le service mutualisateur. VIII. Paiement des bourses J'attire votre attention sur l'importance qui s'attache Ă  ce que le versement aux familles de toutes les aides financiĂšres Ă  la scolaritĂ© intervienne dans les meilleurs dĂ©lais, notamment le paiement des primes d'Ă©quipement et d'entrĂ©e en seconde, premiĂšre et terminale. Il importe pour cela que tous les services responsables de la liquidation et du paiement des bourses conjuguent leurs efforts pour qu'une amĂ©lioration trĂšs nette des dĂ©lais de paiement Ă  chaque trimestre soit rĂ©alisĂ©e. A. Conditions exigĂ©es de la part de l'Ă©lĂšve boursier 1. AssiduitĂ© Le paiement des bourses est subordonnĂ© Ă  l'assiduitĂ© aux enseignements article R. 531-31. En cas d'absences injustifiĂ©es et rĂ©pĂ©tĂ©es, il appartient Ă  l'autoritĂ© acadĂ©mique, sur le rapport du chef d'Ă©tablissement, de dĂ©cider la suspension du paiement de la bourse congĂ© de bourse et de notifier cette dĂ©cision Ă  l'Ă©tablissement scolaire, afin qu'une retenue soit opĂ©rĂ©e sur le versement de la bourse. Cette retenue sera opĂ©rĂ©e dĂšs que la durĂ©e des absences prĂ©citĂ©es excĂ©dera quinze jours cumulĂ©s sur l'annĂ©e, dans la proportion d'un deux cent soixante dixiĂšme par jour d'absence. Ces dispositions concernent tous les Ă©lĂšves, qu'ils soient ou non soumis Ă  l'obligation scolaire. L'ouverture du droit Ă  bourse octroi est notifiĂ©e avant l'entrĂ©e au lycĂ©e. Toutefois, l'attribution de la bourse nationale n'est effective qu'aprĂšs la rentrĂ©e scolaire, aprĂšs justification de l'inscription et de la prĂ©sence de l'Ă©lĂšve dans l'Ă©tablissement scolaire, ou de sa reprise des cours donnant lieu Ă  la reconduction de la bourse en cas de poursuite de scolaritĂ©. Pour les Ă©lĂšves soumis Ă  l'obligation scolaire, c'est en se basant sur la procĂ©dure du contrĂŽle de l'assiduitĂ© mise en Ɠuvre conformĂ©ment Ă  la circulaire n° 2004-054 du 23 mars 2004, que le chef d'Ă©tablissement pourra Ă©valuer les absences justifiĂ©es ou non, et transmettre une demande de congĂ© de bourse Ă  l'inspecteur d'acadĂ©mie. 2. Changement d'Ă©tablissement d'un Ă©lĂšve en cours d'annĂ©e Lorsqu'un Ă©lĂšve change d'Ă©tablissement en cours d'annĂ©e scolaire, le transfert de la bourse est effectuĂ© aprĂšs information de l'inspection acadĂ©mique par l'Ă©tablissement d'origine. Le transfert de la bourse est effectif Ă  la date Ă  laquelle l'Ă©lĂšve change d'Ă©tablissement. La date de l'arrĂȘt du versement de la bourse devra ĂȘtre mentionnĂ©e par l'Ă©tablissement d'origine sur l'imprimĂ© de transfert fourni par l'inspection acadĂ©mique, afin d'Ă©viter l'interruption du versement ou le double paiement. L'inspecteur d'acadĂ©mie d'origine transmettra Ă  l'Ă©tablissement d'accueil tous les Ă©lĂ©ments nĂ©cessaires Ă  la prise en charge de l'Ă©lĂšve boursier s'il s'agit d'un transfert dans le mĂȘme dĂ©partement, sinon Ă  l'inspection acadĂ©mique d'accueil. B. ModalitĂ©s du paiement aux familles Les Ă©tablissements procĂšdent au paiement aprĂšs dĂ©duction des frais de pension ou de demi-pension, afin d'Ă©viter aux familles des Ă©lĂšves boursiers de faire l'avance de ces frais. Seule la prime d'Ă©quipement ne peut faire l'objet de dĂ©duction des frais de pension ou de demi-pension. 1. Établissements publics Les Ă©tablissements publics paient les bourses aux familles. Pour cela, les services acadĂ©miques crĂ©ditent globalement l'Ă©tablissement par des versements de provision et de rĂ©gularisation. Les conditions de dĂ©ductibilitĂ© applicables aux Ă©lĂšves boursiers scolarisĂ©s en EREA font l'objet d'une circulaire spĂ©cifique. 2. Établissements privĂ©s sous contrat En application de la rĂ©glementation en vigueur, les bourses doivent ĂȘtre payĂ©es directement aux familles. Toutefois, les responsables lĂ©gaux des Ă©lĂšves boursiers qui le souhaitent ou les Ă©lĂšves boursiers eux-mĂȘmes s'ils sont majeurs peuvent donner procuration sous seing privĂ© cf. modĂšle joint en annexe 6 au prĂ©sident de l'association de gestion, reprĂ©sentant lĂ©gal de l'Ă©tablissement sous contrat, qui a seul qualitĂ© pour les recevoir. Dans cette hypothĂšse, sur prĂ©sentation aux services acadĂ©miques des procurations donnĂ©es par les familles concernĂ©es, le versement global des bourses attribuĂ©es Ă  ces familles sera effectuĂ© au bĂ©nĂ©fice du seul responsable lĂ©gal de l'Ă©tablissement. Ce dernier sera alors tenu, Ă  chaque trimestre, aux obligations suivantes a PrĂ©parer les piĂšces destinĂ©es aux services acadĂ©miques - l'Ă©tat collectif de liquidation ; - les attestations d'assiduitĂ© des Ă©lĂšves ; - toutes les procurations annuelles, ainsi que les Ă©ventuelles rĂ©siliations de procurations ; - l'engagement de garantir l'État au nom de l'Ă©tablissement contre tout recours mettant en cause la validitĂ© des paiements intervenus par son intermĂ©diaire. b Paiement aux familles et comptabilitĂ© L'Ă©tablissement doit Ă©tablir pour chaque Ă©lĂšve boursier un compte d'emploi des sommes mandatĂ©es, afin d'ĂȘtre en mesure de rĂ©pondre Ă  toute vĂ©rification a posteriori par les services administratifs. Par ailleurs, les opĂ©rations de paiement aux familles devront ĂȘtre terminĂ©es dans le mois qui suit la perception des bourses par le mandataire, aucune somme ne devant rester en attente au compte de l'Ă©tablissement pour ĂȘtre reportĂ©e d'un trimestre sur l'autre, en particulier les primes d'Ă©quipement et d'entrĂ©e attribuĂ©es au premier trimestre de l'annĂ©e scolaire doivent ĂȘtre versĂ©es aux familles dans le dĂ©lai prĂ©citĂ©. IX. Remises de principe Les remises de principe sont attribuĂ©es en application du dĂ©cret n° 63-629 du 26 juin 1963. Pour l'attribution des remises de principe aux enfants issus de familles reconstituĂ©es concubinage, etc., il convient de tenir compte de la notion de foyer fiscal » et non de reconstituer une famille avec tous les enfants. C'est ainsi que, pour bĂ©nĂ©ficier des remises de principe, ne seront pris en compte que les enfants figurant sur l'avis d'impĂŽt sur le revenu du contribuable qui les a Ă  sa charge fiscalement chaque contribuable Ă©tant considĂ©rĂ© comme un foyer fiscal. En effet, le code gĂ©nĂ©ral des ImpĂŽts prĂ©voit que doivent ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme Ă  sa charge » les enfants recueillis », au sens fiscal du terme, c'est-Ă -dire figurant Ă  charge sur l'avis d'imposition du contribuable, indĂ©pendamment du lien de filiation article 196 du code gĂ©nĂ©ral des ImpĂŽts. En cas de divorce ou de remariage, le problĂšme ne se pose pas dans les mĂȘmes termes puisqu'il n'existe, dans ces conditions, qu'un seul foyer fiscal. Pour les Ă©lĂšves boursiers, il conviendra, avant d'appliquer la remise de principe d'internat, de dĂ©duire des frais de pension ou de demi-pension le montant de la bourse ainsi que, le cas Ă©chĂ©ant, celui de la bourse au mĂ©rite, de l'aide attribuĂ©e au titre du fonds social pour les cantines, et de toutes les primes, exceptĂ© la prime d'Ă©quipement. Toutefois, les autres aides attribuĂ©es sur le fonds social lycĂ©en, ainsi que les aides des collectivitĂ©s locales ne seront pas prises en compte. Je vous demande de bien vouloir veiller Ă  l'exĂ©cution de ces instructions et me saisir, sous le prĂ©sent timbre, des difficultĂ©s que vous pourriez rencontrer dans leur application. Mes services restent Ă  votre disposition pour vous apporter toute information complĂ©mentaire qui vous serait nĂ©cessaire. Pour le ministre de l'Éducation nationale, porte-parole du Gouvernement, et par dĂ©lĂ©gation, Le directeur gĂ©nĂ©ral de l'enseignement scolaire, Jean-Louis Nembrini Annexe 2 Annexe 3

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Skip to content La FĂ©dĂ©rationFormations 4Ăšme / 3ĂšmeCAPBac ProfessionnelBTS et Titre professionnelFormations certifiantesFormations adultesMĂ©tiersEtablissements MFR CondĂ© sur VireMFR CoutancesMFR GranvilleMFR La Haye du PuitsMFR MortainMFR PercyMFR Saint SauveurMFR La HagueMFR Vains St SenierMFR ValognesMFR VireActualitĂ©s et projetsContactLa FĂ©dĂ©rationFormations 4Ăšme / 3ĂšmeCAPBac ProfessionnelBTS et Titre professionnelFormations certifiantesFormations adultesMĂ©tiersEtablissements MFR CondĂ© sur VireMFR CoutancesMFR GranvilleMFR La Haye du PuitsMFR MortainMFR PercyMFR Saint SauveurMFR La HagueMFR Vains St SenierMFR ValognesMFR VireActualitĂ©s et projetsContact La FĂ©dĂ©ration Territoriale des MFR Ouest Normandie La FĂ©dĂ©rationMFR Ouest Normandie2021-04-16T101806+0200 La FĂ©dĂ©ration Territoriale des MFR Ouest Normandie accueille chaque annĂ©e prĂšs de 1500 Ă©lĂšves dans les 11 Ă©tablissements du territoire. Les formations sont dispensĂ©es en alternance, de la 4Ăšme au BTS et dans 8 secteurs professionnels. Qu’est-ce qu’une MFR ?Une Maison Familiale Rurale est un centre de formation pour jeunes et/ou adultes. Toutes les formations dispensĂ©es en MFR sont basĂ©es sur un rythme d’alternance. Les Ă©lĂšves jonglent entre les pĂ©riodes Ă  la MFR et les pĂ©riodes en entreprise. Ce dispositif singulier permet Ă  chacun de rĂ©aliser son projet professionnel. Au delĂ  de l’accompagnement Ă©ducatif, les Ă©quipes pĂ©dagogiques inculquent des valeurs de savoir-ĂȘtre et de savoir faire. Une MFR accueille en moyenne 150 Ă©lĂšves, encadrĂ©s par une Ă©quipe Ă©ducative constituĂ©e d’une quinzaine de personnes un directeur, huit formateurs, une maĂźtresse de maison, un cuisinier, une secrĂ©taire, un responsable de l’entretien, un surveillant de nuit. Les 150 Ă©lĂšves ne sont pas tous prĂ©sents en mĂȘme temps du fait de l’alternance Chaque MFR est une association familiale composĂ©e de parents et de maĂźtres de stage. En MFR, les familles sont au coeur du processus Ă©ducatif. Elles ont le pouvoir d’agir, de prendre des dĂ©cisions et de s’impliquer dans l’organisation et le fonctionnement des MFR. Les associations travaillent en rĂ©seau au niveau dĂ©partemental, rĂ©gional et national. Qu’est-ce que la FĂ©dĂ©ration ?La FĂ©dĂ©ration Territoriale des MFR Ouest Normandie a pour rĂŽle de – ReprĂ©senter les 11 associations adhĂ©rentes auprĂšs des Pouvoirs Publics, organismes professionnels et familiaux et de tous les autres organismes exerçant leur autoritĂ© ou fonctionnant dans la circonscription de la FĂ©dĂ©ration. – Apporter les services nĂ©cessaires aux MFR et Ă  leur dĂ©veloppement ainsi qu’au dĂ©veloppement de l’éducation populaire en milieu rural et plus spĂ©cialement de l’éducation, de l’orientation, de la formation professionnelle, du perfectionnement, de la promotion sociale, de l’apprentissage, du recrutement et de la formation des cadres. – Mener et favoriser toutes autres actions intĂ©ressant le milieu rural. – Veiller au respect par les associations adhĂ©rentes des statuts types et des principes et mĂ©thodes dĂ©finis par l’Union Nationale des Maisons Familiales Rurales.
Onpeut dĂšs lors associer Ă  urbain des notions comme celles de villes, d’agglomĂ©rations, etc. Le milieu rural concerne les zones qui se situent en dehors des centres urbanisĂ©s. Ces zones prennent en compte la population, le territoire, et les diffĂ©rentes ressources des campagnes. C’est en milieu rural que de nombreuses matiĂšres
Les Maisons familiales rurales ont, dĂšs leur origine, voulu permettre Ă  chaque femme et Ă  chaque homme de rĂ©ussir non seulement leur dĂ©veloppement intellectuel ou leurs activitĂ©s professionnelles mais Ă©galement leur vie personnelle, familiale, culturelle ou sociale. Pour ce faire, les Maisons familiales orientent leur travail pour essayer de considĂ©rer la personne dans son prĂ©sent et son devenir, solliciter la responsabilitĂ©, donner des repĂšres, faire confiance, Ă©veiller la curiositĂ©, dĂ©velopper l’autonomie. Qu'est-ce qu'une MFR ? MAISON les Ă©lĂšves vivent ensemble, en internat, apprennent Ă  se connaĂźtre et participent Ă  la vie de l’établissement. Ce dernier reste Ă  taille humaine avec des effectifs rĂ©duits. FAMILIALE les parents sont responsables du fonctionnement de l’association et impliquĂ©s dans l’éducation de leur enfant. RURALE les structures MFR sont plus souvent situĂ©es au cƓur de l’espace rural. Elles s’impliquent ainsi dans le dĂ©veloppement des territoires. Quel est le statut des MFR ? Chaque Maison Familiale Rurale est une association loi 1901 qui rĂ©unit des familles mais aussi des professionnels, des Ă©lus et des responsables locaux. Ses objectifs principaux sont de concourir Ă  l’éducation, Ă  la formation par alternance des adolescents et des adultes, Ă  leur insertion professionnelle et de favoriser par lĂ  mĂȘme un dĂ©veloppement durable de leur territoire. Les MFR ont un projet prĂ©cis qui leur donne un cadre d’actions. QUELLE EST LA PEDAGOGIE DES MFR ? Les Maisons Familiales Rurales se caractĂ©risent par leur pĂ©dagogie originale et leur approche Ă©ducative singuliĂšre. Elles associent la formation gĂ©nĂ©rale et la formation professionnelle en Ă©troite relation avec les rĂ©alitĂ©s du terrain, l’accueil en internat et en petits groupes, le suivi personnalisĂ© des Ă©lĂšves, l’implication des parents et des entreprises, l’émergence du projet de chacun, le rĂŽle d’accompagnateur des formateurs. QUELS SONT LES OBJECTIFS DES MFR ? De former des jeunes ou des adultes De les accompagner vers une insertion sociale et professionnelle rĂ©ussie De favoriser un dĂ©veloppement durable des territoires oĂč elles sont implantĂ©es POURQUOI LES MFR SONT DES ECOLES DIFFERENTES ? En France, dans une Maison Familiale Rurale, on recense, en moyenne, 180 Ă©lĂšves qui ne sont pas tous prĂ©sents en mĂȘme temps du fait de l’alternance une partie des Ă©lĂšves sont en entreprise pendant que les autres sont Ă  l’école et 17 salariĂ©s. L’établissement compte environ 75 places en internat oĂč l’accompagnement Ă©ducatif est important. Les Ă©lĂšves sont suivis par des formateurs des moniteurs qui assurent diffĂ©rentes activitĂ©s enseignement, animation, visites de stage... LES FORMATIONS PROPOSEES DANS LES MFR SONT-ELLES RECONNUES ? Chaque Maison Familiale Rurale est un Ă©tablissement scolaire associatif qui propose des formations par alternance Ă  tous les niveaux de l’enseignement professionnel 4Ăšme, 3Ăšme, secondes, CAP, Bac Professionnel ou Technologique, BTS .... Les jeunes ou les adultes prĂ©sents dans les MFR sont Soit des Ă©lĂšves sous statut scolaire dĂ©pendant du MinistĂšre de l’Agriculture Soit des apprentis dans des formations de l’Éducation Nationale, jeunesses et sport, titre professionnel Soit encore des stagiaires de la formation professionnelle
Cen’est que dans un second temps, dans les annĂ©es 1980, que ces travaux d’histoire rurale ont rapprochĂ© la famille-souche de la « maison » telle qu’envisagĂ©e par LĂ©vi-Strauss. Encore celle-ci est-elle toujours restĂ©e Ă  l’arriĂšre-plan et peu utilisĂ©e expressĂ©ment. De maniĂšre assez symptomatique, l’introduction d’Isaac Chiva et de Joseph Goy aux Baronnies des PyrĂ©nĂ©es Souhaitez-vous vivre dans une maison avec une verdure luxuriante ? Ou la vie dans un appartement vous tente-t-elle ? Avant de vous dĂ©cider, il est important que vous arriviez Ă  faire la diffĂ©rence entre eux. Une maison est une construction indĂ©pendante tandis qu’un appartement fait partie d’une maison divisĂ©e en parties indĂ©pendantes. La disponibilitĂ© des espaces intĂ©rieurs et extĂ©rieursLes charges de locations et entretien du logementMaison ou appartement quel est le plus rentable en immobilier ?La possession d’un animal de compagnie et la vie privĂ©e La disponibilitĂ© des espaces intĂ©rieurs et extĂ©rieurs Une maison et un appartement ne prĂ©sentent pas la mĂȘme superficie. Les espaces d’une maison sont gĂ©nĂ©ralement plus grands que ceux d’un appartement. En effet, dans une maison, vous trouverez des Ă©tangs, un garage, une cave et mĂȘme un grenier. Il y a suffisamment d’espace pour amĂ©nager l’ensemble de ces piĂšces. Dans un appartement par contre, les espaces sont restreints. Il est rare de trouver un grenier, une cave, etc. Une maison possĂšde habituellement un espace extĂ©rieur. Cet espace est le plus souvent rĂ©servĂ© pour l’amĂ©nagement d’un jardin. Ainsi dans une maison, vos enfants ont la possibilitĂ© de jouer et de profiter d’un espace en plein air. En revanche, dans un appartement, les espaces extĂ©rieurs n’existent pas. Vos enfants doivent nĂ©cessairement se rendre dans un air ou un parc de jeu pour jouer en dehors du lieu d’habitation. Les charges de locations et entretien du logement La seconde diffĂ©rence entre une maison et un appartement se situe au niveau des charges de locations. Lorsque vous vivez dans une maison, les frais d’électricitĂ©, d’eau, de gaz, de chauffage sont Ă  votre entiĂšre responsabilitĂ©. Par contre, dans un appartement, vous ĂȘtes appelĂ© Ă  partager les charges de gardiennage, d’entretien d’espace, d’électricitĂ© et mĂȘme de chauffage. Vivre dans un appartement dans ce cas est plus bĂ©nĂ©fique que vivre dans une maison. Une maison peut ĂȘtre difficile Ă  entretenir. Les piĂšces Ă©tant grandes, vous avez l’entiĂšre responsabilitĂ© de les rendre propres. Les chambres, les sĂ©jours, la salle de bains, les espaces extĂ©rieurs
 doivent ĂȘtre entretenus par vous. De mĂȘme lorsqu’il faut rĂ©nover votre systĂšme Ă©lectrique par exemple, c’est Ă  vous de dĂ©bourser une importante somme. A contrario, dans un appartement, le mĂ©nage est plus facile. Les piĂšces Ă©tant restreintes, en une journĂ©e, vous pouvez terminer le mĂ©nage. Les frais concernant la rĂ©novation de l’appartement sont Ă  la charge du propriĂ©taire de l’appartement. Maison ou appartement quel est le plus rentable en immobilier ? La possession d’un animal de compagnie et la vie privĂ©e Lorsque vous dĂ©cidez de vivre dans un appartement, vous devriez savoir que certains propriĂ©taires n’autorisent pas les animaux de compagnie. Étant donnĂ© qu’il n’y a pas assez d’espace, il sera difficile que votre animal de compagnie soit Ă©panoui. Par contre, lorsque vous vivez dans une maison, vous ĂȘtes libre de possĂ©der un animal de compagnie. Si c’est le cas, il sera plus Ă©panoui, car il pourra se balader dans les grandes piĂšces et le jardin. Vivre dans une maison vous permet de protĂ©ger votre intimitĂ© et vous procure un maximum de confort. Si vous vivez par contre dans un appartement, la prĂ©sence de vos voisins peut constituer un frein Ă  votre mode de vie. Ils sont au courant de vos entrĂ©es et venues. La possibilitĂ© de les croiser dans les escaliers ou dans un ascenseur est Ă©levĂ©e. Votre vie privĂ©e peut ĂȘtre, de ce fait, exposĂ©e. Dansune Ă©conomie traditionnelle, les produits et les biens sont créés Ă  partir de traditions, de coutumes et de croyances. Les pays Ă  Ă©conomie traditionnelle utilisent le systĂšme de troc ou le commerce comme principale forme de monnaie. Ce type de systĂšme Ă©conomique se retrouve gĂ©nĂ©ralement en milieu rural ou en milieu agricole. PrĂ©sentation SAFER organisme rĂ©gional. Cet acronyme dĂ©signe SociĂ©tĂ© d’AmĂ©nagement Foncier et d’Etablissement Rural SAFER La SAFER doit en prioritĂ© Ɠuvrer Ă  la protection des espaces agricoles naturels et forestiers. Pour ce faire, cet organisme a la facultĂ© de se substituer aux Ă©ventuels acheteurs de terrains par son exercice de prĂ©emption. RĂ©fĂ©rence LĂ©gale Art. du Code Rural et de la PĂȘche Maritime< Principe La prĂ©emption s’exerce dans un cadre lĂ©gal, avec une motivation prĂ©cise, et requiert l’accord des Commissaires du Gouvernement siĂ©geant au Conseil d’Administration de toute SAFER. Par cette action/intervention, la SAFER suit un but favoriser en premier lieu le dĂ©veloppement des activitĂ©s agricoles. En second lieu, cette prĂ©emption est un outil permettant d’éviter de dĂ©naturer l’environnement transformer des terres agricoles en bĂątiment et de vendre Ă  des prix corrects. Le principe de la prĂ©emption est simple lorsqu’un propriĂ©taire personne physique ou moral souhaite cĂ©der ses biens immobiliers Ă  titre onĂ©reux ou gratuit, la SAFER doit en ĂȘtre informĂ©e par le cĂ©dant ou plus couramment par son notaire. A dĂ©faut d’information, il existe des sanctions pouvant bien entendu aller jusqu’à l’annulation de la vente. Biens susceptibles d’ĂȘtre prĂ©emptĂ©s Peuvent ainsi entrer dans le cadre de la prĂ©emption de la SAFER tous les biens mobiliers et immobiliers tels que bĂątiments d’habitation faisant partie d’une exploitation agricole, les bĂątiments d’exploitation agricoles ou Ă  vocation agricole attachĂ©s aux biens, les terrains nus ayant vocation agricole puisque classĂ©s par le document d’urbanisme communal en zone agricole ou naturelle ou dans les secteurs non urbanisĂ©s en l’absence de document d’urbanisme. La SAFER peut aussi prĂ©empter dans des cas plus spĂ©cifiques tel que sur l’usufruit ou la nue-propriĂ©tĂ© des biens Ă  usage agricole ou Ă  vocation agricole, elle peut enfin, acquĂ©rir la totalitĂ© de parts sociales de sociĂ©tĂ© Ă  objet d’exploitation agricole ou de propriĂ©tĂ© agricole avec pour objectif d’accueillir un exploitant. Limites au droit de prĂ©emption La SAFER ne peut cependant pas exercer son droit de prĂ©emption dans tous les cas. Ainsi, la SAFER ne peut pas prĂ©empter sur des biens d’une superficie infĂ©rieure Ă  2 500 mÂČ dans le cas des polycultures-Ă©levage et de 1 000 mÂČ dans le cas des cultures maraĂźchĂšres et fruitiĂšres et des zones viticoles. Mais la SAFER peut prĂ©empter, quel que soit la superficie, dans les zones agricoles ou les zones naturelles des POS ou PLU, dans les pĂ©rimĂštres de protection et de mise en valeur des espaces agricoles et naturels pĂ©ri-urbains ou les pĂ©rimĂštres d’amĂ©nagement foncier rural. Zone agricole aucune limite Zone naturelle des PLU Aucune limite Zone naturelle des POS Aucune limite Zone de polyculture la superficie doit ĂȘtre supĂ©rieure Ă  2500mÂČ Zone d’élevage la superficie doit ĂȘtre plus grande que 2500mÂČ Zone viticole la superficie doit ĂȘtre supĂ©rieure Ă  1000mÂČ Zone maraĂźchĂšre la superficie soit ĂȘtre supĂ©rieure Ă  1000mÂČ Elle ne le pourra pas non plus exercer son droit de prĂ©emption si l’acquĂ©reur est le preneur en place depuis au moins 3 ans. Il en est de mĂȘme si l’acquĂ©reur est un proche parent ou un des indivisaires suite au partage. La SAFER ne pourra pas prĂ©empter s’il s’agit d’un salariĂ© d’exploitation agricole, un aide familial ou un associĂ© d’exploitation si la surface ne dĂ©passe pas les seuils de contrĂŽle des structures. Le droit de prĂ©emption ne pourra pas ĂȘtre exercĂ© contre les fermiers Ă©vincĂ©s ni contre les agriculteurs expropriĂ©s, ni mĂȘme sur des biens compris dans un plan de cession d’une entreprise en redressement ou liquidation judiciaire, ou encore sur des biens destinĂ©s Ă  la construction ou Ă  l’amĂ©nagement industriel ou Ă  des carriĂšres. Enfin, Ă©chappent au droit de prĂ©emption les jardins familiaux infĂ©rieurs Ă  1 500 mÂČ et certaines surfaces boisĂ©es Article L. 143-4 du Code rural. Depuis la loi d’avenir Loi d’Avenir pour l’Agriculture, l’Alimentation et la ForĂȘt LAAF » du 13 octobre 2014, il est prĂ©vu Ă©galement que la SAFER ne pourra exercer son droit de prĂ©emption sur les parcelles classĂ©es en nature des bois et forĂȘts au cadastre ainsi que si un usufruitier souhaite acquĂ©rir la nue-propriĂ©tĂ© du bien ou qu’un nu-propriĂ©taire souhaite acquĂ©rir l’usufruit du bien. Les modalitĂ©s d’exercice Pour chaque type de transaction envisagĂ© ci-dessus, le notaire devra transmettre Ă  la SAFER un formulaire spĂ©cifique Ă  la cession article R141-2-1 du Code rural, spĂ©cifiant la nature et la localisation du bien, les noms et qualitĂ©s des parties ainsi que le prix de vente fixĂ©. Ces informations pourront ĂȘtre communiquĂ©es soit par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception soit sous forme Ă©lectronique. Cette communication des informations requises devra respecter un dĂ©lai de deux mois avant la date envisagĂ©e pour la cession. Par la suite, la SAFER bĂ©nĂ©ficiera d’un dĂ©lai de rĂ©ponse de deux mois Ă  compter de la rĂ©ception par voie postale ou Ă©lectronique pour exercer son droit de prĂ©emption. PassĂ© ce dĂ©lai, il est considĂ©rĂ© que son silence vaut renonciation Ă  ce droit. Il est important d’indiquer que le notaire a aujourd’hui une obligation d’information prĂ©alable il n’existe plus de diffĂ©renciation entre une simple notification et une DIA comme auparavant Art L141-1-1 et R+141-2-1 obligation gĂ©nĂ©rale d’information prĂ©alable. Lieu de situation des biensBiens soumis Ă  information prĂ©alableBiens non soumis Ă  information Sous POS/PLU Zones U/AU/NA – Ă  urbaniser Biens bĂątis ou pas Ă  usage agricole sur la totalitĂ© ou en partie de la surface cĂ©dĂ©e Biens sans usage agricole mutĂ©s avec des biens Ă  usage agricole = Notification de l’ensemble Biens sans usage agricole si cĂ©dĂ©s seuls tels que terrains Ă  bĂątir, immeubles, piscines, anciens bĂątiments agricoles rĂ©habilitĂ©s en gĂźtes
 Zones A/N du PLU – Zones NB, NC et ND du POS Tous les biens bĂątis ou non, peu importe l’usage prĂ©sent ou Ă  venir des biens. Sous Carte Communale En secteur de construction urbanisĂ© Biens bĂątis ou non Ă  usage agricole sur la totalitĂ© ou en partie de la surface cĂ©dĂ©e Biens sans usage agricole mutĂ©s avec des biens Ă  usage agricole = Notification de l’ensemble Biens sans usage agricole si cĂ©dĂ©s seuls tels que terrains Ă  bĂątir, immeubles, piscines, anciens bĂątiments agricoles rĂ©habilitĂ©s en gĂźtes
 Dans les secteurs oĂč les constructions ne sont pas admises = zones naturelles Biens bĂątis ou non, peu importe l’usage prĂ©sent ou Ă  venir des biens. RNU Secteur oĂč les constructions sont possibles Biens bĂątis ou non Ă  usage agricole sur la totalitĂ© ou en partie de la surface cĂ©dĂ©e. Biens sans usage agricole mutĂ©s avec des biens Ă  usage agricole = Notification de l’ensemble biens sans usage agricole si cĂ©dĂ©s seuls tels que terrains Ă  bĂątir, immeubles, piscines, anciens bĂątiments agricoles rĂ©habilitĂ©s en gĂźtes
 En dehors des parties urbanisĂ©es Tous les biens bĂątis ou non, peu importe l’usage prĂ©sent ou Ă  venir des biens. Concernant les formulaires envoyĂ©s, il en existe 4 avec des contenus variables, dans lesquels le notaire qualifiera la formalitĂ© Un formulaire A » relatif Ă  l’information dĂ©clarative des cessions Ă  titre onĂ©reux portant sur des biens mobiliers et/ou immobiliers ruraux Un formulaire B » relatif Ă  l’information dĂ©clarative des cessions Ă  titre onĂ©reux de parts ou actions de sociĂ©tĂ©s agricoles » Un formulaire C » relatif Ă  l’information dĂ©clarative des cessions Ă  titre gratuit portant sue des biens mobiliers et/ou immobiliers ruraux Un formulaire D » relatif Ă  l’information dĂ©clarative relative aux cessions Ă  titre gratuit de parts ou d’actions de sociĂ©tĂ©s agricoles Ainsi le notaire doit faire connaĂźtre Ă  la SAFER plusieurs informations Quant aux parties leurs noms, date de naissance, domicile, profession
 Quant au bien objet de la cession la nature du bien, la dĂ©signation cadastrale, la localisation
 Quant Ă  l’opĂ©ration le prix de vente, les conditions Doit s’ajouter Ă  cette information auprĂšs de la SAFER une information au client le notaire a une obligation d’informer ses clients. En pratique il devra rappeler aux parties le dispositif d’information et devra indiquer dans l’acte que ces dispositions ont Ă©tĂ© observĂ©es. Conclusion Les SAFER sont donc investies d’une mission d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral concernant le foncier agricole et rural, qu’elles exercent grĂące au droit de prĂ©empter que leur accorde la loi. Rappelons que pour exercer ce droit de prĂ©emption la SAFER rĂ©gionale compĂ©tente devra ĂȘtre informĂ©e de tout changement de propriĂ©taire par le notaire cette information est obligatoire, le notaire ne pourra s’en acquitter. Il est Ă  noter que le droit de prĂ©emption des SAFER peut ĂȘtre toutefois mis en Ă©chec au cas d’exercice d’un droit de prĂ©emption prioritaire ou d’un droit prĂ©fĂ©rentiel
 vous renseigne Par le biais d’une demande de droit de prĂ©emption, nos experts Preventimmo vous indiquent dans quel cas le droit de prĂ©emption de la SAFER est susceptible de s’appliquer. Cas gĂ©nĂ©raux DĂšs que vos parcelles se situent dans les cas suivants, le droit de prĂ©emption de la SAFER vous sera notifiĂ© En zones naturelles ou agricoles des documents d’urbanisme type PLU et POS zones NC et ND des POS ou bien zones N et A des PLU En zones de pĂ©rimĂštres d’opĂ©rations d’amĂ©nagement foncier rural entre les dates d’ouverture et de fermeture des opĂ©rations En zones agricoles protĂ©gĂ©es Selon le classement constructible ou inconstructible de la parcelle en carte communale chaque SAFER fixe ses propres rĂšgles dans ces cas, il n’existe pas de rĂšgles gĂ©nĂ©rales Cas spĂ©cifiques DĂšs que vos parcelles se situent dans les cas suivants, le droit de prĂ©emption de la SAFER vous sera indiquĂ© en zone urbaine il ne devra ĂȘtre purgĂ© qu’en cas d’activitĂ© ou de vocation agricole pour le terrain Selon les conditions de chaque SAFER si le seuil relatif Ă  la superficie minimum exigĂ© est atteint En cas de parcelles enclavĂ©es au sens de l’article 682 du Code Civil relatif a droit de passage Dans ces cas prĂ©cis il s’agira d’une simple indication sachant que nos experts n’ont pas forcĂ©ment la connaissance de la destination du terrain, ceux-ci peuvent vous communiquer qu’un droit de prĂ©emption de la SAFER peut s’appliquer Ă  condition qu’une vocation agricole soit exercĂ©e Ă  ce moment-lĂ  les experts vous feront part qu’ils n’ont pas la connaissance nĂ©cessaire, ce sera Ă  vous de vĂ©rifier de l’usage ou de la vocation agricole du terrain. Quest ce qu’une animation Ă  la M.F.R ? A la Maison Familiale et Rurale, des animatrices sont prĂ©sentes tous les soirs pour organiser des veillĂ©es. Ces animations sont variĂ©es selon les semaines. Elles permettent aux jeunes de se dĂ©tendre, de dĂ©couvrir de nouvelles choses et de communiquer avec l’ensemble des Ă©lĂšves. SOIREE TWISTER SOIREE HYPNOSE La scĂšne se passe pendant les 90 ans de la grand-mĂšre. Une centaine de personnes, quatre gĂ©nĂ©rations et plusieurs branches de la famille sont rĂ©unies pour l'occasion. Un diaporama est projetĂ© sur grand Ă©cran. Photo aprĂšs photo, dĂ©filent les images de rĂ©unions de famille, des cĂ©lĂ©brations, et bien sĂ»r les portraits des proches disparus
 Le grand-pĂšre emportĂ© quelques annĂ©es plus tĂŽt, l'oncle fauchĂ© dans un accident de voiture, la tante dĂ©cĂ©dĂ©e prĂ©maturĂ©ment
 À chaque portrait, les applaudissements de ceux qui les ont connus. Puis au milieu de ses figures familiales apparaĂźt l'image d'une grande maison jaune aux volets verts. Tonnerre d'applaudissement suivi d'une standing-ovation. Il aura suffi de cette seule image de la maison familiale pour faire vibrer Ă  l'unisson toutes les gĂ©nĂ©rations en membre de la familleCar une maison est bien plus qu'un simple patrimoine matĂ©riel. Il suffit de voir le vocabulaire qui lui est consacrĂ© pour se convaincre qu'elle fait figure d'ĂȘtre vivant. Ne dit-on pas des maisons qu'elles ont une Ăąme ? Ne portent-elles pas officiellement un nom ? Ne fĂȘte-t-on pas parfois leur anniversaire ? Et si, sur le plan affectif, la maison agissait comme un membre de la famille Ă  part entiĂšre ? Alberto Eiguer, psychanalyste et auteur de L'inconscient de la maison Dunod, tĂ©moigne de la puissance affective d'une maison. Lors d'un entretien clinique, dans le cas d'un trouble psychologique, on demande aux patients s'ils n'ont pas vĂ©cu un dĂ©mĂ©nagement ou la perte d'une maison avant l'apparition des symptĂŽmes dĂ©clencheurs. »Pour Christine Ulivucci, psychologue trans-gĂ©nĂ©rationnelle et auteur de PsychogĂ©nĂ©alogie des lieux de vie Payot, la perte d'une maison renvoie au passage du temps, Ă  la sĂ©paration avec l'enfance, Ă  une dĂ©sinscription dans la lignĂ©e, Ă  quelque chose Ă  laquelle on ne pourra plus revenir ». En la quittant, certains gardent en souvenir ses plans avec parfois le fantasme de la reconstruire un jour Ă  l'identique, d'autres retournent rĂ©guliĂšrement sur les lieux comme en pĂšlerinage, d'autres encore demeurent longtemps dans l'incapacitĂ© de repasser devant. Le coeur du roman familialPas besoin d'un chĂąteau en VendĂ©e ou d'un manoir du xviie siĂšcle pour accĂ©der au statut de maison de famille. Ce qui la distingue d'une simple rĂ©sidence secondaire, ce sont avant tout les souvenirs qui y sont partagĂ©s, la mythologie familiale qui s'y est constituĂ©e, les petits rituels qui s'y sont créés. Pour Christine Ulivucci, une maison de famille implique un vĂ©cu. Elle est liĂ©e Ă  l'origine, Ă  la filiation, Ă  une inscription dans la famille sur une ou plusieurs gĂ©nĂ©rations. C'est le lieu dans lequel se construit le rĂ©cit familial, quelque chose que l'on peut mettre en commun. MĂȘme si ce rĂ©cit est fallacieux et peut parfois enfermer, il permet aussi une certaine pĂ©rennitĂ© et stabilitĂ© ». Ce roman familial est le coeur mĂȘme de sa fonction, selon Alberto Eiguer Elle est le lieu oĂč se raconter des histoires, crĂ©er des lĂ©gendes, son rĂŽle est de rassembler pour raconter, que les histoires soient dĂ©formĂ©es ou pas. »Galerie de portraitsDes histoires en commun, LĂ©o Dancilleux et ses dix cousins en ont Ă  revendre. Ils viennent de cĂ©der Condat, leur demeure du Limousin, dans la famille depuis plus de 150 ans et tĂ©moin indĂ©fectible de leur jeunesse. À Condat, ils ont partagĂ© les mĂȘmes souvenirs, les mĂȘmes sons, les mĂȘmes sensations, voire les mĂȘmes expressions. Le fameux Raboullez vos auges ! » de la grand-mĂšre s'est transmis sur trois gĂ©nĂ©rations. C'est Ă  travers les portraits ornant les murs qu'ils ont appris l'histoire de leurs ancĂȘtres. Pour qu'une maison devienne une maison familiale il faut y laisser des archives, qu'elle puisse raconter une histoire, qu'il y traĂźne de vieilles photos, de vieux objets
 Mais Ă  l'Ăšre du numĂ©rique, y aura-t-il encore des photos qui traĂźneront dans les maisons ? » se demande LĂ©o, qui simultanĂ©ment Ă  la vente du Limousin et Ă  la naissance de son premier petit-fils a achetĂ© une longĂšre dans le Vexin. J'espĂšre qu'avec le temps elle deviendra Ă  son tour une maison de famille. Mes petits-enfants y trouveront peut-ĂȘtre mes livres, mes tableaux, mes vinyles
 Mais rĂ©ussira-t-on Ă  crĂ©er un corpus pour constituer une histoire ? Mon petit-fils du haut de ses 2 ans a dĂ©jĂ  ses petits rituels
 »Trois gĂ©nĂ©rationsElvia, 37 ans, est petite-fille d'exilĂ©s espagnols qui ont fui la dictature. Sa maison dans les PyrĂ©nĂ©es orientales est le seul lieu qui subsiste de l'histoire familiale. Au dĂ©part conçue pour la retraite de ses grands-parents, elle est devenue une vĂ©ritable maison de famille Ă  l'arrivĂ©e de la troisiĂšme gĂ©nĂ©ration dont fait partie Elvia. Mes parents Ă©taient dĂ©jĂ  adultes quand mes grands-parents ont construit la maison. Ils n'ont pas le mĂȘme lien Ă©motionnel que nous avons mes cousins et moi. Depuis notre enfance, on s'y retrouvait quitte Ă  s'entasser Ă  18 ou Ă  planter une tente dans le jardin. »Car, de l'avis gĂ©nĂ©ral, ce lien viscĂ©ral Ă  la maison se tisse dans l'enfance. Une fois créé, il se resserre et se desserre en fonction des Ăąges, des envies d'ailleurs et revient souvent en force Ă  la naissance du premier enfant. Ce lien spĂ©cial s'est manifestĂ© Ă  la naissance de mes enfants. L'un de mes premiers rĂ©flexes a Ă©tĂ© de les emmener encore nourrisson dans la maison. Je ne sais pas trop pourquoi mais c'Ă©tait un besoin. » Des prĂ©sentations officielles en somme, un peu comme on viendrait prĂ©senter son enfant Ă  un aĂŻeul
Un sentiment de sĂ©curitĂ©C'est dans cette petite maison sans prĂ©tention qu'Elvia et ses cousins ont dĂ©veloppĂ© des valeurs communes, comme le goĂ»t de la nature et de la libertĂ© Plus que la maison, c'est le site dans lequel elle est situĂ©e qui a Ă©tĂ© fondateur. On y a goĂ»tĂ© Ă  la nature, Ă  la libertĂ© et Ă  l'autonomie la plus totale. Ces valeurs sont maintenant ancrĂ©es en nous. »À force de s'y retrouver toutes les vacances, LĂ©o et ses cousins eux aussi ont partagĂ© au fil des annĂ©es les mĂȘmes valeurs de solidaritĂ©, de fidĂ©litĂ© et de sens du partage. Ils ne les auraient peut-ĂȘtre pas en commun sans ce lieu de retrouvailles. LĂ©o en est certain Tout aurait Ă©tĂ© diffĂ©rent sans cette maison. »Pour la psychologue Christine Ulivucci, celui qui a une maison de famille a certainement un sentiment de sĂ©curitĂ© supĂ©rieur Ă  celui qui n'en a pas. MĂȘme si on n'y est pas, on sait qu'elle existe, elle est un peu le symbole que la famille aussi existe ».Au mĂȘme titre qu'on cĂ©lĂšbre les Ăąges d'un parent ou d'un proche, les familles de LĂ©o et Elvia ont fĂȘtĂ© l'anniversaire de leur maison en grande pompe. Pour ses 150 ans, Condat a Ă©tĂ© le théùtre d'un grand bal costumĂ©, hommage Ă  un ancĂȘtre par alliance, Hector CrĂ©mieux, librettiste d'OrphĂ©e aux Enfers, dont les partitions envahissaient la bibliothĂšque de Condat. Il y a dix ans, dans une salle des fĂȘtes du village d'Eus, la famille d'Elvia et une centaine de convives, cĂ©lĂ©braient les 30 ans de la maison. Nous avions rĂ©uni tous les proches qui l'avaient frĂ©quentĂ©. » Le prochain anniversaire est dĂ©jĂ  Ă  l'ordre du acte de gĂ©nĂ©rositĂ©VĂ©ronique vient d'une famille nombreuse originaire du Pas-de-Calais. Les maisons familiales, elle connaĂźt ! Et elle en a passĂ© des moments du cĂŽtĂ© de sa mĂšre, comme du cĂŽtĂ© de son pĂšre Quand on fait la dĂ©marche de garder une maison familiale c'est un vĂ©ritable acte de gĂ©nĂ©rositĂ©, c'est parce qu'on est animĂ© par la valeur accueil. DerriĂšre une maison de famille, il faut la volontĂ© de rassembler. C'est le choix d'un mode de vie. »Pour que cela fonctionne, il faut donc une Ăąme fĂ©dĂ©ratrice mais Ă©galement une bonne capacitĂ© d'adaptation car Ă  chaque fois qu'on met les pieds dans la maison, mĂȘme Ă  l'Ăąge adulte, c'est toute sa place dans la fratrie qui se rejoue Ă  chaque sĂ©jour. C'est toujours la mĂȘme histoire. Chacun rĂ©affirme sa place. En mĂȘme temps, c'est aussi l'occasion de mesurer Ă  quel point on a Ă©voluĂ© ! » plaisante VĂ©ronique avant de poursuivre Si cette maison a toujours Ă©tĂ© un lieu de ressourcement par son environnement, paradoxalement, enfant, cela n'a pas toujours Ă©tĂ© le lieu oĂč je me suis sentie le plus exister. »Se crĂ©er des racinesSi certains s'inscrivent dans l'histoire d'une maison, d'autres cherchent Ă  crĂ©er leur histoire Ă  partir de zĂ©ro. On constate que ceux qui cherchent Ă  fonder une maison de famille sont souvent ceux qui ont en ont vĂ©cu l'expĂ©rience Ă©tant enfant. Il y a un cĂŽtĂ© nostalgique. Souvent ce sont de jeunes couples autour de 35 ans qui viennent d'avoir un enfant qui se mettent Ă  rĂȘver d'une maison. Ils veulent offrir Ă  leurs enfants cet enracinement et cet attachement Ă  un lieu », constate Eric Chatry, cofondateur de Je RĂȘve d'une Maison, un site immobilier au dĂ©part spĂ©cialisĂ© dans les rĂ©sidences secondaires. Pourtant les raisons plaidant en leur dĂ©faveur sont nombreuses - gouffre financier, fiscalitĂ©, fĂącheries, Ă©loignement gĂ©ographique
 -, si bien qu'elles ont du mal Ă  trouver repreneur. Un cousin de LĂ©o a rĂ©ussi Ă  garder les granges de Condat. Dans la famille de VĂ©ronique, la vente n'est encore pas Ă  l'ordre du jour mais ils sont dĂ©jĂ  quelques-uns Ă  avoir pris racine ailleurs. Quant Ă  Elvia, la question ne se pose mĂȘme pas C'est inconcevable qu'elle disparaisse. Ce n'est pas une option. Cette maison est une Ă©vidence. Elle fait partie de la famille. »Un besoin de rĂ©inventionÀ l'Ăšre de la globalisation, du dĂ©veloppement du tourisme et de la mobilitĂ©, la maison familiale ne serait-elle pas devenue anachronique ? Le marchĂ© de la rĂ©sidence secondaire a beau ĂȘtre en baisse, les gĂźtes ruraux, hĂŽtels et autres rĂ©sidences de vacances revendiquant l'esprit maison de famille » pullulent, preuve que ce fantasme est encore bien prĂ©sent dans nos imaginaires. On constate que les gens continuent d'acheter des maisons dans lesquelles se rassembler. La question de l'ĂȘtre ensemble et de l'inscription dans un groupe social est toujours aussi importante. Ce qui a changĂ© c'est la notion d'ĂȘtre ensemble qui est peut-ĂȘtre moins connotĂ©e famille et davantage tournĂ©e vers le cercle amical », analyse Christine Ulivucci. Fini les familles de 6 enfants et les cousinades Ă  50, la notion de tribu implique dĂ©sormais amis, couples Ă©clatĂ©s, familles recomposĂ©es
 Pour s'adapter et assurer la pĂ©rennitĂ© de ces points d'ancrage, les maisons ont sans doute besoin de se rĂ©inventer. C'est de ce postulat que sont partis Eric Chatry et StĂ©phane Buthaud quand ils ont créé le concept de Je RĂȘve d'une Maison. L'idĂ©e est partie de la frustration des gens de ne pas avoir cette dimension d'enracinement. Nombre d'entre eux travaillent Ă  l'Ă©tranger et ont besoin d'un point de ralliement. Par ailleurs, je m'intĂ©ressais beaucoup Ă  l'Ă©conomie collaborative. Aujourd'hui, ce qui compte, c'est l'usage et non la possession », dĂ©clare Eric Chatry. Nouveaux modĂšlesSachant qu'en France, le taux d'occupation des rĂ©sidences secondaires est d'environ trente-cinq jours par an, soit seulement 10% du temps, les deux associĂ©s avaient imaginĂ© un modĂšle de maison en temps partagĂ© entre Ă  deux, trois ou quatre familles. Depuis quelques annĂ©es nous assistons Ă  une inversion autour de la rĂ©sidence secondaire, celle-ci s'inscrivant dans la continuitĂ© alors que la rĂ©sidence principale est plus volatile en fonction des changements de travail et des dĂ©mĂ©nagements successifs. La maison de famille est vue comme le socle qui offrira une continuitĂ© dans la vie. »La mobilitĂ©, le tĂ©lĂ©travail, l'allongement de l'espĂ©rance de vie, le besoin de dĂ©connexion sont autant d'Ă©volutions qui pourraient offrir une nouvelle vie aux maisons de famille. Le besoin de s'ancrer pendant un mois dans le Berry fait sens quand on est toute l'annĂ©e entre Singapour ou Hong Kong. Elles deviennent non seulement des lieux de ralliement mais offrent du temps de qualitĂ© inscrit dans les nouveaux modes de vies de mobilitĂ© des CSP + », poursuit l'expert. Si la formule de la maison partagĂ©e a bien fonctionnĂ©, elle Ă©tait bien trop chronophage et les deux associĂ©s ont prĂ©fĂ©rĂ© se recentrer sur le marchĂ© de la rĂ©sidence principale. On y reviendra peut-ĂȘtre. On avait dix ans d'avance mais la tendance est bien lĂ . Prenez par exemple le succĂšs d'Airbnb ! Il y a quinze ans, qui aurait imaginĂ© abandonner sa maison Ă  un inconnu ? »L'indivision heureuseSouvent la solution par dĂ©faut lors d'une succession, l'indivision peut se transformer en source de conflits. Quelques conseils pour garder une maison en Ă©vitant les fĂącheries. Si la vente n'est pas Ă  l'ordre du jour, fixer les rĂšgles devant notaire en signant une convention d'indivision, d'une durĂ©e maximale de cinq ans, qui fixe les droits et devoirs de chacun et permet d'anticiper les modalitĂ©s de sortie d'un indivisaire. DĂ©signer un gĂ©rant pour les actes de gestion un compte bancaire commun pour les frais d'entretien alimentĂ© la durĂ©e, les jours d'occupation et les tĂąches de grĂ© des pagesLa maison - d'habitation ou de famille » - a une place importante dans la littĂ©rature française. À lire ou Ă  relire Du cĂŽtĂ© de chez Swann, Marcel Proust. La maison de la tante LĂ©onie, oĂč est nĂ©e la fameuse madeleine de Proust. La maison de l'Ă©tĂ©, Patrick Cauvin. Un manoir Ă  Saumur. Les rires, les repas, les souvenirs accumulĂ©s au fil des Ă©tĂ©s et de la douceur angevine. Avec vue sur la mer, Didier Decoin. J'ai Ă©cris ce livre pour dire que je n'habite pas une maison mais que j'ai Ă©tĂ© habitĂ© par elle », explique l'auteur. Tout est dit. Maisons de famille, Denis Tillinac. Une maison oĂč le narrateur en crise vient se ressourcer et se retrouver. Maison mĂšre, Catherine ClĂ©ment. L'auteur y Ă©voque son ancienne demeure, son histoire, les souvenirs qui s'y rapportent. Trouvezune magnifique rĂ©sidence senior sĂ©curisĂ©e pour seniors autonomes. Sur cette page, vous trouverez toutes les informations dont vous avez besoin pour comprendre ce qu’est une rĂ©sidence senior. Aussi, ne manquez pas de lire notre guide complet gratuit pour bien choisir votre rĂ©sidence senior. Enfin, en cliquant sur le bouton ci Par Bercy Infos, le 27/07/2020 - Aides publiques et financements Envie de quitter la ville pour implanter votre activitĂ© Ă  la campagne ? Si vous vous installez dans une zone de revitalisation rurale ZRR, vous pouvez bĂ©nĂ©ficier d'un rĂ©gime temporaire d'exonĂ©rations fiscales et d'exonĂ©rations de cotisations sociales sous certaines conditions. Explications. Ce sujet vous intĂ©resse ? Chaque jeudi avec la lettre Bercy infos Entreprises, recevez les toutes les derniĂšres actus fiscales, comptables RH et financiĂšres
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MAF de la Vienne plaquette cliquez pour voir toutes les pages 2008 CrĂ©ation des maisons d’accueil Ă  Pressac et Availles Limouzine source Au cours de l’étĂ© dernier, l’association familiale d’accueil de la Vienne AFA 86 avait dĂ©posĂ© un dossier de demande de crĂ©ation des maisons d’accueil familial Accueil familial Mode d’accueil alternatif au maintien Ă  domicile et au placement en Ă©tablissement spĂ©cialisĂ© les personnes handicapĂ©es ou ĂągĂ©es sont prises en charge au domicile de particuliers agréés et contrĂŽlĂ©s par les conseils dĂ©partementaux ou par des Ă©tablissements de santĂ© mentale. pour des personnes adultes handicapĂ©s ou des personnes ĂągĂ©es rĂ©alisĂ©es Ă  Pressac et Ă  Availles Limousine. >>> Maison d’accueil de Pressac En ce qui concerne la maison d’accueil de Pressac, le coĂ»t total du projet est de 310 000 €. Il s’agit de l’amĂ©nagement d’un bĂątiment situĂ© rue du bois de la Jarte Ă  Pressac pour l’accueil de trois personnes handicapĂ©es ou ĂągĂ©es et d’un accueillant familial. >>> Maison d’accueil d’Availles Limousine En ce qui concerne la maison d’accueil d’Availles Limousine, le coĂ»t total du projet est de 662 000 €. Il s’agit de l’amĂ©nagement d’un bĂątiment situĂ© 16 place de la mairie Ă  Availles Limousine pour l’accueil de six personnes handicapĂ©es ou ĂągĂ©es et de deux accueillants familiaux accueilant familialaccueillants familiaux Agréés pour prendre en charge Ă  leur domicile des personnes ĂągĂ©es ou handicapĂ©es adultes n’appartenant pas Ă  leur propre famille, les accueillants familiaux proposent une alternative aux placements en Ă©tablissements spĂ©cialisĂ©s. . Le 4 juillet dernier, le Conseil gĂ©nĂ©ral avait donnĂ©, un avis de principe favorable Ă  l’octroi de subventions pour la rĂ©alisation de ces deux projets de maisons d’accueil. Je suis heureux de vous annoncer que lors de la commission permanente du 1er dĂ©cembre dernier, l’AssemblĂ©e DĂ©partementale a accordĂ© pour chacun des deux projets de l’AFA 86 une aide de 25 000 €. Le canton d’Availles Limouzine se voit ainsi dotĂ© de deux structures d’accueil supplĂ©mentaires Ă  l’attention des personnes ĂągĂ©es et handicapĂ©es. Roland Debiais 2011 - Mouterre-Silly le presbytĂšre rĂ©habilitĂ© en maison d’accueil familial. 12 dĂ©cembre 2011 - source Samedi 10 dĂ©cembre, Jacques Varennes, maire de Mouterre-Silly avait invitĂ© les Ă©lus du Nord Vienne pour le lancement des travaux de rĂ©habilitation de l’ancien presbytĂšre en maison d’accueil familial. Dans le cadre du plan de gĂ©rontologie du dĂ©partement de la Vienne, le projet de Mouterre-Silly viendra complĂ©ter le dispositif de maisons d’accueil familial destinĂ©es Ă  accueillir des personnes ĂągĂ©es isolĂ©es ou des personnes adultes handicapĂ©es. Ce service qu’a voulu mettre en place le Conseil GĂ©nĂ©ral est destinĂ© Ă  rĂ©pondre aux besoins d’offrir une possibilitĂ© d’accueil Ă  mi-chemin du foyer d’accueil et de l’Ehpad. Les maires des communes de Buxeuil, de La Roche Rigault, et Monts sur Guesnes initiateurs de projets identiques dans leur propre commune Ă©taient prĂ©sents pour apporter leur soutien au maire de Mouterre-Silly qui a dĂ©cidĂ© de se lancer dans l’aventure. L’ancien presbytĂšre laissĂ© vacant aprĂšs avoir Ă©tĂ© utilisĂ© comme lieu d’accueil des aĂźnĂ©s ruraux puis louĂ© comme logement sera rĂ©habilitĂ© pour y amĂ©nager un appartement pour un couple d’accueillant et trois chambres pour trois pensionnaires, personnes ĂągĂ©es ou Ă  mobilitĂ© rĂ©duite. Cette dĂ©cision a Ă©tĂ© prise par le conseil municipal pour sauvegarder un patrimoine qui se dĂ©gradait. CrĂ©ation d’un emploi et demi non dĂ©localisable , en effet le personnel accueillant sera sous statut de fonctionnaire territorial sous contrat. ... Le gros effort porte sur la transformation du presbytĂšre en Maison d’accueil familial. A cet effet, Bruno Belin rappelle le plan prĂ©voyait que 8 communes accueillent ces maisons, seulement 5 ou 6 ont acceptĂ©, il faut saluer leur volontĂ© ». Source - 4 fĂ©vrier 2012 2011 - Une maison d’accueil familial Ă  Buxeuil. source 2 dĂ©cembre 2011 Vendredi 2 dĂ©cembre en fin d’aprĂšs-midi, sous la houlette de Dominique BOIREAU, maire de Buxeuil, et en prĂ©sence de Jean-Pierre Abelin, dĂ©putĂ©, de Bruno Belin, reprĂ©sentant le prĂ©sident du Conseil GĂ©nĂ©ral, l’ensemble des Ă©lus de la communautĂ© de communes prĂ©sents ont, chacun leur tour, mis la main Ă  la truelle pour poser la premiĂšre pierre de la future maison d’accueil familial de Buxeuil. Inscrite dans le plan de gĂ©rontologie du dĂ©partement de la Vienne, cette maison d’accueil familial d’un concept nouveau vient complĂ©ter une offre entre le foyer logement et l’EHPAD pour y accueillir des personnes ĂągĂ©es ou des adultes handicapĂ©s isolĂ©s qui souhaitent demeurer sur leur lieu de vie sans ĂȘtre dĂ©racinĂ©s. JumelĂ©e, chaque maison pourra accueillir jusqu’à trois personnes par une famille accueillante formĂ©e, dans un cadre convivial et Ă  dimension humaine. Cette maison rĂ©pond Ă  un besoin de proximitĂ© et permet de retarder la dĂ©pendance en Ă©vitant l’isolement en recrĂ©ant une cellule familiale. Son ouverture est programmĂ©e pour fin 2012 dĂ©but 2013. 2012 - Mouterre-Silly - Maisons d’accueil les travaux avancent 7 avril 2012 - source Une rĂ©union de chantier a rĂ©uni tout derniĂšrement Bruno Belin, Jacques Varennes maire de Mouterre-Silly et James Garreau maire de La Roche-Rigault, des Ă©lus ainsi que les services du conseil gĂ©nĂ©ral afin de faire le point des travaux engagĂ©s au niveau des maisons d’accueil familial. Huit projets sont actuellement Ă  l’ordre du jour, sur les communes de Mouterre-Silly, La Roche-Rigault, Ceaux-en-Loudun, ainsi que deux autres Ă  Buxeuil, deux Ă  Surin et une Ă  Brux. Le principe est de crĂ©er un habitat pour une famille agréée qui accueillerait trois rĂ©sidants ĂągĂ©s. La structure comporte l’appartement de la famille d’accueil famille d'accueil Terme dĂ©suet et imprĂ©cis - dĂ©signant encore des assistants familiaux accueillant des enfants ou des jeunes majeurs sous mesure de protection de l’enfance. - remplacĂ©, concernant l’accueil d’adultes ĂągĂ©s ou handicapĂ©s, par l’appellation accueillant familial ; "La personne ou le couple agréé est dĂ©nommĂ© accueillant familial" Loi n° 2002-73 du 17 janvier 2002, article 51. , une chambre avec sanitaire pour chaque accueilli ainsi qu’un studio pour une personne qui viendrait en remplacement occasionnel de la famille et une piĂšce de vie qui permet de rĂ©unir tout le monde. Et sur les deux sites du Nord Vienne, chacun a pu constater que les travaux Ă©voluent correctement, puisque la cure, en cours de transformation Ă  Mouterre-Silly devrait ĂȘtre opĂ©rationnelle en dĂ©cembre 2012, comme l’ancienne Ă©cole de la BrandaliĂšre reconvertie elle aussi en maison d’accueil familial. Quant Ă  Ceaux-en-Loudun, les Ă©tudes se poursuivent. Autour des projets, les choses aussi se mettent en place, puisque les communes ont dĂ©cidĂ© de s’allier pour crĂ©er un groupement de coopĂ©ration mĂ©dico-social qui permettra la mutualisation, entre autre, du personnel. Il sera l’employeur des accueillants et c’est lui aussi qui fera appel Ă  un prestataire de gestion pour le recrutement des familles dont il assurera la gestion administrative. L’administrateur en sera Jacques Varennes, maire de Mouterre-Silly, Mme Chaton responsable de la trĂ©sorerie loudunaise, en sera l’agent comptable. Ceaux-en-loudun - Oui Ă  la maison d’accueil familial 26 avril 2012 - source Lors du dernier conseil municipal de la commune, les Ă©lus avaient une rĂ©ponse importante Ă  apporter vis-Ă -vis du projet de maison d’accueil familial qui leur Ă©tait proposĂ©. C’est Bruno Belin en personne, accompagnĂ© de la responsable du projet au conseil gĂ©nĂ©ral, qui est venu prĂ©senter le groupement de coopĂ©ration mĂ©dico-social auquel il Ă©tait demandĂ© au conseil d’adhĂ©rer. Il faut que le groupement soit constituĂ© pour avancer », explique Bruno Belin. Ce groupement, qui sera le premier Ă  se lancer, s’appellera Accueil familial en Vienne » et rĂ©unira donc les huit maisons d’accueil familial MAF MAF Maisons gĂ©nĂ©ralement gĂ©rĂ©es par des groupements de CoopĂ©ration Sociale et MĂ©dico-Sociale permettant le regroupement de plusieurs accueillants familiaux agréés. du dĂ©partement. Il sera chargĂ© d’assurer la gestion administrative et les charges de fonctionnement des MAF, il produira toutes les factures en direction de la personne accueillie, versera le salaire de l’accueillant ou de son remplaçant et facturera le loyer, une prestation de gestion qui devrait se monter Ă  3 € par jour et par personne accueillie. En contrepartie de son adhĂ©sion, les communes verseront, en guise de participation au capital, 500 € par lit gĂ©rĂ© sur la commune, une participation qui restera acquise par le groupement pour la durĂ©e du bail, soit 18 ans. La commune percevra, quant Ă  elle, la taxe d’habitation, deux emplois publics, non dĂ©localisables sont créés et les accueillis peuvent rester dans leur commune. Unanimement le conseil a donnĂ© son accord pour adhĂ©rer au groupement et la commune va donc poursuivre son projet d’installation d’une maison dans l’actuel presbytĂšre, qui devrait se libĂ©rer prochainement. Son ouverture ne devrait pas se faire avant le 4e trimestre 2013. Quant au projet en lui-mĂȘme, les candidats retenus comme accueillants devront suivre une formation de six semaines et obtiendront directement un agrĂ©ment pour trois personnes. Et les rĂ©unions se poursuivent afin de rĂ©soudre les diffĂ©rents problĂšmes qui permettront de pouvoir ouvrir 50 maisons dans les 10 ans » ainsi que le souhaite Bruno Belin. 27 juillet 2012 une offre d’emploi parmi d’autres PĂŽle emploi - NumĂ©ro d’offre 797839Q - actualisĂ©e le 26/07/12 Accueillant familial/Accueillante familiale auprĂšs d’adultes MĂ©tier du ROME K1302 - Assistance auprĂšs d’adultes VOUS ASSISTEZ 3 PERSONNES DANS L’ACCOMPLISSEMENT DES ACTES DE LA VIE QUOTIDIENNE TOILETTE.., DES TRAVAUX MENAGERS. VOUS GARANTISSEZ LA PROTECTION DE LA SANTE, LA SECURITE, LE BIEN-ETRE DES ACCUEILLIS. AVEC VOTRE FAMILLE, VOUS OCCUPEZ UN LOGEMENT INDEPENDANT ADAPTE, EN LOCATION Lieu de travail 86 - MOUTERRE-SILLY OU LA ROCHE RIGAULT Type de contrat CONTRAT A DUREE INDETERMINEE Nature d’offre CONTRAT DE TRAVAIL ExpĂ©rience DEBUTANT ACCEPTE FORMATION DE 6 SEMAINES EN OCTOBRE Qualification EmployĂ© qualifiĂ© Salaire indicatif 650NET/PERSONNE ACCUEILLIE+INDEMNITE DurĂ©e hebdomadaire de travail 56H HEBDO PRESENCE PERMANENTE +107 DĂ©placements Taille de l’entreprise 10 A 19 SALARIES Secteur d’activitĂ© TUTELLE ACTIVITES ECONOMIQUES 650 € net/mois/personne accueillie ? En fait 258 journĂ©es d’accueil par an = en moyenne, 21,5 jours d’accueil par mois pour un salaire net de 450 € par personne accueillie, incluant 10% de congĂ©s payĂ©s congĂ©s payĂ©s Les accueillants familiaux "de grĂ© Ă  grĂ©" sont employĂ©s par des particuliers les personnes accueillies. Pendant leurs congĂ©s, ils n’ont donc pas droit au maintien de leur salaire. En compensation, toute heure travaillĂ©e y compris les heures de sujĂ©tions particuliĂšres doit ĂȘtre majorĂ©e d’une prime de 10% pour congĂ©s payĂ©s. ! pour arriver Ă  650 € net/mois, il faut y ajouter 3,2 MG de sujĂ©tions particuliĂšres sujĂ©tions particuliĂšres L’indemnitĂ© en cas de sujĂ©tions particuliĂšres est, le cas Ă©chĂ©ant, justifiĂ©e par la disponibilitĂ© supplĂ©mentaire de l’accueillant liĂ©e Ă  l’état de santĂ© de la personne accueillie. ou majorer la rĂ©munĂ©ration de base... Sachant qu’en moyenne, les accueillants salariĂ©s versent +-650 € mois de loyer et de charges locatives, leur "reste Ă  vivre" rĂ©el est de ... 0 €/mois pour 1 personne accueillie 650 €/mois pour 2 personnes accueillies €/mois pour 3 personnes accueillies A comparer avec le salaire minimum net d’un accueillant "de grĂ© Ă  grĂ©" 749,23 € net/mois pour l’accueil de la mĂȘme personne avec 1,3 MG de sujĂ©tions particuliĂšres. Mais cet accueillant travaille 7 jours sur 7 et ne perçoit plus aucun salaire pendant ses congĂ©s, ni entre deux accueils. Dans les deux cas un salaire de misĂšre, promis Ă  des sans emplois en contrepartie de lourdes charges !! Mars 2014 La maison d’accueil de Surin ouvre le 1 mars 03/02/2014 Un an, jour pour jour, aprĂšs la pose de la premiĂšre pierre, la maison d’accueil familial MAF de Surin deviendra Ă  partir du 1 mars opĂ©rationnelle et prĂȘte Ă  recevoir les personnes ĂągĂ©es valides, dĂ©pendantes et adultes handicapĂ©s. Au bout de quatre ans, le projet est dĂ©sormais bouclĂ©, et sa phase de fonctionnent dĂ©bute, la gestion de la structure Ă©tant assurĂ©e par le groupement de coopĂ©ration mĂ©dico-social l’Accueil familial en Vienne ». La MAF de Surin, la seule du genre dans le Sud-Vienne, se situe au centre-bourg dans un environnement sĂ©curisĂ©, serein, bĂ©nĂ©ficiant d’un cadre de verdure mais sans ĂȘtre isolĂ©e du contact social. Cette construction moderne de standard environnemental, a de grandes ouvertures. Elle se veut fonctionnelle et adaptĂ©e pour le bien-ĂȘtre des personnes qu’elle va accueillir avec un ensemble de deux appartements pour deux familles accueillantes, six chambres individuelles et une partie commune cuisine/sĂ©jour dans chaque appartement. Les chambres sont meublĂ©es et Ă©quipĂ©es d’une salle de douche avec wc. Maillon manquant entre foyer-logement et Ehpad, cette structure offre un accueil individualisĂ©, permettant d’entretenir des liens amicaux avec la famille accueillante. Le but Ă©tant de garantir Ă  la personne accueillie un service efficace et de qualitĂ© une prĂ©sence continue, courts dĂ©placements vers les services de proximitĂ©, entretien au quotidien, accompagnement dans des besoins particuliers. Les deux accueillantes recrutĂ©es pour la MAF de Surin sont qualifiĂ©es, agréées par le conseil gĂ©nĂ©ral et ont Ă©tĂ© choisies pour leur savoir-faire et qualitĂ© d’humaine. Le tarif se compose d’une base fixe Ă  laquelle s’ajoute en cas de dĂ©pendance un complĂ©ment variable. > Portes ouvertes Visites guidĂ©es 9h-12h30 le samedi 15 fĂ©vrier. Pour toute information mairie de surin au surinarobasecg86 27 juin 2014, France2, JT de 13h des accueils familiaux en Vienne Avec RĂ©gine Ariston et GĂ©raldine Hamann, accueillantes familiales dans deux Maisons d’accueil familial restaurĂ©es, avec l’aide du Conseil GĂ©nĂ©ral, par les communes de Ceaux-en-Loudun et Mouterre-Silly. Des accueils familiaux en Vienne par Accueilfamilial Novembre 2015 L’accueillante " balancĂ©e " et licenciĂ©e Source La Nouvelle Buxeuil . LicenciĂ©e sur la foi de dĂ©nonciations, une accueillante Ă  domicile vient d’obtenir rĂ©paration devant la justice. Des dĂ©nonciations sans preuves, ça peut coĂ»ter cher. Le groupement de coopĂ©ration mĂ©dico-sociale " L’accueil familial en Vienne " vient d’ĂȘtre condamnĂ© par le tribunal administratif de Poitiers Ă  verser € Ă  une salariĂ©e licenciĂ©e pour faute en mars 2014. Ces " fautes " reposent sur des dĂ©nonciations, des rapports rĂ©digĂ©s par le maire de Buxeuil, sa secrĂ©taire de mairie et un cadre administratif du groupement. Ils assurent que Marine aurait refusĂ© de rĂ©pondre au tĂ©lĂ©phone professionnel et maintenu fermĂ©e la maison d’accueil familial mise Ă  sa disposition pour s’occuper Ă  temps complet de trois personnes ĂągĂ©es ou handicapĂ©es. Cette situation aurait empĂȘchĂ© des personnes intĂ©ressĂ©es par cet accueil de venir se renseigner. Des attestations sont ainsi arrivĂ©es pour l’affirmer. Elles Ă©manent de proches des personnes accueillies. Un rĂšglement intĂ©rieur trop strict Le hic, relevĂ© par le tribunal administratif dans son jugement, c’est que ces allĂ©gations sont vagues, imprĂ©cises en matiĂšre de dates
 et ne collent pas avec les dates de supposĂ©s manquements. En plus, Marine, elle, produit aussi des attestations prouvant qu’elle a fait visiter le logement. Elle rappelle aussi qu’elle n’est pas collĂ©e Ă  demeure dans la maison mise Ă  sa disposition. Il faut bien sortir faire les courses, emmener ses pensionnaires prendre l’air ou voir le mĂ©decin. Quant au rĂšglement intĂ©rieur de la maison que Marine aurait pris pour fixer des horaires stricts de visite et des accĂšs limitĂ©s Ă  certaines piĂšces de l’habitation, le tribunal n’en a pas trouvĂ© trace. Si peu de preuves face Ă  tant d’affirmations, le tribunal administratif donne gain de cause partiellement aux prĂ©tentions financiĂšres de l’accueillante. Elle lui alloue € au titre des pertes de revenus subies. Quant au prĂ©judice moral, il a Ă©tĂ© ramenĂ© Ă  €, lĂ  oĂč Marine en rĂ©clamait Les magistrats relĂšvent qu’à plusieurs reprises l’accueillante en conflit avec son employeur avait manifestĂ© l’envie de mettre un terme Ă  ses fonctions dĂšs juillet 2013. Il Ă©tait intervenu en mars de l’annĂ©e suivante et les magistrats soulignent que le groupement lui avait donnĂ© un peu trop de publicitĂ©, ce qui reprĂ©sentait bien un prĂ©judice moral. E. C. FĂ©vrier 2018 ouverture de la MAF de La Chapelle-Viviers Cette nouvelle structure attend ses premiers accueillis. Une premiĂšre MAF pour la commune qui en imagine dĂ©jĂ  une seconde source La Nouvelle RĂ©publique, BĂ©nĂ©ficiant d’un logement privatif attenant, VĂ©ronique Massi est au service des rĂ©sidents 7 jours sur 7. De 8 h 30 Ă  20 h 30 avec une pause aprĂšs le dĂ©jeuner. Je suis par ailleurs en repos une semaine par mois, et alors remplacĂ©e par une autre assistante qui a une chambre privative sur place. » Étrange conception de l’accueil familial...

InitiationĂ  l'architecture bretonne. Loin des clichĂ©s habituels, la maison bretonne adopte des styles trĂšs diffĂ©rents selon sa situation gĂ©ographique. De la longĂšre Ă  la malouiniĂšre, en passant par la maison de pĂȘcheur, Marie Le Goazion, auteur du livre l'Ăąme des maisons bretonnes, dresse le portrait de ces maisons typiques. Nos aĂźnĂ©s sont de plus en plus nombreux Ă  se tourner vers les maisons partagĂ©es. Pour vos parents, cela pourra prĂ©senter de nombreux avantages, mais peut-ĂȘtre aussi quelques inconvĂ©nients. Dans cet article, nous allons donc vous prĂ©senter le principe et le fonctionnement des maisons partagĂ©es pour personnes ĂągĂ©es. On parle de maison partagĂ©e », mais il peut s’agir de n’importe quel type d’habitation, comme un appartement. L’idĂ©e, c’est de reprendre les codes classiques de la colocation, et de les dĂ©cliner pour les sĂ©niors. Il s’agit donc d’un lieu de vie regroupant plusieurs personnes ĂągĂ©es, lequel comprend un espace personnel en gĂ©nĂ©ral une chambre, et des espaces communs. Ces derniers, comme la cuisine ou le salon, sont autant d’opportunitĂ©s de passer du temps avec ses colocataires. On peut s’y retrouver pour cuisiner, regarder la tĂ©lĂ©vision ou partager les repas. Notons que ces colocations pour personnes ĂągĂ©es ne sont pas mĂ©dicalisĂ©es, ni amĂ©nagĂ©es pour les personnes Ă  mobilitĂ© rĂ©duite. Elles conviennent donc Ă  des personnes encore autonomes. Avantages des maisons partagĂ©es quand on est un sĂ©nior La colocation entre sĂ©niors dans une maison partagĂ©e rĂ©pond Ă  plusieurs besoins. Voici une prĂ©sentation des divers avantages de ce mode de vie Une colocation pour sĂ©niors est financiĂšrement avantageuse D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, vivre en colocation coĂ»te moins cher que vivre seul. Le loyer est divisĂ©, ce qui pourra particuliĂšrement intĂ©resser les locataires des grandes villes, oĂč les loyers peuvent ĂȘtre trĂšs chers. Mais ce sont aussi tous les autres frais qui sont allĂ©gĂ©s, comme les abonnements et les factures qui sont divisĂ©s par le nombre de colocataires. La colocation en maison partagĂ©e permet aux sĂ©niors de rompre la solitude Quand on arrive Ă  un certain Ăąge, la solitude peut ĂȘtre difficile Ă  vivre. C’est pourquoi de nombreuses personnes ĂągĂ©es sont tentĂ©es par la colocation, car elle permet de vivre au quotidien auprĂšs d’autres personnes de leur gĂ©nĂ©ration. 💡 Bon Ă  savoir Pour ĂȘtre certaine de rompre la solitude de votre proche, vous pourrez aussi lui offrir l’écran connectĂ© LiNote. Ce dernier permettra Ă  votre parent de recevoir des appels en visio de toute sa famille ainsi que de dĂ©licates attentions comme des petits messages et des photos. S’il se sent seul, votre proche pourra Ă©galement vous appeler sur votre tĂ©lĂ©phone en effectuant une simple pression sur la touche qui contient votre photo. En effet, LiNote est capable d’enregistrer jusqu’à 8 numĂ©ros fixes et/ou mobiles, facilement accessibles depuis l’écran d’accueil de l’appareil. Pratique, n’est-ce pas ? Elle offre un plus grand sentiment de sĂ©curitĂ© Beaucoup de personnes prĂ©fĂšrent ĂȘtre entourĂ©es pour se sentir en sĂ©curitĂ©. On rĂ©sout en effet plus facilement les petits tracas quotidiens lorsqu’on vit en communautĂ©, et on peut veiller les uns sur les autres. Les tĂąches sont partagĂ©es Il est plus agrĂ©able de s’occuper des corvĂ©es de la maison en compagnie d’autres personnes que seul. Et cela permet d’allĂ©ger le cahier des charges. Le mĂ©nage des espaces communs, les courses ou la vaisselle par exemple, pourront ĂȘtre faits Ă  tour de rĂŽle. Les colocations pour personnes ĂągĂ©es permettent de prolonger l’autonomie Vivre en communautĂ© est une excellente façon de continuer Ă  ĂȘtre sollicitĂ© sur le plan intellectuel comme sur le plan physique. De cette façon, on reste autonome plus longtemps. Les colocations sont trĂšs pratiques quand on a des plantes et des animaux Toute personne ayant chez elle des plantes ou des animaux sait quels problĂšmes d’organisation cela pose pour les dĂ©parts en vacances. Qui pour arroser les fleurs, et pour nourrir minou ? GrĂące Ă  la vie en colocation, on trouve plus facilement quelqu’un pour s’en occuper en notre absence. Les maisons partagĂ©es pour sĂ©niors tranquillisent leur entourage C’est trĂšs rassurant pour les proches de savoir que leur parent ĂągĂ© est entourĂ© de personnes bienveillantes. Ainsi il ne souffre pas de la solitude, et au moindre besoin, on peut ĂȘtre prĂ©venu trĂšs rapidement. InconvĂ©nients des maisons partagĂ©es pour sĂ©niors Les colocations en maisons partagĂ©es pour sĂ©niors prĂ©sentent les mĂȘmes inconvĂ©nients que toutes les autres colocations. Le tout premier dĂ©fi est de trouver des personnes avec qui on souhaite partager son quotidien ! Voici les sujets qui pourraient poser problĂšme, et dont il faudra discuter avant l’installation Les nuisances sonores Certaines personnes ont une plus grande tolĂ©rance au bruit que d’autres. Les instruments de musique, le bricolage, ou le volume de la tĂ©lĂ©vision sont autant de sujets dont il faut discuter sĂ©rieusement avant d’emmĂ©nager ensemble, surtout Ă  un Ăąge oĂč les problĂšmes d’audition sont courants. L’argent Partager son quotidien avec des personnes n’ayant pas le mĂȘme train de vie peut parfois poser problĂšme. Envies divergentes sur l’amĂ©nagement de l’appartement ou problĂšmes de paiement, la question des finances doit ĂȘtre abordĂ©e sans dĂ©tour. Les animaux Nous n’avons pas tous les mĂȘmes perspectives au sujet des compagnons Ă  4 pattes. Les sĂ©niors dĂ©sirant vivre en colocation doivent s’assurer que leurs futurs colocataires partagent leur amour pour les animaux. Les visites C’est souvent sur le long terme que l’on voit apparaitre des discordes Ă  ce sujet. Il faudra donc toujours ĂȘtre attentif Ă  discuter ensemble des ressentis de chacun. La durabilitĂ© d’une colocation entre sĂ©niors repose sur la capacitĂ© de tous Ă  traiter des sujets qui fĂąchent ! Aides financiĂšres pour les maisons partagĂ©es en location Louer une maison partagĂ©e pour sĂ©niors peut donner droit aux mĂȘmes aides au logement que les autres projets de location. À savoir L’Aide PersonnalisĂ©e au Logement ou APL Il s’agit de l’aide la plus courante. Elle est dĂ©livrĂ©e par la CAF. Son montant est soumis Ă  un calcul complexe comprenant notamment les revenus de la personne et le loyer du logement. Pour avoir une idĂ©e du montant de l’APL auquel vos parents pourraient avoir droit, le mieux est de faire une simulation sur le site de la CAF. L’Allocation de Logement Sociale ALS Elle peut ĂȘtre attribuĂ©e dans le cas oĂč une personne n’aurait pas droit Ă  l’APL. Mais son principe est le mĂȘme, puisqu’il s’agit d’une aide dĂ©livrĂ©e par la CAF pour le paiement du loyer. Comme l’APL, l’ALS peut ĂȘtre directement versĂ©e au propriĂ©taire du logement ou au locataire. La garantie Loca-Pass Il s’agit d’un dispositif permettant une garantie de paiement du loyer sur 18 mois, en cas d’impayĂ©s. Cela signifie que si votre parent rencontre des problĂšmes de paiement du loyer, l’argent pourra lui ĂȘtre garantie Loca-Pass est attribuĂ©e par les organismes d’Action Logement. Mais son attribution est limitĂ©e Ă  certains cas. Seuls les retraitĂ©s depuis moins de 5 ans qui Ă©taient salariĂ©s d’une entreprise non agricole peuvent en bĂ©nĂ©ficier. Par ailleurs, cette garantie n’intervient que si le logement est louĂ© par une personne morale », c’est-Ă -dire une sociĂ©tĂ© ou un groupement de personnes. Cela exclut donc les logements louĂ©s par un propriĂ©taire direct. Notons qu’en cas d’intervention de la garantie Loca-Pass, le locataire a 3 ans pour rembourser sa sĂ©niors intĂ©ressĂ©s par cette garantie pourront vĂ©rifier leur Ă©ligibilitĂ© et en faire la demande sur le site d’Action Logement. D’autres aides financiĂšres existent. Vous en trouverez la liste complĂšte dans notre article sur les aides financiĂšres spĂ©cifiques aux personnes ĂągĂ©es ». Comment trouver une maison partagĂ©e pour sĂ©niors ? Il y a deux façons d’intĂ©grer une maison partagĂ©e pour les personnes ĂągĂ©es. On peut soit crĂ©er sa colocation avec des proches que l’on connait dĂ©jĂ , et avec qui on souhaite vivre. Il faut alors dĂ©poser un dossier auprĂšs d’une agence ou d’un propriĂ©taire, comme pour une colocation classique. Soit on passe par un site d’annonces de colocations pour sĂ©niors tel que par exemple. Les annonces y sont relativement nombreuses. Avec cette solution, on rejoint une maison dĂ©jĂ  habitĂ©e dans laquelle il reste une place. Aussi faudra-t-il bien s’assurer d’ĂȘtre sur la mĂȘme longueur d’ondes que son futur colocataire ! Si tel est le cas, cela pourrait donner lieu Ă  une belle rencontre. Tout savoir sur
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 LesSafer ont exercĂ© 1 240 prĂ©emptions en 2020, pour une surface de 5 400 ha et une valeur de 59 M€ (0,4 % du nombre total des projets de vente notifiĂ©s aux Safer). Ces prĂ©emptions reprĂ©sentent 11 % du nombre, 5 % de la surface et 4 % de la valeur de l’ensemble des acquisitions rĂ©alisĂ©es par les Safer. 1Dans Son Livre, paru en 2011, Dionigi Albera critique un certain nombre de notions classiques des Ă©tudes sur la parentĂ© comme celles de famille, mĂ©nage, famille nuclĂ©aire, famille communautaire et, particuliĂšrement, celles de famille souche et de maison », quasi-personnages » qui ont Ă©tĂ© essentialisĂ©s par les chercheurs. Albera dĂ©monte les origines idĂ©ologiques rĂ©actionnaires et autoritaires de la conception de la maison » paysanne transmise Ă  un hĂ©ritier unique, tant en France qu’en Autriche, en Allemagne et en Suisse. Cette vision substantialiste d’une forme domestique paysanne dirigĂ©e par un chef de famille omnipotent, et d’une unitĂ© de production et de consommation Ă  tendance autarcique, a Ă©tĂ© inconsidĂ©rĂ©ment Ă©tendue et appliquĂ©e Ă  de multiples contextes. La notion de maison » charrierait dĂ©sormais de tels prĂ©supposĂ©s liĂ©s au cadre narratif implicite qui est le sien qu’elle serait devenue un obstacle Ă©pistĂ©mologique favorisant irrĂ©mĂ©diablement une essentialisation du rĂ©el » Ibid. 62 ; il vaudrait donc mieux s’en passer. Albera prĂ©fĂšre construire son propre outillage conceptuel Ă  partir d’analyses denses, locales et contextualisĂ©es, dont la gĂ©nĂ©ralisation ne peut se faire que progressivement et dans une aire gĂ©ographique limitĂ©e. C’est ainsi qu’à partir d’études concernant les Alpes autrichiennes, il construit l’idĂ©altype Bauer », systĂšme de relations centrĂ©es sur le domaine transmis intĂ©gralement d’une gĂ©nĂ©ration Ă  l’autre », dans lequel [l]e rĂŽle public du dĂ©tenteur d’un domaine est Ă  la base de l’articulation sociale de la communautĂ© » Ibid. 475. 1 Les communications en ont Ă©tĂ© publiĂ©es cf. Minard et al. 2002. 2 AndrĂ© BurguiĂšre 1986, 2006 voit dans l’anthropologie historique le simple accomplissement du prog ... 3 Pour une synthĂšse des remises en cause et des Ă©volutions de l’anthropologie de la parentĂ©, cf. Chan ... 2La force critique et Ă©pistĂ©mologique du livre de Dionigi Albera est grande, mais l’auteur est le premier Ă  remarquer que, derriĂšre le type Bauer », se retrouvent les Ă©lĂ©ments fondamentaux de la maison » telle qu’elle a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©e et reconnue par les anthropologues dans de nombreuses sociĂ©tĂ©s Ă  travers le monde. Ne pourrait-on pas alors penser qu’il s’agit bien d’une structure fondamentale parmi les organisations domestiques ? Cet article ne prĂ©tend pas rĂ©pondre Ă  cette question, mais explorer une autre voie pour dĂ©sessentialiser » le terme de maison », une voie critique interne, reprenant l’historique de ses usages, tant en anthropologie qu’en histoire. Il y a lĂ  un moyen de participer au renouveau d’une interdisciplinaritĂ© dont les intervenants Ă  la table ronde organisĂ©e en 2002 par la SociĂ©tĂ© d’histoire moderne et contemporaine, intitulĂ©e Histoire et anthropologie nouvelles convergences ? »1, s’accordaient Ă  souligner la richesse, mais aussi les difficultĂ©s. Il est vrai que, objet de nombreux travaux dans les annĂ©es 1970-1980, l’anthropologie historique n’a pas portĂ© tous les fruits escomptĂ©s, notamment parce que les dĂ©finitions larges qui en ont Ă©tĂ© donnĂ©es par ses plus fervents promoteurs2 ont pu contribuer Ă  la ramener Ă  une question d’objets et d’articulations d’échelles, sans appropriation ou discussion vĂ©ritables des concepts anthropologiques. Plus encore, dans le domaine important de la parentĂ©, le dialogue entre histoire et anthropologie s’est fait Ă  contretemps comme le remarquait Michel Nassiet 2002 lors de la table ronde, les historiens se sont appropriĂ©s et ont travaillĂ© la notion d’échange et les structures de la parentĂ© au moment mĂȘme oĂč les anthropologues les remettaient radicalement en cause, ce dont un numĂ©ro spĂ©cial de L’Homme paru en 2000 tĂ©moigne Barry 20003. 4 Cette distinction a Ă©tĂ© proposĂ©e dans les annĂ©es 1950 par le linguiste Kenneth Pike 1954-1960. Cl ... 3Ces difficultĂ©s soulignent la nĂ©cessitĂ© d’un travail attentif aux notions utilisĂ©es et Ă  leur transfert d’une discipline Ă  l’autre, fĂ©cond heuristiquement mais qui peut aussi crĂ©er des zones d’ombre et laisser des pistes inexplorĂ©es. La notion de maison » mĂ©rite d’autant plus un retour sur ses usages qu’elle a Ă©tĂ© l’un des cƓurs des rapports entre histoire et anthropologie de la parentĂ© durant les trente derniĂšres annĂ©es, dans leur complexitĂ© et leurs vicissitudes. L’objectif de cet article ne vise pas l’exhaustivitĂ©. Pour ce qui est de l’histoire, notamment, je me contenterai de la pĂ©riode moderne que je connais le mieux et qui a Ă©tĂ© centrale dans ce champ de recherche. Il s’agit ainsi Ă  la fois de faire le point sur les apports et les Ă©volutions des emplois de cette notion dans les deux disciplines, mais aussi de s’interroger sur les diffĂ©rents fils de significations qui, parfois, se mĂȘlent dans un mĂȘme terme et rendent la question du comparatisme en sciences sociales d’autant plus complexe qu’il n’est pas toujours aisĂ© de dĂ©mĂȘler ces fils et les traditions intellectuelles auxquelles ils sont rattachĂ©s. La difficultĂ© est encore plus grande lorsque, comme c’est le cas pour la notion de maison », le terme utilisĂ© en sciences sociales est aussi un vocable qui vient du passĂ©, dont le sens n’était pas nĂ©cessairement le mĂȘme, et qui comme tout vocable a vu sa signification Ă©voluer dans le temps. DerriĂšre ces problĂšmes se pose bien sĂ»r la question du rapport des mots aux rĂ©alitĂ©s sociales qu’ils prĂ©tendent dĂ©crire, de la diffĂ©rence entre, d’une part, les descriptions produites par une sociĂ©tĂ© Ă  une Ă©poque donnĂ©e, d’autre part, les outils forgĂ©s pour rendre compte des phĂ©nomĂšnes sociaux dans le cadre d’une visĂ©e scientifique, diffĂ©rence emic/etic4 dont on ne saurait trop rapidement faire une frontiĂšre Ă©tanche. La clarification des notions employĂ©es est essentielle au travail des sciences sociales, Ă  l’élucidation des phĂ©nomĂšnes Ă©tudiĂ©s et au dĂ©bat sur leur pertinence. C’est ce Ă  quoi voudrait contribuer ce retour historiographique sur le concept de maison ». Claude LĂ©vi-Strauss et la notion de “maison”, entre comparatisme et anachronisme5 5 Ce texte a Ă©tĂ© rĂ©digĂ© avant la parution du livre de Maurice Godelier 2013 qui reprend, dans son c ... 4La notion de maison », proposĂ©e par Claude LĂ©vi-Strauss assez tardivement dans sa carriĂšre, au milieu des annĂ©es 1970, avec l’ambition de comprendre les sociĂ©tĂ©s cognatiques qu’il avait jusque-lĂ  laissĂ©es de cĂŽtĂ©, est devenue cĂ©lĂšbre. Rappelons la dĂ©finition qu’il en donne hĂ©ritage matĂ©riel et spirituel comprenant la dignitĂ©, les origines, la parentĂ©, les noms et les symboles, la position, la puissance et la richesse », la maison » se conçoit plus prĂ©cisĂ©ment comme [une] personne morale dĂ©tentrice d’un domaine composĂ© Ă  la fois de biens matĂ©riels et immatĂ©riels, qui se perpĂ©tue par la transmission de son nom, de sa fortune et de ses titres en ligne rĂ©elle ou fictive, tenue pour lĂ©gitime Ă  la seule condition que cette continuitĂ© puisse s’exprimer dans le langage de la parentĂ© ou de l’alliance, et, le plus souvent, des deux ensemble ».LĂ©vi-Strauss 1983a 1224 ; 1979 48 5Cette notion apparaĂźt dans un article dont le premier titre, Nobles sauvages » 1979, pose expressĂ©ment le comparatisme comme le cƓur de la dĂ©marche intellectuelle qui a permis Ă  LĂ©vi-Strauss de la formuler. En revanche, dans La Voie des masques 1988, le texte fut republiĂ© en un chapitre intitulĂ© L’organisation sociale des Kwakiutl », traduction du titre anglais d’un cĂ©lĂšbre article de Franz Boas 1920, ce qui mettait l’accent sur l’objectif de son auteur dans le champ de l’anthropologie. 6LĂ©vi-Strauss cherchait en effet Ă  rĂ©soudre les difficultĂ©s auxquelles Boas s’était heurtĂ© pour interprĂ©ter la parentĂ© chez les Kwakiutl, un peuple d’Indiens installĂ©s dans la partie nord-est de Vancouver et sur la cĂŽte qui lui fait face. Ce qui intriguait les anthropologues, c’étaient les aspects matrilinĂ©aires de la parentĂ© chez les aristocrates kwakiutl. L’époux peut y assumer le nom et les armes de son beau-pĂšre, devenant ainsi membre du lignage de sa femme. Les biens, titres, noms et les emblĂšmes nobiliaires se transmettent tantĂŽt en ligne masculine, tantĂŽt en ligne fĂ©minine, tantĂŽt par filiation et tantĂŽt par alliance. En revanche, l’autoritĂ© sur le groupe la gens », disait Boas lorsqu’il commença Ă  travailler sur les Kwakiutl se transmet de pĂšre en fils le pĂšre est bien le chef de la famille. Dans son article fondamental publiĂ© en 1920, Boas renonce au terme de gens pour reprendre le vocable indigĂšne de numaym. Il montre qu’il y a deux catĂ©gories de titres dans la noblesse kwakiutl ceux qui restent dans le lignage et ne peuvent en sortir ; ceux qui sont transmis au gendre par l’intermĂ©diaire de la femme, pour ensuite passer aux enfants. Il n’y a pas de diffĂ©rence de nature entre ces titres. Boas note ensuite que les biens des numaym sont Ă  la fois matĂ©riels et spirituels, et qu’en l’absence de fils, il arrive qu’un gendre succĂšde Ă  son beau-pĂšre Ă  la tĂȘte du numaym de celui-ci. L’anthropologue germano-amĂ©ricain faisait de ce type de structure quelque chose sans Ă©quivalent dans les archives de l’ethnologie. 6 Boas avait dĂ©jĂ  envisagĂ© ce rapprochement avec l’Europe mĂ©diĂ©vale. Il indiquait qu’il Ă©tait 
 /
 po ... 7Claude LĂ©vi-Strauss, au contraire, montre que l’on retrouve ce type de systĂšme ailleurs, en PolynĂ©sie et en IndonĂ©sie notamment. Les Yurok de la cĂŽte nord de la Californie, Ă©tudiĂ©s par Alfred L. Kroeber, fonctionnaient Ă©galement de cette façon, mĂȘme si leur ethnologue ne les avait caractĂ©risĂ©s que nĂ©gativement. Mais, pour qu’il en eĂ»t Ă©tĂ© autrement, dit LĂ©vi-Strauss, il eĂ»t fallu que le concept de maison » fĂźt partie des outils de l’ethnologie aux cĂŽtĂ©s de ceux de tribu, de village, de clan et de lignĂ©e. L’anthropologue français forge donc un concept adĂ©quat grĂące Ă  la comparaison avec l’histoire du Moyen Âge europĂ©en. C’est en effet Ă  partir de ses discussions avec Georges Duby et de sa lecture de Karl Schmid que LĂ©vi-Strauss trouve dans l’Europe mĂ©diĂ©vale un terme et des Ă©lĂ©ments permettant de comprendre le systĂšme de parentĂ© des Kwakiutl6. 7 CitĂ© par Claude LĂ©vi-Strauss 1979 47. 8Claude LĂ©vi-Strauss cite Karl Schmid qui soulignait que l’Adelsgeschlecht ne coĂŻncidait pas avec la lignĂ©e agnatique, et qu’elle Ă©tait mĂȘme souvent dĂ©pourvue de base biologique. Schmid renonçait Ă  y voir autre chose qu’un hĂ©ritage spirituel et matĂ©riel, comprenant la dignitĂ©, les origines, la parentĂ©, les noms et les symboles, la position, la puissance et la richesse, et assumĂ© [
] eu Ă©gard Ă  l’anciennetĂ© et Ă  la distinction des autres lignĂ©es nobles »7. Pour LĂ©vi-Strauss, il n’y a dans tous ces travaux qu’une seule et mĂȘme institution la maison », dont il donne la dĂ©finition dĂ©jĂ  citĂ©e. 8 Voir aussi le chapitre Structures familiales dans le Moyen Âge occidental », in Georges Duby 199 ... 9 Duby suit en cela Schmid, qui emploie toujours Haus accompagnĂ© de Geschlecht, comme une sorte d’équ ... 9Paradoxalement, le terme de domus n’apparaĂźt jamais dans la documentation de Georges Duby. Analysant la mutation lignagĂšre » qu’il voit survenir au xie siĂšcle dans le MĂąconnais 19728, l’historien utilise le mot maison », qu’il reprend de Schmid, alors que ce terme ne prit en français un sens liĂ© Ă  la parentĂ© nobiliaire qu’au xve siĂšcle. L’usage qu’en faisait Duby Ă©tait donc anachronique, et il Ă©tait de plus assez lĂąche puisqu’il le considĂ©rait comme un Ă©quivalent de lignage ou de race 1990 [1988], 1995 [1981]9. LĂ©vi-Strauss, de son cĂŽtĂ©, tira les consĂ©quences exactes des descriptions empiriques de Duby en les mettant en relation avec l’organisation des Kwakiutl, mais il entĂ©rina du mĂȘme coup la confusion de vocabulaire faite par le mĂ©diĂ©viste. 10 Montaigne fustige le vilain usage [
] d’appeler chacun par le nom de sa terre et Seigneurie », pa ... 10Dans la suite de son article, LĂ©vi-Strauss compare les diffĂ©rents biens en jeu chez les Kwakiutl et chez les indigĂšnes de l’Europe mĂ©diĂ©vale, indiquant qu’ils forment un moyen de gouvernement ». Il insiste sur les manipulations de parentĂ© Ă  l’Ɠuvre, encore relevĂ©es par Montaigne au xvie siĂšcle10. Les deux points centraux de ce que l’anthropologue appelle les sociĂ©tĂ©s Ă  maisons » lui semblent rĂ©sider dans la dialectique de la rĂ©sidence et de la filiation, et dans une Ă©quivalence fondamentale structuralement, la filiation vaut l’alliance et l’alliance vaut la filiation. Une des marques de la dialectique rĂ©sidence/filiation est l’existence simultanĂ©e des noms de race et des noms de terre. La maison » est [une] crĂ©ation institutionnelle permettant de composer des forces qui, partout ailleurs, semblent ne pouvoir s’appliquer qu’à l’exclusion l’une de l’autre en raison de leurs orientations contradictoires. Descendance patrilinĂ©aire et descendance matrilinĂ©aire, filiation et rĂ©sidence, hypergamie et hypogamie, mariage proche et mariage lointain, race et Ă©lection ».LĂ©vi-Strauss 1979 53 11En Ă©largissant son propos, LĂ©vi-Strauss inscrit l’institution de la maison » dans une perspective Ă©volutionniste. Son apparition correspondrait chaque fois Ă  un mĂȘme Ă©tat de fait [
] Ă©tat oĂč les intĂ©rĂȘts politiques et Ă©conomiques, qui tendent Ă  envahir le champ social, n’ont pas encore pris le pas sur les “vieux liens du sang” comme disaient Marx et Engels. Pour s’exprimer et se reproduire, ces intĂ©rĂȘts doivent inĂ©vitablement emprunter le langage de la parentĂ©, bien qu’il leur soit hĂ©tĂ©rogĂšne ; en effet, aucun autre n’est disponible. Et inĂ©vitablement aussi, ils ne l’empruntent que pour le subvertir ».Ibid. 54 12La maison » permet de donner, par le langage de la parentĂ©, un fondement naturel – mĂȘme s’il s’agit bien d’une fiction – aux entreprises des grands. La notion est donc liĂ©e, chez LĂ©vi-Strauss, Ă  une organisation des pouvoirs et Ă  une hiĂ©rarchie sociale. 13Dans son cours au CollĂšge de France de 1977-1978, LĂ©vi-Strauss Ă©tend ses dĂ©veloppements sur la maison » Ă  d’autres sociĂ©tĂ©s, indiquant qu’il faut passer de la conception d’un substrat objectif Ă  celle de l’objectivation d’un rapport rapport instable d’alliance que, comme institution, la maison a pour rĂŽle d’immobiliser, fĂ»t-ce sous une forme fantasmatique » 1984 195. À partir de lĂ , il dĂ©veloppe l’idĂ©e qu’il est possible de transposer la notion de fĂ©tichisme, telle qu’appliquĂ©e par Karl Marx Ă  la marchandise, Ă  la maison » cette derniĂšre est mieux comprise si elle est perçue comme une opĂ©ration d’objectivation des relations que comme un phĂ©nomĂšne substantiel. L’unitĂ© de la maison » relĂšve en grande partie de la fiction. Elle masque les tiraillements internes et sous-jacents qui menacent de la fragmenter. 14Il existe, me semble-t-il, une tension dans la dĂ©finition de LĂ©vi-Strauss, entre la maison » comme structure sociale sur le modĂšle de la lignĂ©e, du clan ou de la tribu et la maison » comme rĂ©sultat d’actions et d’une volontĂ© pour maintenir une unitĂ© par les contraintes collectives. Autre façon de le dire, le problĂšme se pose de l’articulation entre l’idĂ©e de sociĂ©tĂ©s Ă  maisons », pensĂ©es de maniĂšre structurale comme les sociĂ©tĂ©s dont la parentĂ© serait lignagĂšre par exemple, et le fait que la maison » soit pleinement un phĂ©nomĂšne hiĂ©rarchique, qui rend nĂ©cessaire un ensemble d’actions pour maintenir opĂ©ratoire la fiction des relations que vient recouvrir le terme maison », et qui laisse penser que toutes les familles d’une sociĂ©tĂ© ne forment pas de telles fictions institutionnalisĂ©es. On peut donc admettre qu’il y a deux pĂŽles dans la dĂ©finition lĂ©vi-straussienne l’un qui insiste sur la pĂ©rennitĂ© du systĂšme et la volontĂ© de reproduction Ă  l’identique, l’autre, au contraire, qui met l’accent sur les processus de changements et sur la nĂ©cessitĂ© d’actions et de projets pour fonder, maintenir et reproduire une maison » sur plusieurs gĂ©nĂ©rations, ce qui impose une perspective historique dans l’analyse. La maison » s’inscrit, de ce point de vue, dans l’évolution personnelle de LĂ©vi-Strauss, son rapprochement avec l’histoire et sa prise en compte de l’axe de la descendance qu’il avait entiĂšrement Ă©cartĂ© au profit de l’alliance Godelier 2013 65 et 197-225. Mais LĂ©vi-Strauss n’a jamais lui-mĂȘme Ă©tudiĂ© ou mis en route des recherches sur ces interactions au sein des maisons » et entre les maisons ». Quoi qu’il en soit, la notion de maison » met au cƓur de son raisonnement la question de la transmission du patrimoine, matĂ©riel et symbolique, ouvrant la voie Ă  un dĂ©passement de l’analyse en termes de structures de la parentĂ©. Ethnologie, histoire rurale et histoire de la famille famille-souche et “maison” 11 Pour une bibliographie et une historiographie des recherches sur la famille-souche dans les PyrĂ©nĂ©e ... 12 Pour un point sur les Ă©tudes rurales dans cette filiation intellectuelle depuis le dĂ©but des annĂ©es ... 13 Sur Le Play et la famille-souche, cf. Louis Assier-Andrieu 1984 et Richard Wall 2009. Pour une ... 15C’est surtout chez les historiens et les anthropologues ruralistes français que la notion de maison » a Ă©tĂ© utilisĂ©e dans le cadre des Ă©tudes qui cherchaient Ă  comprendre le rĂŽle de l’hĂ©ritage et de la transmission dans la structuration des familles paysannes passĂ©es des systĂšmes Ă  maisons » ont par exemple Ă©tĂ© dĂ©crits dans le Massif Central, les Alpes et surtout dans les PyrĂ©nĂ©es11. Pourtant, l’influence du concept de LĂ©vi-Strauss est restĂ©e tĂ©nue. C’est en effet Ă  partir d’une autre filiation intellectuelle que les maisons paysannes ont Ă©tĂ© analysĂ©es par des historiens et des ethnologues celle de la famille-souche » de FrĂ©dĂ©ric Le Play12, qui appela ainsi l’un des trois modĂšles familiaux qu’il forgea pour rendre compte de la famille dans l’histoire, modĂšle qu’il avait bĂąti Ă  partir de ses observations dans les PyrĂ©nĂ©es au milieu du xixe siĂšcle Le Play 185513. Il y dĂ©crivait l’importance de la succession d’hĂ©ritiers d’un patrimoine gardĂ© intact, centrĂ© sur une maison et une exploitation, dans lesquelles vivait une famille Ă©largie, qui n’avait pas la rigiditĂ© de la famille patriarcale antique ni l’instabilitĂ© de la famille contemporaine. Pour Le Play, la famille-souche Ă©tait la meilleure organisation familiale possible, en fonction de laquelle il fallait rĂ©former la sociĂ©tĂ©. 14 Trente ans plus tard, dans ses cours au CollĂšge de France, Bourdieu rĂ©utilisa ses travaux sur les p ... 16Les travaux de Pierre Bourdieu, au dĂ©but des annĂ©es 1960, sur les paysans du BĂ©arn 2002 rĂ©actualisĂšrent la famille-souche de Le Play Ă  partir de l’examen des Ă©changes matrimoniaux entre maisons maysous, mais en insistant sur la nĂ©cessitĂ© Ă©conomique du maintien de l’intĂ©gritĂ© des patrimoines fonciers14. C’est encore la filiation le playsienne qui domine dans les travaux du Cambridge Group for the History of Population and Social Structure, dirigĂ© par Peter Laslett mĂȘme si ce dernier Ă©tait critique avec la catĂ©gorie de famille-souche, qui visaient, dans la suite des Ă©tudes de dĂ©mographie historique, Ă  classifier les groupes domestiques households pour dĂ©terminer la gĂ©ographie des diffĂ©rentes formes familiales Laslett 1972. Cet objectif se retrouve chez Emmanuel Todd qui s’est attachĂ© Ă  complĂ©ter les catĂ©gories de Le Play en intĂ©grant les donnĂ©es de classification des mĂ©nages dans une perspective diffusionniste expressĂ©ment construite contre le structuralisme de LĂ©vi-Strauss Todd 2011. Les Ă©tudes sur les PyrĂ©nĂ©es furent largement tournĂ©es vers l’utilisation de la classification des mĂ©nages proposĂ©e par le groupe de Cambridge, tout en introduisant des critiques qui permirent la mise en Ă©vidence de cycles familiaux » Fauve-Chamoux 1984, en montrant que les familles changent de forme en fonction des cycles de vie de leurs membres Fine 1977. 17Au moment oĂč ces travaux se dĂ©veloppaient, Emmanuel Le Roy Ladurie donna Ă  lire le livre de Jean Yver 1966 sur la gĂ©ographie coutumiĂšre d’Ancien RĂ©gime Ă  travers un prisme anthropologique, qui le conduisit Ă  prĂ©senter les grands systĂšmes coutumiers de la France d’Ancien RĂ©gime comme grands systĂšmes de transmission opposant au pĂŽle Ă©galitaire et lignager » un pĂŽle prĂ©ciputaire et mĂ©nager » Le Roy Ladurie 1972, ce dernier recoupant en partie la famille-souche de Le Play. Dans la suite de cet article, le succĂšs de son livre sur Montaillou 1982 [1975], qui abordait tous les aspects de la vie des maisons » ostals ou domus de ce village occitan au tournant du xive siĂšcle, confĂ©ra une grande notoriĂ©tĂ© Ă  ces systĂšmes de transmission du patrimoine. Les travaux d’AndrĂ© BurguiĂšre 2000 [1993] ont repris ces approches en insistant sur le partage entre une France Ă©galitaire, situĂ©e surtout au nord, et une France inĂ©galitaire, principalement au sud, et en utilisant le terme maison » Ă  la fois pour les rĂ©gions de montagne dans lesquelles ce systĂšme existait et pour les Ă©lites nobiliaires. 15 Ni le reste de l’ouvrage ni le tome II paru en 1986 ne font rĂ©fĂ©rence Ă  la maison » selon LĂ©vi-St ... 18Les nombreuses Ă©tudes qui ont suivi sur la maison » paysanne n’ont pas Ă©tĂ© Ă©laborĂ©es Ă  partir de la notion proposĂ©e par LĂ©vi-Strauss, mais dans la continuitĂ© des approches prĂ©cĂ©dentes, les mots vernaculaires qui dĂ©signaient de telles maisons, Ă  la fois comme lieux d’habitation et comme groupes familiaux domus, ostal, ostau, casa
, Ă©tant repris et interprĂ©tĂ©s Ă  partir de la notion de famille-souche. Ce n’est que dans un second temps, dans les annĂ©es 1980, que ces travaux d’histoire rurale ont rapprochĂ© la famille-souche de la maison » telle qu’envisagĂ©e par LĂ©vi-Strauss. Encore celle-ci est-elle toujours restĂ©e Ă  l’arriĂšre-plan et peu utilisĂ©e expressĂ©ment. De maniĂšre assez symptomatique, l’introduction d’Isaac Chiva et de Joseph Goy aux Baronnies des PyrĂ©nĂ©es 1981 ne cite pas les travaux de LĂ©vi-Strauss sur la maison »15. Et il faut noter que ce dernier ne s’est jamais appuyĂ© non plus sur les travaux des spĂ©cialistes des maisons » paysannes dans ses propres recherches. 19Les ruralistes qui se sont penchĂ©s sur la famille-souche ont tous insistĂ© sur la rĂ©sidence comme principe d’organisation du patrimoine BarthĂ©lĂ©my 2002, en raison de la dĂ©volution de ce dernier Ă  un hĂ©ritier unique, et ce, bien au-delĂ  de la RĂ©volution française, jusqu’au milieu du xxe siĂšcle. Pierre Lamaison 1979 s’est ainsi intĂ©ressĂ© au cas du GĂ©vaudan, oĂč le statut social se forge principalement, comme dans le reste des sociĂ©tĂ©s paysannes en France, grĂące aux modes de transmission de la terre et des biens, c’est-Ă -dire suivant un type de succession hĂ©rĂ©ditaire non assimilable Ă  la filiation proprement dite, mais qui ne lui est pas Ă©tranger. Les stratĂ©gies matrimoniales ne peuvent ĂȘtre perçues et interprĂ©tĂ©es qu’en se rĂ©fĂ©rant Ă  ce mode de succession entre consanguins, fondĂ© sur les ostals, vĂ©ritables unitĂ©s d’échange, formant un systĂšme stable. La coutume prĂ©ciputaire consiste Ă  instituer un hĂ©ritier dans chaque fratrie et Ă  l’établir au moment de son mariage. Aucune consanguinitĂ© n’apparaĂźt entre proposants appartenant au mĂȘme ostal ou Ă  la mĂȘme lignĂ©e patrimoniale, et aucun mariage ou presque ne se produit entre hĂ©ritiers d’ostals diffĂ©rents. Des raisons semblables expliquent les deux phĂ©nomĂšnes tous deux provoqueraient un effet de concentration des biens qui, d’une part, condamnerait nombre de cadets Ă  la pauvretĂ© vĂ©ritable et, d’autre part, aboutirait Ă  la disparition progressive de divers ostals, peu Ă  peu englobĂ©s dans ceux qui auraient acquis une position dominante. 20Cette stabilitĂ© n’est cependant pas toujours aussi grande, bien qu’elle reste la norme. En Haute-Provence, les stratĂ©gies du pĂšre de famille sont orientĂ©es vers un triple but garder un fils hĂ©ritier dans sa maison, conserver l’autoritĂ© sur la maison » le plus longtemps possible, c’est-Ă -dire jusqu’à sa mort, et sauvegarder des biens suffisants autour de la domus pour que la famille Ă©largie » vivant sous le mĂȘme toit puisse se nourrir. En fonction des hasards de la donne, la stratĂ©gie du pĂšre oscille entre deux pĂŽles le modĂšle nobiliaire, qui est de donner la meilleure part au fils aĂźnĂ© instituĂ© hĂ©ritier et d’exclure les frĂšres et sƓurs ; et l’autre pĂŽle, plus Ă©galitaire, avec des conduites moins rigides, des changements possibles du choix de l’hĂ©ritier au fur et Ă  mesure du cycle familial, et un partage moins inĂ©quitable du patrimoine entre les garçons Collomp 1983. 21Cette volontĂ© de conservation est Ă©galement soulignĂ©e par Anne Zink, pour qui certaines coutumes du Sud-Ouest de la France crĂ©ent un systĂšme qui correspond au cƓur de la dĂ©finition proposĂ©e par LĂ©vi-Strauss, puisqu’elles [
] font de la maison le vĂ©ritable propriĂ©taire du patrimoine dont les hĂ©ritiers successifs ne sont que des sortes d’usufruitiers et dont ils ne peuvent pas davantage disposer que s’il s’agissait d’un bien de main-morte. Dans ces conditions, la maison se perpĂ©tue comme une institution ».1993 486 22Des diffĂ©rences existent cependant. Dans les Baronnies des PyrĂ©nĂ©es, le systĂšme coutumier imposait la transmission intĂ©grale de l’hĂ©ritage Ă  un seul hĂ©ritier. Les dots, qui correspondaient Ă  la lĂ©gitime, n’étaient pas donnĂ©es sous forme de terres, pour Ă©viter le dĂ©membrement du patrimoine foncier, sauf en cas de pression dĂ©mographique forte Augustins 1981. Mais l’hĂ©ritier n’était pas choisi de la mĂȘme façon selon que s’appliquait un droit d’aĂźnesse absolue, voire une primogĂ©niture intĂ©grale, quel que soit le sexe de l’enfant premier nĂ© Arrizabalaga 1997, ou bien que les parents faisaient un aĂźnĂ© en choisissant l’hĂ©ritier. Anne Zink 1993 s’attache de son cĂŽtĂ© Ă  distinguer les diffĂ©rents types de maisons en fonction des diffĂ©rents droits rĂ©glant la transmission. Cette institution n’est dĂ©signĂ©e par un terme que dans le sud de la coutume de Dax, sous le nom de capcazal », dont le nombre est limitĂ© grĂące Ă  l’aĂźnesse. C’est la capcazal qui a droit Ă  l’usage des communaux, mais ses droits et son identitĂ© n’existent que par la reconnaissance de la communautĂ©. On retrouve un type semblable, mais avec des variantes locales, en BĂ©arn, en Bigorre et en Bidache. En revanche, Ă  l’est du Lavedan ou de la vallĂ©e d’Aure, le systĂšme coutumier change. Zink indique que l’on peut interprĂ©ter les institutions d’hĂ©ritiers et le recours aux substitutions que l’on observe dans ces vallĂ©es comme le signe d’un regret et comme un effort du monde paysan pour compenser la perte d’une coutume d’aĂźnesse », mais qu’en rĂ©alitĂ© il y a lĂ  un comportement trĂšs rĂ©pandu dans les pays de droit Ă©crit et que, dĂšs que pour sauvegarder l’unitĂ© de ce que nous appelions jusqu’ici les biens de la maison, il faut compter sur la bonne volontĂ© du pĂšre de famille, les biens ne sont plus ceux de la maison, elle n’est plus un sujet de droit, il faut parler de patrimoine » Ibid. 487. 23En rĂ©flĂ©chissant d’abord Ă  partir des systĂšmes mis en place par le droit coutumier et le droit Ă©crit, en ce qu’ils formalisent de maniĂšres diffĂ©rentes des relations entre ce qui est transmis et ceux qui transmettent, Zink s’éloigne de la dĂ©finition englobante de la maison » selon LĂ©vi-Strauss. DerriĂšre des rĂ©sultats qui peuvent paraĂźtre semblables, ces formalisations n’attribuent la mĂȘme place ni au bien transmis, ni au chef de famille, ni Ă  l’hĂ©ritier. Ces phĂ©nomĂšnes a priori Ă©quivalents cachent une rĂ©elle variĂ©tĂ© des organisations sociales et on ne peut mettre sous le nom de famille-souche la casa du Capcir, l’osta du GĂ©vaudan ou l’ostau bĂ©arnais. 24Pourtant, malgrĂ© cette variĂ©tĂ© rĂ©elle, des logiques semblables apparaissent que les diffĂ©rents travaux sur ces familles-souches paysannes montrent bien, en s’attachant notamment aux pratiques et pas seulement au droit. Le monde dĂ©crit par Pierre Lamaison repose Ă  la fois sur une grande stabilitĂ© des maisons » et sur une concurrence forte entre elles, qui s’accompagne d’une conflictualitĂ© rĂ©elle et d’une violence systĂ©mique Claverie & Lamaison 1982. On retrouve ailleurs cette tension entre la stabilitĂ© recherchĂ©e des maisons » et les luttes entre elles, le tout dans un monde inĂ©galitaire crĂ©ateur de liens de dĂ©pendance Assier-Andrieu 1982. Les “maisons” s’insĂ©raient dans une hiĂ©rarchie fondĂ©e sur de multiples critĂšres la richesse Ă©conomique, les places politiques dĂ©tenues, les honneurs accumulĂ©s, le prestige du nom. Alain Collomp montre Ă©galement que les maisons » tentaient d’accaparer et de transmettre les charges communales qui renforçaient leur honneur et leur Ă©clat. Tout cela crĂ©ait des relations de parentĂ© avec des familles socialement diversifiĂ©es et favorisait un clientĂ©lisme gĂ©nĂ©ralisĂ© PĂ©laquier 1996. 25Les pratiques dĂ©voilent aussi l’adaptabilitĂ© de la famille-souche, malgrĂ© les changements juridiques, notamment ceux de la RĂ©volution, malgrĂ© aussi les dĂ©sĂ©quilibres dĂ©mographiques qui ont progressivement modifiĂ© le systĂšme. Les recherches ont rĂ©vĂ©lĂ© que Le Play dĂ©crivait de maniĂšre idĂ©ale un systĂšme en fait dĂ©jĂ  en crise et remis en cause en raison de la pression dĂ©mographique, qui obligeait de plus en plus Ă  l’exode rural Fauve-Chamoux 2009a et b et confĂ©rait une place de plus en plus grande aux femmes Fauve-Chamoux 2006. La subsistance des cadets Ă©tait liĂ©e Ă  l’existence d’une proportion de terres possĂ©dĂ©es en collectivitĂ© qui permettaient aux cadets non mariĂ©s de s’employer au service des maisons et de la communautĂ© Zink 1993. Bien aprĂšs la mort de Le Play, la pression sur ces communaux, la transformation d’un rapport Ă  la terre devenue marchandise, le tourisme et les sports d’hiver, confĂ©rant de nouveaux usages Ă  la terre et en faisant monter le prix, rompirent le consensus des cadets concernant leur exclusion, mettant fin Ă  la prolongation du systĂšme des maisons » Assier-Andrieu 1981. Dans ses travaux sur le BĂ©arn, Bourdieu 2002 montrait ainsi que l’on Ă©tait passĂ© du cĂ©libat des cadets au cĂ©libat des aĂźnĂ©s, signe d’un changement de logique profond du systĂšme matrimonial. 26L’assimilation entre maison » au sens Claude LĂ©vi-Strauss et famille-souche a, on le voit, Ă©tĂ© largement faite, plus ou moins explicitement, par les ruralistes français, qui se sont plutĂŽt fondĂ©s sur la dĂ©finition donnĂ©e par l’anthropologue en termes de structure sociale, plus congruente avec la perspective le playsienne et avec l’idĂ©e de recherche d’équilibre de la part des communautĂ©s paysannes, qui conduisait Ă  une relative stabilitĂ© des maisons. On doit la plus forte thĂ©orisation de cette identification Ă  Georges Augustins 1989 qui interprĂšte la maison » ou famille-souche comme l’une des trois principales formes d’organisation sociale constituĂ©es par les rĂšgles de succession et d’hĂ©ritage, aux cĂŽtĂ©s de la parentĂšle et du lignage. La maison » est conçue comme l’expression d’une forme de transmission dans laquelle domine le principe rĂ©sidentiel mis en avant par LĂ©vi-Strauss, ce qui a des consĂ©quences sur la matĂ©rialitĂ© mĂȘme de la vie paysanne. La dĂ©finition du systĂšme Ă  maison » proposĂ©e par Augustins est la combinaison de la succession unique et de l’hĂ©ritage prĂ©ciputaire » Ibid. 129, tandis que le lignage se dĂ©finit par la combinaison de la succession segmentaire agnatique et de l’hĂ©ritage sĂ©lectif, et que la parentĂšle associe la succession segmentaire cognatique et l’hĂ©ritage Ă©galitaire. Il s’agit lĂ  de modĂšles, les PyrĂ©nĂ©es Ă©tant assez exceptionnelles par le degrĂ© de rĂ©alisation du modĂšle combinant la maison comme unitĂ© de base de la vie sociale, l’hĂ©ritage prĂ©ciputaire associĂ© Ă  la succession unique et le systĂšme dotal. Mais, le plus souvent, s’observent des situations de compromis entre principe parental et principe rĂ©sidentiel Augustins 1986. 27Dans la suite de ces travaux, mais en reprenant plus fortement la notion forgĂ©e par LĂ©vi-Strauss, Bernard Derouet Ă©crit que les pratiques de transmission s’ordonnent autour de deux grandes logiques une logique de la filiation et une de la rĂ©sidence. Dans le premier cas, le droit Ă  l’hĂ©ritage est purement dĂ©terminĂ© par la parentĂ©. Dans le second cas, ce droit est liĂ© au rapport matĂ©riel et de nature, au fond, “sociologique” qu’on continue d’entretenir avec le groupe domestique et le patrimoine au sujet duquel se pose un problĂšme de transmission ; l’on n’est hĂ©ritier que si l’on est “successeur”, ici les deux notions ne sont pas dissociĂ©es » 1995 655. Dans ce dernier cas, l’hĂ©ritage et la transmission ne sont pas un problĂšme de transfert des biens et des choses entre les gens, mais un problĂšme de place ou de situation que les individus occupent par rapport aux choses et aux biens. Il n’y a pas d’hĂ©ritage au sens propre du terme, [
] il y a seulement succession dans un bien, ou plutĂŽt accession Ă  une place » Ibid. 665-666. Cette logique s’accommode de rĂšgles coutumiĂšres diffĂ©rentes qui, de toute façon, ne revĂȘtent pas un caractĂšre d’obligation, sauf en cas de prohibitions expresses, et sont fonction dans les milieux paysans du type d’exploitation et de rapport Ă  la terre Derouet 1997a. Ces pratiques de transmission sont Ă©volutives, mais de maniĂšre non linĂ©aire. L’apogĂ©e de la famille-souche se situe Ă  la fin du Moyen Âge et son dĂ©clin est amorcĂ© dans les deux derniers siĂšcles de l’Ancien RĂ©gime, selon Jacques PoumarĂšde 2005. Pour Derouet 1989, les chronologies sont variables mais on peut voir dans ces systĂšmes inĂ©galitaires des rĂ©ponses aux crises de la fin de la pĂ©riode mĂ©diĂ©vale. Surtout, ils sont toujours liĂ©s Ă  la rigiditĂ© du systĂšme social, quelles que soient les causes de cette derniĂšre. Dionigi Albera 2011 a Ă©tĂ© encore plus loin en ce sens, en montrant que les facteurs politiques et juridiques, ainsi que leurs transformations historiques, sont cruciaux dans l’apparition et la perpĂ©tuation des maisons ». 28En 2009, Antoinette Fauve-Chamoux et Emiko Ochiai ont souhaitĂ© faire davantage la part des changements dans les communautĂ©s paysannes en Ă©tudiant les extinctions et les renouvellements de maisons », la transmission Ă©chouant plus souvent qu’on a pu le croire. Elles ont aussi proposĂ© de distinguer famille-souche et maison » Ă  partir d’une comparaison entre l’Europe et l’Asie. Pour elles, la famille-souche peut ĂȘtre ramenĂ©e Ă  une dĂ©finition minimale, Ă  savoir la rĂšgle rĂ©sidentielle et le fait qu’un seul enfant mariĂ© reste avec les parents. En Europe, la famille-souche a aussi Ă©tĂ© regardĂ©e comme une unitĂ© de production et de reproduction par la transmission du patrimoine inĂ©galitaire, soit une corporation fonctionnant sur plusieurs gĂ©nĂ©rations. Le terme maison » peut ĂȘtre rĂ©servĂ© Ă  cette forme particuliĂšre de la famille-souche. Mais, Ă©trangement, le propos des auteures rabat la maison » sur l’idĂ©ologie de la filiation unilinĂ©aire, alors que c’est bien le principe de rĂ©sidence qui est central dans leur dĂ©finition. Sans doute vaut-il mieux considĂ©rer, comme le fait Derouet Ă  la suite de LĂ©vi-Strauss, que la dialectique entre rĂ©sidence et filiation est le cƓur de la dĂ©finition de la maison », mĂȘme si le principe de rĂ©sidence peut parfois l’emporter. Noblesse et “maison” les ambiguĂŻtĂ©s du langage 29Paradoxalement, alors que LĂ©vi-Strauss se fondait sur ce qui Ă©tait censĂ© ĂȘtre la conception indigĂšne de la maison nobiliaire dans l’Europe mĂ©diĂ©vale pour en donner sa dĂ©finition, la notion de maison » a Ă©tĂ© beaucoup moins appliquĂ©e Ă  la noblesse qu’à la paysannerie. Le modĂšle, peu suivi, a Ă©tĂ© fourni par Christiane Klapisch-Zuber qui s’en est servi pour analyser le patriciat florentin de la Renaissance. Mais c’est moins la dĂ©finition de LĂ©vi-Strauss, inscrite dans une problĂ©matique des structures de la parentĂ©, que l’entitĂ© dĂ©signĂ©e par ce terme et que les Florentins appelaient eux-mĂȘmes ainsi, qui l’a intĂ©ressĂ©e Des groupes de parentĂ© solides, voire permanents, et dotĂ©s d’une personnalitĂ© autonome, permettant Ă  leurs membres d’ĂȘtre pleinement identifiables et de s’affirmer publiquement dans la citĂ©, tel est l’un des cadres de rĂ©fĂ©rence, et non des moindres, pour tout Florentin bien nĂ©. Ces lignages ou “maisons” case voient circuler entre eux biens matĂ©riels et symboliques – richesses, cadeaux, prĂ©noms, honneur – et individus – femmes et parfois enfants. Les hommes, eux, sont stables, enracinĂ©s dans une identitĂ© lignagĂšre intouchable ; les femmes, mobiles, objets et supports de l’échange entre “maisons”, se portent de l’une Ă  l’autre ce sont leurs mouvements et les biens qu’elles enlĂšvent Ă  l’une pour les introduire dans une autre que les ricordanze enregistrent avec prĂ©dilection, eux qui suscitent les rituels familiaux les plus Ă©laborĂ©s, les mieux dĂ©taillĂ©s aussi par les chroniqueurs domestiques ».Klapisch-Zuber 1990 9 30Ainsi applique-t-elle la notion anthropologique dans une sociĂ©tĂ© oĂč la parentĂ© connaĂźt une inflexion patrilinĂ©aire trĂšs forte. Mais elle lui permet de prendre en compte dans l’analyse aussi bien la parentĂ© lignagĂšre que les marqueurs symboliques et le lieu concret de l’habitation, le tout sous un mĂȘme nom dĂ©signant ce qui s’imposait comme une rĂ©alitĂ© sociale dans la Florence renaissante. 16 Pour une analyse inspirĂ©e de ces travaux, cf. aussi ValĂ©rie Deplaigne 2009. 31C’est Ă  Michel Nassiet que l’on doit la reprise des travaux de LĂ©vi-Strauss pour interprĂ©ter les phĂ©nomĂšnes nobiliaires en France Ă  la fin du Moyen Âge et au dĂ©but de l’époque moderne. Dans une sĂ©rie d’articles 1991, 1994, 1995, il dĂ©montre, d’une part, que le nom et le blason rĂ©pondaient Ă  un systĂšme idĂ©ologique ancrĂ© Ă  la fois dans la parentĂ© et dans la rĂ©sidence la seigneurie, d’autre part, que ces marqueurs de parentĂ© et de rĂ©sidence Ă©taient manipulĂ©s et instrumentalisĂ©s, dĂ©voilant la logique qui sous-tendait ces manipulations, dont le fondement se trouvait dans l’équivalence structurale entre alliance et filiation. Nassiet en conclut que la noblesse formait alors un systĂšme Ă  maisons », systĂšme idĂ©ologique autant que systĂšme de parentĂ© et de transmission, qui ne connut pas de modifications profondes au xviie siĂšcle, Ă  l’exception d’un net inflĂ©chissement vers la gĂ©nĂ©ralisation de la filiation patrilinĂ©aire. Cette perspective a Ă©tĂ© reprise par Robert Descimon 1999 et inscrite dans l’ensemble des Ă©volutions de la noblesse Ă  l’époque moderne ; c’est aussi celle que j’ai adoptĂ©e dans mon propre travail Haddad 2009a. Par la suite, cependant, Nassiet s’est orientĂ© vers une dĂ©finition bien plus strictement patrilinĂ©aire de la maison » noble, correspondant Ă  ses propres Ă©volutions dans l’analyse des phĂ©nomĂšnes nobiliaires Nassiet 200016. Faisant aussi rĂ©fĂ©rence Ă  LĂ©vi-Strauss, Claire Chatelain 2008 a Ă©galement utilisĂ© la notion de maison » dans son Ă©tude des Miron, en insistant sur l’idĂ©e de patrimoine matĂ©riel et symbolique appropriĂ© collectivement. C’est cependant le phĂ©nomĂšne lignager qui l’a intĂ©ressĂ©e au premier chef. 17 Pour une premiĂšre approche des significations, Ă  partir des dictionnaires et de quelques exemples, ... 32Ce biais dans l’emploi de la notion de maison » tient largement aux circonstances, mentionnĂ©es plus haut, de sa crĂ©ation. Reprenant ce terme Ă  Duby, LĂ©vi-Strauss reconduit l’anachronisme que l’historien commettait dans ses propres textes en se servant d’un mot apparu au xve siĂšcle seulement. Cela a d’autant plus Ă©tĂ© source de confusions que la plupart des historiens ont utilisĂ© le terme maison » dans le sens qu’il avait pris Ă  la fin de l’Ancien RĂ©gime, oĂč il dĂ©signait ce que les anthropologues appellent aujourd’hui le patrilignage17, et pas du tout dans le sens forgĂ© par LĂ©vi-Strauss. 33RĂ©cemment, Pierre Force 2013 a analysĂ© une maison » de la petite noblesse bĂ©arnaise au xviiie siĂšcle, en se fondant sur l’approche de LĂ©vi-Strauss et en s’aidant des observations de Bourdieu sur la sociĂ©tĂ© bĂ©arnaise. La coutume qui rĂ©gissait le BĂ©arn crĂ©ait un systĂšme Ă  maisons » bien plus rĂ©glĂ© que dans d’autres coutumes oĂč la transmission des biens propres Ă  un hĂ©ritier unique n’était pas complĂšte. Le cas qu’il examine, les Lamerenx, lui permet de mettre en Ă©vidence le fait que la relation entre sociĂ©tĂ© Ă  maisons » et Ă©migration ici vers l’AmĂ©rique Ă©tait complexe. Si le premier Lamerenx Ă  Ă©migrer en 1729 est un cadet, comme les Ă©tudes le disent d’ordinaire, en revanche c’est un aĂźnĂ© qui part grĂące Ă  la mise en vente d’une prairie en 1764 le coĂ»t du voyage vers Saint-Domingue et de l’équipement Ă©tait estimĂ© Ă  1200 livres tournois. Pierre Force montre que le cadet aurait dĂ» Ă©pouser une hĂ©ritiĂšre, mais il aurait alors créé une dette par la dot sur la maison » que celle-ci n’était pas capable de soutenir. L’émigration Ă©tait un choix moins coĂ»teux, mais qui ne se traduisait jamais par un retour par l’intermĂ©diaire d’un Ă©change avec une autre maison ». Pour l’aĂźnĂ©, l’émigration Ă©tait aussi un moyen de faire sa vie en dehors du systĂšme Ă  maisons ». Elle provoquait alors, lorsque l’hĂ©ritier laissait la place vide, un conflit entre le principe de filiation le droit d’aĂźnesse et le principe de rĂ©sidence. 34Dans la perspective bĂ©arnaise de Pierre Force, la maison » noble n’est pas diffĂ©rente de la maison » paysanne. Pourtant, la comparaison entre les approches de la maison » dans l’histoire rurale et dans l’histoire nobiliaire, par rapport Ă  la dĂ©finition de LĂ©vi-Strauss, est instructive. Dans le premier cas, le fonctionnement est pensĂ© dans le cadre de sociĂ©tĂ©s dans lesquelles le rapport entre hĂ©ritage et succession est assez rigide, mĂȘme si Augustins analyse l’existence de formes marginales de la maison » combinant succession unique et hĂ©ritage sĂ©lectif, voire Ă©galitaire. Les dĂ©finitions proposĂ©es insistent sur le principe de rĂ©sidence dans le mĂ©canisme de parentĂ© et sur la tendance des sociĂ©tĂ©s paysannes Ă©tudiĂ©es Ă  une reproduction Ă  l’identique oĂč le nombre des maisons » doit rester stable. 35La situation n’est pas la mĂȘme dans un contexte de compĂ©tition entre les maisons », ce qui est le cas dans la noblesse – chez les Kwakiutl comme en Europe –, oĂč il n’y a pas de stabilitĂ© des maisons » mais oĂč elles s’élĂšvent ou dĂ©clinent en permanence, certaines disparaissant. Dans les sociĂ©tĂ©s rurales, le nombre des maisons » Ă©tait plus ou moins fixĂ© par un consensus social qui passait notamment par la prohibition, dans les faits, du mariage entre hĂ©ritiers. Dans la noblesse, les consĂ©quences Ă©taient diffĂ©rentes selon que la famille choisissait ce que Nassiet 2000 appelle l’ option froide », consistant Ă  faire deux hĂ©ritiers reprenant chacun une maison » celle du pĂšre et celle de la mĂšre avec son nom, ou l’ option chaude », consistant Ă  fusionner dans un mĂȘme hĂ©ritier les deux patrimoines, l’une des maisons » disparaissant alors pour s’incorporer dans l’autre. 36Les Ă©tudes articulant noblesse et maison » laissent donc devant une double difficultĂ©. La premiĂšre concerne les ambiguĂŻtĂ©s de la notion qui, dans son acception vernaculaire telle qu’elle a Ă©voluĂ© Ă  la fin de l’Ancien RĂ©gime et telle qu’elle a Ă©tĂ© le plus souvent comprise par les historiens, porte avec elle l’idĂ©ologie patrilignagĂšre qui a triomphĂ© dans la noblesse aux xviie et xviiie siĂšcles, et ne correspond pas au sens forgĂ© par LĂ©vi-Strauss. L’historien se retrouve confrontĂ© au mĂȘme embarras que l’ethnologue, celui du rapport entre le terme forgĂ© par LĂ©vi-Strauss et le terme indigĂšne. La seconde difficultĂ© est de prendre pleinement en compte le rĂŽle de la transmission, donc une approche sociologique et historique, dans le fonctionnement des maisons » nobles, c’est-Ă -dire toutes les actions nĂ©cessaires pour les produire et les reproduire comme fictions efficaces. Les perspectives rĂ©centes des anthropologues qui ont travaillĂ© la notion de maison » de ce point de vue permettent de la reprendre afin d’interprĂ©ter des phĂ©nomĂšnes concernant la noblesse d’Ancien RĂ©gime, tout en la distinguant des reprĂ©sentations – Ă©volutives – que la noblesse se faisait d’elle-mĂȘme et du sens qu’elle donnait au mot maison ». Nouvelles perspectives anthropologiques et historiques sur la “maison” 37Plusieurs critiques ont Ă©tĂ© formulĂ©es Ă  l’encontre du concept de maison » de LĂ©vi-Strauss. La premiĂšre est qu’il n’accorde pas assez de place aux aspects matĂ©riels de la rĂ©sidence. Bourdieu 2000 [1972] a largement contribuĂ© Ă  dĂ©velopper cet aspect spatial et matĂ©riel de la maison-foyer dans ses Ă©tudes sur la Kabylie. Ce sont ces rapports entre la signification architecturale, sociale et symbolique de la maison qui ont aussi intĂ©ressĂ© nombre d’anthropologues Ă  partir du milieu des annĂ©es 1990 par exemple, Carsten & Hugh-Jones 1995. Les composantes physiques et spirituelles de la valeur d’une maison ancrent les personnes Ă  une place et Ă  leurs origines ancestrales. Les identitĂ©s des personnes sont ainsi inscrites dans le paysage, la maison physique fonctionnant comme un signe matĂ©riel de la mĂ©moire sociale qui assigne les groupes Ă  certains lieux Waterson 2000. Plus rĂ©cemment, Klaus Hamberger 2010 a montrĂ© que la capacitĂ© transformative de l’espace de la maison est une caractĂ©ristique universelle, par laquelle une mĂȘme structure sociale est reprĂ©sentĂ©e simultanĂ©ment ou successivement de plusieurs points de vue. L’espace de la maison n’est donc pas la simple projection d’oppositions sociales, mais bien, comme le proposait LĂ©vi-Strauss dans sa dĂ©finition, l’objectivation d’une relation centrĂ©e sur l’alliance. 18 C’est la critique de Bourdieu 1993, valable en fait pour l’ensemble des termes de l’anthropologie ... 38D’autres critiques ont portĂ© sur le fait que cette dĂ©finition objective un concept anthropologique comme institution sociale18, et sur le fait qu’elle ne fait pas la part de l’historicitĂ© et de l’instabilitĂ© des processus sociaux de transmission qui rendent problĂ©matique la stabilitĂ© des maisons » et encore plus l’existence de sociĂ©tĂ©s Ă  maisons » Joyce & Gillespie 2000. A aussi Ă©tĂ© contestĂ©e l’idĂ©e Ă©volutionniste d’un passage de sociĂ©tĂ©s organisĂ©es par la parentĂ© Ă  des sociĂ©tĂ©s dont les fonctionnements politiques et Ă©conomiques en seraient dĂ©tachĂ©s, idĂ©e infirmĂ©e par les recherches des anthropologues. Godelier insiste sur le fait qu’il n’y a pas de kin-based society, contrairement Ă  ce qu’a longtemps affirmĂ© l’anthropologie sociale. Les rapports de parentĂ© au sein de la maison » ne sont pas qu’un langage, comme le dit LĂ©vi-Strauss, mais ils fonctionnent rĂ©ellement, concrĂštement, comme des rapports d’appropriation et de transmission des conditions matĂ©rielles et sociales d’existence des maisons ». Les titres, les rangs, les blasons, les mythes, propriĂ©tĂ©s immatĂ©rielles des maisons », ne sont pas des faits de parentĂ©, ils appartiennent Ă  une composante de la sociĂ©tĂ© qui englobe tous les groupes de parentĂ© et les met en permanence Ă  son service pour se reproduire le systĂšme politico-rituel, qui fait exister la sociĂ©tĂ© comme telle, comme un tout, et la reprĂ©sente comme telle, comme tout » Godelier 2004 108 ; 2013 208-211. 39Toutes ces critiques portent sur le pĂŽle structural de la dĂ©finition lĂ©vi-straussienne de la maison ». Certains travaux se sont concentrĂ©s sur ce pĂŽle, Ă  l’instar de ceux publiĂ©s par Charles Macdonald pour qui, si la dĂ©finition de la maison » est sans ambiguĂŻtĂ©, l’expression de sociĂ©tĂ© Ă  maison » a l’ambition d’appliquer la notion Ă  une forme de sociĂ©tĂ©, d’en faire un type de structure sociale. C’est une extension de la dĂ©finition initiale, que les contributions du recueil qu’il a dirigĂ© concernant principalement BornĂ©o, les Philippines et les sociĂ©tĂ©s paysannes de Java, entendent tester et mettre Ă  l’épreuve. Charles Macdonald 1987 suggĂšre de distinguer la maison » comme groupe concret et la maison-fĂ©tiche » qui serait une reprĂ©sentation issue de la hiĂ©rarchisation de la sociĂ©tĂ©. Le problĂšme d’une telle distinction est prĂ©cisĂ©ment qu’elle ruine ce qui fait la force de la notion proposĂ©e par LĂ©vi-Strauss, qui repose sur le lien effectuĂ© entre une institution caractĂ©risĂ©e comme personne morale, les rapports de parentĂ©, et les relations entretenues entre des personnes et des biens matĂ©riels et symboliques constituant un patrimoine. La notion de maison » se dilue alors et devient applicable Ă  pratiquement toute sociĂ©tĂ©. 40Au contraire, c’est l’autre pĂŽle de la dĂ©finition de LĂ©vi-Strauss, qui insiste sur le processus de transmission et sur les conditions matĂ©rielles et sociales de l’existence des maisons », ouvrant la voie vers le dĂ©passement du modĂšle structural de la parentĂ©, qui a Ă©tĂ© approfondi par d’autres anthropologues, en renonçant Ă  l’essentialisation des catĂ©gories employĂ©es pour se pencher au contraire sur les relations entre les termes anthropologiques et les termes indigĂšnes utilisĂ©s Carsten & Hugh-Jones 1995 1-46 ; McKinnon 1995 ; Gillespie 2000. Cette perspective a amenĂ© Ă  considĂ©rer les maisons » dans leurs Ă©volutions afin d’insister sur les stratĂ©gies permettant d’acquĂ©rir, de conserver et de transmettre les fondements des statuts et du pouvoir. L’idĂ©e est que tous les groupes ne sont pas capables d’utiliser et de stabiliser certaines relations, manifestĂ©es par la parentĂ© et les alliances, de façon Ă  perpĂ©tuer un Ă©tat de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration. Un autre point est l’analyse de la dimension matĂ©rielle des maisons » ainsi que de leur dimension temporelle il y a un cycle domestique individuel Ă  l’intĂ©rieur des maisons » et une des fonctions clĂ©s des maisons » est d’ancrer les personnes dans l’espace et de les lier dans le temps. Rosemary Joyce et Susan Gillespie 2000 montrent Ă©galement un intĂ©rĂȘt pour l’idĂ©ologie inhĂ©rente Ă  la maison » qui est fondĂ©e sur la profondeur temporelle et valorisĂ©e par des biens hĂ©ritĂ©s qui incarnent une mĂ©moire collective du passĂ©, ou font rĂ©fĂ©rence Ă  une origine. Des narrations portent cette profondeur temporelle, ce lien entre passĂ© et prĂ©sent narrations prenant diverses formes et diffĂ©rents supports, pas forcĂ©ment Ă©crits qui est une valeur fondamentale dans ces sociĂ©tĂ©s. Enfin, les analyses doivent prendre en charge le contraste entre l’idĂ©al – portĂ© par les acteurs sociaux – de gĂ©nĂ©ralisation et de concentration de la valeur dans la maison », personne morale, et la particularisation de cette derniĂšre dans des actions individuelles spĂ©cifiques, voire la dispersion de sa valeur, par exemple lors des Ă©changes matrimoniaux qui font sortir certains de ses membres. Cette attention aux actions et aux positions individuelles dans la maison » conduit aussi Ă  la réévaluation de la place des femmes, inĂ©gale selon les fonctionnements en maisons » qui, par exemple, favorisent plus ou moins la succession d’une hĂ©ritiĂšre Fauve-Chamoux & Ochiai 2009. 41C’est dans la lignĂ©e de ces travaux qui considĂšrent la maison » Ă  la jonction entre un systĂšme de pouvoir et des mĂ©canismes de la parentĂ© qui rĂšglent la transmission du pouvoir, que j’ai analysĂ© la noblesse française de la fin du xvie et du xviie siĂšcle, notamment Ă  partir du cas des comtes de Belin Haddad 2009a et b. Le contrat de mariage de RenĂ©e d’Averton avec Jean-François de Faudoas en 1582 portait la clause selon laquelle les enfants du mariage reprendraient le nom et les armes de RenĂ©e d’Averton. Son mari, lui, utilisa un blason qui Ă©cartelait les armes de Faudoas et d’Averton. L’écartelĂ© Ă©tait un signe de l’alliance et il permettait Ă  François de Faudoas, issu d’une des familles nobles les plus anciennes de Gascogne, de rendre visible son patrilignage d’appartenance et d’en conserver le nom, tout en reprenant celui de sa femme. En revanche, son fils se conforma strictement aux vƓux de sa mĂšre et ne porta que les armoiries d’Averton. La filiation matrilinĂ©aire l’emportait dans ce cas prĂ©cis – pas complĂštement cependant puisque le nom de d’Averton fut moins utilisĂ© que celui sous lequel fut connu François de Faudoas M. de Belin, du nom de sa principale seigneurie. Nom et blason Ă©taient bien des signes exprimant au mieux des filiations, capables, dĂšs lors qu’ils Ă©taient transmis, de dĂ©signer des lignĂ©es ; mais ils ne correspondaient pas toujours l’un l’autre, ce qui est un moyen pour l’historien d’évaluer des rapports de force au sein de la parentĂ© ainsi que des stratĂ©gies de l’alliance et de la filiation. La transmission dans la noblesse, Ă  la fin du xvie siĂšcle, n’était pas nĂ©cessairement patrilinĂ©aire. Le cas des Belin est loin d’ĂȘtre unique j’en ai trouvĂ© de nombreux autres. 42Les phĂ©nomĂšnes d’alliance et de transmission des biens et des noms chez les comtes de Belin, et plus largement dans l’ensemble des familles que j’ai analysĂ©es, apparaissent tantĂŽt comme Ă©tant indiffĂ©renciĂ©s, tantĂŽt comme suivant une inflexion patrilinĂ©aire, toujours recouverts par un ensemble de manipulations des discours symboliques qui tentent d’affirmer la continuitĂ© des biens et du nom. Tous ces Ă©lĂ©ments permettent de caractĂ©riser le systĂšme de la parentĂ© Ă  l’Ɠuvre comme un systĂšme Ă  maisons ». L’exemple des comtes de Belin montre que la constitution d’une maison » n’était pas une donnĂ©e acquise pour toute famille nobiliaire, mais que cela nĂ©cessitait au contraire un investissement matĂ©riel et symbolique permanent, une solidaritĂ© entre ses membres et un effort continuĂ© qui seuls permettaient Ă  la maison » de se perpĂ©tuer et de jouer son rĂŽle de reproduction – voire d’accroissement – des positions sociales et des formes de domination. 43Dans le systĂšme Ă  maisons », l’aĂźnĂ© est celui qui appartient Ă  la terre et Ă  qui la terre appartient » Bourdieu 1980 257. Plus gĂ©nĂ©ralement, c’est un systĂšme dans lequel les choses possĂšdent les hommes autant qu’elles en sont possĂ©dĂ©es. Dans les systĂšmes Ă  maisons » paysans, la reproduction sociale est pensĂ©e en fonction d’un critĂšre de communautĂ© de rĂ©sidence, de travail et de patrimoine, et non en fonction d’un critĂšre d’unifiliation Derouet 1995. Mais, dans le cas de la noblesse, la multiplicitĂ© des possessions fonciĂšres amenait les pratiques de transmission Ă  ressortir Ă  la fois Ă  une logique de filiation et Ă  une logique de rĂ©sidence, en fonction de l’importance accordĂ©e Ă  la seigneurie possĂ©dĂ©e. Ce qui signifie que la transmission ne s’organisait autour de la notion de bien inaliĂ©nable, immobilisĂ©, que pour un certain nombre de terres auxquelles la maison » Ă©tait attachĂ©e et sur lesquelles se concentrait l’investissement symbolique Haddad 2009a 129-137 et 143-144. Le jeu de la transmission Ă©tait de ce point de vue plus ouvert, et les possibilitĂ©s d’ascension et de dĂ©clin plus grandes. 44Les maisons » n’avaient donc rien de stable, elles Ă©voluaient sans cesse au grĂ© des alliances, des apports et des pertes de patrimoine, du nombre d’individus qui les formaient, des capacitĂ©s d’enracinement dans des seigneuries, des charges possĂ©dĂ©es par leurs membres, des rĂ©ussites ou des Ă©checs des transmissions. De sorte que l’analyse du phĂ©nomĂšne des maisons » nobiliaires doit prendre en compte toutes ses dimensions, matĂ©rielle, symbolique, temporelle, spatiale et sociale. 19 Ce dĂ©veloppement s’appuie sur l’exposĂ© intitulĂ© “Familia accipitur in jure pro substantia” Barto ... 45Les contemporains ne pensaient pas les choses trĂšs diffĂ©remment. D’une façon gĂ©nĂ©rale, les auteurs qui, sous l’Ancien RĂ©gime, se penchent sur la noblesse, accordent une grande attention aux marques distinctives et de reconnaissance des maisons, et les MĂ©moires Ă©voquent rĂ©guliĂšrement leur anciennetĂ©, leurs alliances, leur honneur, leur illustration au service des rois et leur richesse la substance de la famille suppose des biens, un patrimoine matĂ©riel et symbolique19. Cette conception substantialiste de la famille noble, qui rĂ©unit un nom, des symboles et des individus liĂ©s par la parentĂ©, permet de faire le rapprochement avec la notion anthropologique qui dĂ©signe un corporate group et prend ainsi en charge le rapport complexe entre l’individu et le collectif qui informe la conception de la parentĂ© nobiliaire Ă  l’époque moderne. De ce point de vue, on peut considĂ©rer qu’une maison » Ă©tait de nature crypto-corporative lorsque la solidaritĂ© fonctionnait entre ses membres, une unitĂ© pouvait ĂȘtre créée autour d’un nom, unitĂ© largement identifiĂ©e Ă  son chef et qui acquĂ©rait une visibilitĂ© sociale et une capacitĂ© d’action Weary 1985. 46La notion de maison », considĂ©rĂ©e comme une entitĂ© de nature crypto-corporative, permet de repenser la question des stratĂ©gies sociales Ă©laborĂ©es par les familles et celle de la hiĂ©rarchie sociale en incluant toute la complexitĂ© du rapport individuel/collectif qui se dĂ©ployait au sein des maisons nobiliaires. La hiĂ©rarchie Ă©tait en effet double Ă  la fois entre les maisons » et entre les individus au sein des maisons » Lamaison 1979. De plus, la hiĂ©rarchie sociale Ă©tait Ă©galement perçue en fonction de la renommĂ©e de chaque maison », donc de leur histoire, et n’était pas le simple rĂ©sultat de classements socio-Ă©conomiques ou politiques. La hiĂ©rarchie des honneurs, le poids symbolique d’un nom entraient Ă©galement en ligne de compte. Ce phĂ©nomĂšne se perçoit dans les mariages, dont l’inĂ©galitĂ© Ă©conomique pouvait ĂȘtre largement compensĂ©e par une inĂ©galitĂ© symbolique inverse. L’historien, lorsqu’il se penche sur ces questions de hiĂ©rarchie sociale, doit donc rĂ©introduire dans ses analyses la temporalitĂ©, inscrire les individus dans un cadre collectif et une durĂ©e. 47Le fonctionnement de la parentĂ© nobiliaire amenait Ă  crĂ©er un intĂ©rĂȘt collectif qui s’imposait en partie aux membres de la maison » selon leur position Ă  l’intĂ©rieur de celle-ci, sans que la dĂ©termination sexuelle entrĂąt obligatoirement en compte. L’apport des femmes Ă©tait fondamental pour la perpĂ©tuation d’une maison » noble, comme le montrent aussi bien l’exemple des comtes de Belin que ceux des Mesgrigny ou des VassĂ© Haddad 2009a, 2010, 2015. Ces Ă©lĂ©ments combinĂ©s expliquent les variations fortes de pouvoir qui existaient parmi les femmes. Cela n’était d’ailleurs pas propre Ă  celles-ci, les hommes se trouvant aussi dans des situations trĂšs contrastĂ©es selon leur place dans la maison » et la puissance de celle-ci. Les discours avaient beau assimiler le chef de famille et le pĂšre, le fonctionnement de la parentĂ© nobiliaire Ă©tait porteur de pratiques qui octroyaient cette place et le pouvoir qui l’accompagnait aussi bien aux hommes qu’aux femmes. Certes, les hommes Ă©taient plus souvent en mesure d’exercer le pouvoir paternel et d’avoir autoritĂ© sur les femmes. C’étaient d’abord les hĂ©ritiĂšres, principalement les veuves se retrouvant, par les hasards dĂ©mographiques, en situation de chef de famille, et ayant obtenu leur indĂ©pendance juridique, qui Ă©taient dans une position favorable – occurrence quasi structurelle en raison de la diffĂ©rence d’ñge entre les Ă©poux. Mais les hĂ©ritiĂšres n’étaient pas les seules femmes en mesure d’exercer un pouvoir. Les femmes bien dotĂ©es, dont les biens s’agrĂ©geaient au patrimoine de la maison » dans laquelle elles s’intĂ©graient, qui avaient des enfants et dont le statut social Ă©tait comparable Ă  celui de leur mari, pouvaient fort bien jouir de marges d’action non nĂ©gligeables. 48L’utilisation de la dĂ©finition de LĂ©vi-Strauss pour la noblesse d’Ancien RĂ©gime amĂšne Ă  insister sur ce qui lie les relations de parentĂ© Ă  tout un ensemble de processus sociaux, Ă©conomiques, Ă  la hiĂ©rarchie des statuts, au prestige, au pouvoir, aux droits sur la terre, etc. Bref, elle conduit Ă  s’intĂ©resser Ă  des interactions permettant d’aboutir Ă  une comprĂ©hension de phĂ©nomĂšnes sociologiques dans leurs Ă©volutions et non Ă  en rester Ă  une simple description structurale de formes de la parentĂ©. On peut dĂšs lors rĂ©investir la notion de catĂ©gorie proposĂ©e par Bourdieu. L’interrogation doit porter sur le degrĂ© de rĂ©alisation de la famille et sur qui peut la rĂ©aliser sous forme de maison ». Toutes les familles n’étaient d’ailleurs pas tendues vers un tel objectif, et certaines purent faire les frais, sous forme de conflits notamment, de l’effort Ă  consentir pour l’atteindre Chatelain 2008, 2010. Mais c’est bien la transmission qui permet de comprendre les enjeux de parentĂ© Ă  l’époque moderne. Dans le cas de la maison », ce patrimoine est le support de la politique de continuitĂ© et le fondement de l’identitĂ©, il joue le mĂȘme rĂŽle, au niveau du systĂšme, que celui de la filiation dans le systĂšme unilinĂ©aire Derouet 1997b. 49Mais il faut alors s’interroger sur l’historicitĂ© de cette forme de rĂ©alisation de la parentĂ©. À partir du cas des comtes de Belin, j’ai pu montrer qu’il n’est guĂšre possible de suivre les hommes du xviie siĂšcle dans leur tentative pour penser les formes de la parentĂ© de maniĂšre essentialiste et fixiste. Le systĂšme de la maison » lui-mĂȘme connut des Ă©volutions corrĂ©lĂ©es aux changements des pratiques d’alliances et de transmission dans la noblesse, ainsi qu’à la mutation de la dĂ©finition mĂȘme du second ordre. Le mode de perpĂ©tuation de ce groupe Ă©volua dans le sens d’un renforcement de la contradiction entre le principe de concentration et le principe de pĂ©rennitĂ© Dedieu 1998 qui fondaient les maisons ». Dans les manipulations perpĂ©tuelles qui permettaient aux maisons » de renaĂźtre de leurs cendres, un changement prit place au cours du xviie siĂšcle, la montĂ©e d’une conception Ă©troitement patrilignagĂšre de la noblesse qui ĂŽta au systĂšme sa capacitĂ© d’adaptation, affaiblissant le systĂšme de la maison » Haddad 2009a 368-369. Le renforcement de l’idĂ©ologie patrilignagĂšre trouva son expression officielle dans la dĂ©finition de l’ordre nobiliaire imposĂ©e par la monarchie. Il triompha progressivement avec les grandes enquĂȘtes de Colbert et les travaux des gĂ©nĂ©alogistes du roi, Ă  partir des annĂ©es 1660. Cette dĂ©finition reposait sur la reconstruction des patrilignĂ©es et sur la transmission de la vertu noble par le sang, tout autant que sur la capacitĂ© du roi Ă  anoblir. Or, la conception patrilignagĂšre du second ordre entrait en contradiction avec certaines pratiques qui relevaient du systĂšme Ă  maisons », dans lequel la transmission pouvait prendre des formes indiffĂ©renciĂ©es. Cela contribua trĂšs rapidement Ă  obscurcir en partie les significations de ces pratiques. DĂšs la fin du xviie siĂšcle, des jugements nĂ©gatifs Ă©taient portĂ©s sur les alliances dans lesquelles les femmes avaient imposĂ© au mari de relever leur nom et leurs armes. Aussi, face aux accidents dĂ©mographiques ou politiques qui furent toujours un rĂ©el risque pour les nobles, les lignĂ©es furent davantage menacĂ©es d’extinction Delille 2003, 2007. 50On peut formuler l’hypothĂšse d’une crise gĂ©nĂ©rale des maisons » comme reprĂ©sentations mĂȘme si, dans les usages sociaux, il y eut persistance des pratiques de manipulation des liens de parentĂ© et des reprĂ©sentations anciennes, qui pouvaient s’accommoder en partie des Ă©volutions propres au second ordre. Ces Ă©volutions Ă©taient d’ailleurs sujettes Ă  des contestations ou Ă  des comportements qui diffĂ©raient de la norme attendue Descimon 1999. Les inflĂ©chissements patrilinĂ©aires se firent dĂšs la fin de la pĂ©riode mĂ©diĂ©vale avec le renforcement de l’aĂźnesse liĂ©e Ă  la reproduction des dignitĂ©s Clavero 1994 ; Sabean, Teuscher & Mathieu 2007. Mais la patrilinĂ©aritĂ© ne l’emporta jamais complĂštement. Le systĂšme de la maison » ne disparut pas, les manipulations et les formes de transmission ne changeant pas de maniĂšre radicale, mais il s’affaiblit. De toute façon, la stabilitĂ© n’existait que dans les reprĂ©sentations dans la pratique, les altĂ©rations Ă©taient permanentes. Le patrilignage affirma sa lĂ©gitimitĂ© idĂ©ologique supĂ©rieure, mais c’était une construction largement illusoire qui, Ă  l’instar de la maison », doit ĂȘtre Ă©tudiĂ©e comme un ensemble de pratiques et de reprĂ©sentations tendues vers des objectifs de transmission en rapport avec les donnĂ©es sociopolitiques et Ă©conomiques de l’époque. 51* 20 Pour un contrepoint trĂšs voisin, cf. Christiane Klapisch-Zuber 1990. 21 L’auteur insiste notamment sur les inĂ©galitĂ©s et les relations d’ethnicitĂ© et de genre parmi les Ef ... 52Le dĂ©calage entre le sens prĂ©cis donnĂ© par LĂ©vi-Strauss au mot maison » et son sens Ă  l’époque moderne me conduit Ă  utiliser des guillemets chaque fois que j’emploie le terme dans son acception anthropologique. Mais cette diffĂ©rence emic/etic est relative. Les deux significations ont en commun de faire des maisons des entitĂ©s substantielles crypto-corporatives, des corporate groups20. Il me semble qu’un des intĂ©rĂȘts de la notion de maison », soutenu par des anthropologues comme Roy Richard Grinker 199421 ou Roxana Waterson 1995, est qu’elle permet de faire Ă©merger des phĂ©nomĂšnes qui resteraient cachĂ©s sans cela. Elle a donc une valeur heuristique mais Ă  condition de ne pas croire que, par son usage, l’historien dĂ©crit une essence sociale ou la nature de la sociĂ©tĂ© nobiliaire. Certes, l’application du terme Ă  la noblesse d’Ancien RĂ©gime ne va pas sans difficultĂ©s, notamment dans le rapport entre le terme anthropologique et la notion utilisĂ©e par les contemporains. Mais les mots ne sont pas la clĂ© ultime de la rĂ©alitĂ©. La maison » chez LĂ©vi-Strauss est une formation sociale qui ne peut s’appliquer Ă  toutes les sociĂ©tĂ©s anciennes. Un concept des sciences sociales est un outil pertinent Ă  partir du moment oĂč l’on reconnaĂźt ses caractĂ©ristiques essentielles dans une sociĂ©tĂ© que l’on Ă©tudie. Mais l’application de cet outil fait nĂ©cessairement travailler le concept mis en relation avec le matĂ©riau empirique chaque sociĂ©tĂ© Ă  des propriĂ©tĂ©s particuliĂšres et les phĂ©nomĂšnes observĂ©s ne prennent sens que dans l’ensemble des relations auxquelles ils sont articulĂ©s et qui font structure Guerreau-Jalabert 2007. L’historicitĂ© rend le concept instable, mais cette instabilitĂ© est Ă  la fois la consĂ©quence inĂ©luctable du passage d’une discipline Ă  l’autre, d’une mĂ©thode Ă  l’autre, et la condition nĂ©cessaire pour faire apparaĂźtre certains fonctionnements d’une sociĂ©tĂ© et leurs Ă©volutions. Elle est productrice de savoir. Quest ce qu'une MFR ? une Ă©cole privĂ©e laĂŻque sous contrat, une association administrĂ©e par des parents et des professionnels,; une Ă©cole Ă  taille humaine (environ 200 jeunes par Ă©tablissement) : c'est une des particularitĂ©s des Maisons familiales rurales : un nombre d'Ă©lĂšves relativement limitĂ© pour garantir proximitĂ© et convivialitĂ© au sein de l'Ă©tablissement. Pour accompagner le projet d’un apprenant, dans le cadre d’une formation par alternance, il est important, aux yeux des Maisons familiales rurales, d’assurer une relation Ă©troite entre les diffĂ©rents partenaires qui interviennent dans l’éducation. Pour Ă©tablir cette relation, certaines attitudes et comportements sont Ă  privilĂ©gier Le dialogue et l’écoute. Le respect des uns et des autres. La confiance entre les partenaires. La complĂ©mentaritĂ© chacun doit savoir quel est son rĂŽle et comment il peut l’assurer au mieux. L’exemplaritĂ© avec les adolescents, mieux que les paroles, c’est le comportement des adultes qui sert de rĂ©fĂ©rence et qui permet aux jeunes de s’identifier. L’approche Ă©ducative des MFR Les Maisons familiales rurales souhaitent mobiliser tous les acteurs engagĂ©s dans la formation des jeunes autour d’un projet partagĂ© reposant sur Le principe de coĂ©ducation les familles sont les premiĂšres responsables de l’éducation de leurs enfants. Elles exercent leurs droits et assument leurs responsabilitĂ©s tout en confiant Ă  la MFR et Ă  un maĂźtre de stage ou d’apprentissage une part » de cette Ă©ducation. Le dĂ©veloppement et la promotion de la personne la MFR essaye d’accompagner au mieux chaque individu dans son projet et selon ses possibilitĂ©s. Elles ont besoin de toutes les bonnes volontĂ©s pour y arriver. Le savoir vivre ensemble » et l’ouverture aux autres et au monde Ă  travers la vie rĂ©sidentielle, la place donnĂ©e au groupe, les activitĂ©s culturelles
 l’éducation des jeunes et l’apprentissage de la citoyennetĂ© tiennent une place importante dans les MFR. La responsabilisation des Ă©lĂšves ou des apprentis tant Ă  l’occasion des sĂ©jours en entreprise qu’à la MFR, les activitĂ©s confiĂ©es aux jeunes doivent lui permettre de progresser, d’acquĂ©rir de l’autonomie, de s’impliquer et de prendre progressivement des responsabilitĂ©s. La finalitĂ© est de permettre Ă  tous les apprenants de rĂ©ussir tant d’un point de vue personnel que social et professionnel, d’intĂ©grer le monde des adultes et de trouver leur place dans la sociĂ©tĂ©. Un climat Ă©ducatif familial Une Maison accueille en moyenne 150 Ă©lĂšves, parfois moins, parfois plus. Tous les Ă©lĂšves ne sont pas prĂ©sents en mĂȘme temps dans la Maison du fait de l'alternance. En moyenne, 15 % de ces Ă©lĂšves ont de 14 Ă  15 ans, 55 % entre 16 et 18 ans, et 30 % au-delĂ . C'est une des particularitĂ©s des Maisons familiales rurales un nombre d'Ă©lĂšves relativement limitĂ© pour garantir proximitĂ© et convivialitĂ© au sein de l'Ă©tablissement. Le directeur encadre, avec son Ă©quipe, les Ă©lĂšves et coordonne la vie quotidienne de l'Ă©tablissement. Avec lui, des formateurs des moniteurs, une maĂźtresse de maison ou un cuisinier, une ou plusieurs secrĂ©taires, un responsable de l'entretien et un surveillant de nuit. Les formateurs ne sont pas seulement des enseignants chargĂ©s de cours. Ils ont une fonction plus globale. Ils accompagnent les Ă©lĂšves dans leur projet professionnel et personnel et animent Ă©galement les temps hors cours. Au-delĂ  de cette Ă©quipe Ă©ducative de salariĂ©s, d'autres acteurs familles, maĂźtres de stage, responsables locaux
 gravitent autour de la Maison familiale et participent Ă  son fonctionnement. ParallĂšlement, Ă  la Maison familiale, Ă  travers la vie rĂ©sidentielle et la vie en groupe, le dialogue avec les formateurs, le jeune apprend Ă  se connaĂźtre, il mesure ses possibilitĂ©s et ses limites. Ainsi, les jeunes qui ont parfois rencontrĂ© des difficultĂ©s scolaires reprennent goĂ»t aux Ă©tudes. Ils sont remis en selle grĂące aux activitĂ©s pratiques et rĂ©alisent des parcours d'Ă©tudes valorisants. L’apprentissage de la citoyennetĂ© L'apprentissage de la vie en collectivitĂ© est un axe Ă  part entiĂšre de la formation. Les Ă©lĂšves sont lĂ  pour se former et prĂ©parer un diplĂŽme mais aussi pour apprendre Ă  vivre ensemble, en collectivitĂ©, dans la sociĂ©tĂ©. C'est dans cet esprit que la majoritĂ© des Ă©lĂšves scolarisĂ©s en Maison familiale est inscrite en internat. Dormir dans l'Ă©tablissement impose un rythme diffĂ©rent de celui de la famille. Il faut se plier aux rĂšgles de vie en commun, apprendre Ă  se dĂ©brouiller seul, Ă  devenir autonome et responsable. Les temps rĂ©sidentiels sont des moments privilĂ©giĂ©s de l'apprentissage de la vie de groupe. Ces temps comprennent des activitĂ©s sportives, des travaux manuels, des sorties culturelles, des soirĂ©es Ă  thĂšme, des rencontres
 La maĂźtresse de maison et les salariĂ©s chargĂ©s de l'entretien s'occupent de la tenue gĂ©nĂ©rale du lieu mais tout le monde est responsable de la propretĂ© des locaux. En dĂ©but de semaine, on rĂ©partit les tĂąches et chaque Ă©lĂšve se voit confier un service pour la durĂ©e de son sĂ©jour hebdomadaire. Ici, on est de service de table ou de vaisselle, lĂ  de chambre, plus loin de classe
 Un principe qui permet de responsabiliser chaque Ă©lĂšve, sur le plan matĂ©riel mais aussi relationnel. La pĂ©dagogie des MFR La pĂ©dagogie des Maisons familiales rurales est basĂ©e sur l’alternance de semaines de cours Ă  la MFR, oĂč sont dispensĂ©s des cours et des activitĂ©s thĂ©oriques et pratiques, et des semaines en entreprise, en situation professionnelle en vraie grandeur. Pour mettre en Ɠuvre ces formations par alternance oĂč chaque jeune est actif, les Maisons familiales rurales Élaborent un plan de formation qui organise les apprentissages entre les diffĂ©rents lieux Ă©ducatifs sur l’annĂ©e les temps Ă  la MFR et les temps en entreprise sont Ă©troitement associĂ©s. PrĂ©parent les sĂ©jours en entreprise. Les jeunes doivent rĂ©aliser une enquĂȘte appelĂ©e plan d’étude durant leur stage. Ce travail sera utilisĂ© dans les cours au retour Ă  la Maison familiale. Proposent un carnet de liaison, entre les parents, les maĂźtres de stage ou d’apprentissage et les moniteurs, qui facilite la communication. La mobilitĂ© Les expĂ©riences de mobilitĂ© des jeunes, des moniteurs, des maĂźtres de stage Ă  travers l'Europe et le monde, dĂ©veloppĂ©es au sein des Maisons familiales, sont diverses et variĂ©es voyages d'Ă©tude, stages, Ă©changes... Elles permettent aux personnes en formation et Ă  leur famille de s'ouvrir sur de nouvelles rĂ©alitĂ©s socioprofessionnelles et donc de renforcer leurs compĂ©tences. Pour les maĂźtres de stage, cette mobilitĂ© europĂ©enne les ouvre sur de nouvelles rĂ©alitĂ©s professionnelles. Pour les Maisons familiales, cette ouverture et ces actions avec leurs partenaires europĂ©ens enrichissent leurs pratiques pĂ©dagogiques. Le conseil d’administration de l’Union nationale souhaite un investissement important dans les mobilitĂ©s et invite les associations Ă  s’engager sur les points suivants mettre en avant la volontĂ© d’ouverture vers l’Europe et le monde des Maisons familiales rurales pour tous les jeunes par l’inscription de la mobilitĂ© professionnelle dans le projet d’association de chacune des Maisons familiales. intĂ©grer pleinement les actions de mobilitĂ© professionnelle dans les plans de formation ainsi que dans les plans d’évaluation des jeunes. faire bĂ©nĂ©ficier les nouveaux formateurs d’une expĂ©rience de mobilitĂ© dans la formation pĂ©dagogique. De mĂȘme, cette expĂ©rience pourra ĂȘtre intĂ©grĂ©e dans des actions de perfectionnement des moniteurs. s’engager pour que chaque jeune ait la possibilitĂ© d’avoir une expĂ©rience de mobilitĂ© dans son parcours de formation. La place de familles Les MFR accordent une place privilĂ©giĂ©e aux parents. DĂšs l’inscription des jeunes en formation, les familles deviennent adhĂ©rentes de l’association. Elles sont majoritaires dans les conseils d’administration. Ce rĂŽle reconnu dans les statuts se traduit par une vie associative vivante qui permet d’impliquer tous les parents. Quelle place pour les parents dans l’école ? La question fait rĂ©guliĂšrement dĂ©bat et la loi sur la Refondation » de l’école n’y a pas Ă©chappĂ©. Il est fini le temps oĂč les parents Ă©taient persona non grata. Elle est passĂ©e l’époque oĂč les parents s’effaçaient devant l’institution scolaire. Ils ont petit Ă  petit gagnĂ© du terrain en essayant de mettre un pied dans l’école, mais sans parvenir toutefois Ă  lever les incomprĂ©hensions de part et d’autre. La nouvelle loi sur l’école votĂ©e en juillet 2013 a constituĂ© une avancĂ©e de ce point de vue. Dans son article 1, elle fait la promotion de la coĂ©ducation », un des leviers essentiels » de cette Refondation. Elle devrait se concrĂ©tiser par une participation accrue des parents Ă  l’action Ă©ducative. Des outils sont listĂ©s dans la loi l’instauration d’un espace ouvert aux parents au sein de l’école, une attention particuliĂšre de l’école Ă  l’accueil de tous les parents, une visibilitĂ© accrue des actions de soutien Ă  la parentalitĂ© ou encore la mise en place d’un nouveau service public de l’orientation avec notamment une expĂ©rimentation visant Ă  donner le dernier mot aux parents concernant l’orientation de leurs enfants en fin de classe de 3e
 Un affichage qui vise Ă  rĂ©sorber le dĂ©calage entre les parents et l’école dont les relations sont souvent rĂ©duites Ă  de courts entretiens avec les enseignants. Faire alliance Dans ces conditions, parents et enseignants ont parfois du mal Ă  se comprendre. Cette absence de dialogue constructif a créé des tensions qui nuisent au bon dĂ©roulement de la scolaritĂ© des jeunes. Des Ă©tudes quĂ©bĂ©coises montrent en effet que l’implication des adultes dans le parcours scolaire de leur enfant favorise non seulement sa rĂ©ussite scolaire, mais aussi son sentiment de bienĂȘtre, son assiduitĂ©, sa motivation 
 ». Instaurer la confiance Et si les parents Ă©taient les bienvenus dans l’école ? Et si l’école Ă©tait un lieu ouvert ? Les MFR depuis l’origine ont fait ce pari. Émanation des familles, une MFR ne se conçoit pas sans les parents. Un principe qui a de quoi surprendre les familles habituĂ©es Ă  rester Ă  la porte de l’école. Dans les Maisons familiales, les parents doivent apprendre un nouvel alphabet non seulement on leur propose d’entrer dans le centre de formation, non seulement on leur permet d’échanger avec l’équipe pĂ©dagogique Ă  tout moment sans rĂ©ticence, mais la MFR organise Ă©galement le dialogue entre les familles, apprend Ă  les connaĂźtre, n’hĂ©site pas Ă  les solliciter en fonction de leurs compĂ©tences, et les encourage mĂȘme Ă  faire partie du conseil d’administration qui gĂšre la MFR les conseils d’administration et les bureaux des associations MFR comportent la moitiĂ© au moins de parents ayant ou ayant eu un enfant Ă  la MFR depuis moins de 3 ans. Les MFR sont respectueuses des modes d’éducation des familles », explique Sylvie Gaulier, de l’UNMFREO. Nous instaurons avec les parents une relation diffĂ©rente de celle qu’ils ont pu connaĂźtre auparavant. Nous cherchons Ă  faire alliance avec eux. Il n’y a pas de jugement. Le ressort de cette relation est toujours la rĂ©ussite des jeunes ». La MFR accueille le jeune et travaille avec lui son projet professionnel grĂące Ă  l’alternance pour qu’il prenne confiance et amĂ©liore ses rĂ©sultats scolaires. En Ă©change, elle offre un cadre Ă©ducatif qui nĂ©cessite un engagement des jeunes et des parents. Les MFR sollicitent les parents lĂ  oĂč ils sont en mesure de le faire. Elles portent un regard positif sur les familles », poursuit Sylvie Gaulier. C’est un Ă©tat d’esprit que l’équipe partage avec le directeur. Cela fait l’objet d’une vigilance permanente ». TĂ©moignages MFR du Maine-et-Loire Renforcer la place des parents Si les MFR accueillent les parents c’est d’abord pour leur permettre d’accompagner leurs jeunes dans la formation. C’est aussi, dans un deuxiĂšme temps, pour les engager Ă  s’impliquer dans ce collectif de familles que constitue l’association MFR. Cela ne se traduit pas nĂ©cessairement par la dĂ©cision d’entrer dans le conseil d’administration. Il est possible de participer, en fonction de son temps disponible et de ses intĂ©rĂȘts, en apportant sa contribution lors d’une commission, en tĂ©moignant auprĂšs des jeunes sur son mĂ©tier, en ouvrant la porte de son entreprise Ă  une visite d’étude, en participant aux temps forts organisĂ©s par la MFR. La vie associative ne se rĂ©sume Ă©videmment pas au fonctionnement d’un conseil d’administration mais son action est cependant importante et c’est son dynamisme qui permet d’intĂ©grer les nouveaux parents pour qu’ils s’engagent dans le projet de la MFR. Cette vie associative a besoin d’ĂȘtre cultivĂ©e et animĂ©e au quotidien. C’est pourquoi le mouvement a conviĂ© les associations Ă  deux jours de rĂ©flexion en novembre prochain Ă  Montpellier, sur la vie associative. Il a proposĂ© aux directeurs et aux prĂ©sidents, de faire vivre Ă  des parents qui ne sont pas forcĂ©ment engagĂ©s dans les conseils d’administration, un sĂ©minaire de rĂ©flexion autour de ce thĂšme pour permettre aux familles de se ressourcer pour agir davantage ensemble, pour renforcer la place de tous les acteurs » rĂ©sume le Xavier Michelin, le prĂ©sident de l’Union nationale des MFR, et particuliĂšrement celle des nouveaux parents. La place des familles une prioritĂ© fondamentale Impliquer les parents dans la vie de la MFR ne se fait pas en claquant des doigts. C’est un souci permanent du directeur et du prĂ©sident, des moniteurs, des secrĂ©taires
 et des administrateurs. Un travail d’équipe en quelque sorte, quotidien et de longue haleine. Un Ă©ternel recommencement car les familles se renouvellent Ă  chaque rentrĂ©e. Dans la Sarthe, lors de la journĂ©e du personnel rĂ©uni avant la rentrĂ©e de septembre, le thĂšme la famille au coeur de la formation du jeune » Ă©tait Ă  l’ordre du jour. C’est Ă  la fois un sujet transversal qui concerne tout le monde et c’est un thĂšme qui revĂȘt une importance particuliĂšre en MFR », explique Gilles Menant, directeur de la FĂ©dĂ©ration dĂ©partementale. La place des parents n’est pas un dĂ©tail dans notre organisation, c’est une prioritĂ© fondamentale ». Pour lancer la rĂ©flexion, trois mĂšres de familles ont tĂ©moignĂ© de leur rencontre avec les MFR. Nous avons malgrĂ© nous des reprĂ©sentations. Les parents ont des a priori sur les enseignants », les Ă©quipes portent un regard sur les parents. L’objectif est de dĂ©construire ces prĂ©jugĂ©s grĂące aux Ă©changes. Pour cela, la MFR doit apprendre Ă  connaĂźtre les parents et inversement », raconte Gille Menant. Une monitrice de la MFR de FyĂ© qui a produit un mĂ©moire sur le sujet a aidĂ© Ă  engager le dĂ©bat. Tout commence souvent lors de la journĂ©e portes ouvertes organisĂ©e au printemps, temps fort du recrutement pour les MFR. Elle mobilise les administrateurs et l’équipe les nouvelles familles doivent ĂȘtre accueillies dans les rĂšgles. À la MFR de Craon Hippodrome en Mayenne, la journĂ©e portes ouvertes est un peu une fĂȘte. Du matĂ©riel agricole et des chevaux sont exposĂ©s, les anciens Ă©lĂšves sont conviĂ©s au barbecue de midi gĂ©rĂ© par les administrateurs. Les visiteurs entendent la vision de l’équipe qui explique la pĂ©dagogie et le cadre dans lequel on accueille les jeunes et la version des administrateurs qui expliquent le fonctionnement de leur point de vue. Cela rassure les parents de parler Ă  d’autres parents qui ont l’expĂ©rience », explique Jean-François Brosselier, le directeur de la MFR. Apprendre Ă  se connaĂźtre Le moment de l’inscription des jeunes Ă  la MFR est la premiĂšre occasion de se dĂ©couvrir. Si le directeur prend le temps de s’intĂ©resser Ă  la famille qu’il a en face de lui, il pourra percevoir s’il est possible pour ce parent de dĂ©passer le cadre de son enfant pour s’investir un peu plus », explique Gilles Menant. Mais la relation avec les parents n’est pas seulement l’affaire de l’équipe, elle concerne Ă©galement les administrateurs qui, eux aussi, doivent chercher Ă  aller vers les nouveaux parents. » Pascal Bruchon, directeur de la MFR de Saint-Symphorien-sur-Coise dans le RhĂŽne, termine toujours ses premiers entretiens avec les familles avec l’intervention d’une maman qui tĂ©moigne du parcours de son enfant Ă  la Maison familiale. Dans cette MFR centrĂ©e sur l’apprentissage, la premiĂšre difficultĂ© pour les parents est de trouver un employeur. La MFR les soutient dans leurs dĂ©marches pour Ă©viter le dĂ©couragement. Une grand-mĂšre d’élĂšve essaie Ă©galement de mettre en contact les entreprises et les jeunes dans les territoires. Les parents aussi peuvent activer leur rĂ©seau pour d’autres jeunes ». Les MFR permettent Ă©galement aux parents de s’entraider pour rĂ©soudre les questions que peut poser l’organisation de l’alternance. Des solutions de logement Ă  moindre coĂ»t ou de covoiturage pour aller en stage ou Ă  la Maison familiale se mettent en place
 Renouveler le conseil À la rentrĂ©e, les MFR ont toujours la prĂ©occupation de renouveler le conseil d’administration bien que ce ne soit pas la prĂ©occupation premiĂšre des parents qui arrivent. Des administrateurs viennent expliquer lors des rĂ©unions de rentrĂ©e aux nouvelles familles pourquoi ils trouvent passionnant de s’investir dans l’association en expliquant l’intĂ©rĂȘt qu’ils y trouvent, la crĂ©ation de liens, une convivialitĂ©, une complicitĂ© mĂȘme » explique le directeur de la MFR de Saint-Symphorien. Cela demande beaucoup d’énergie, il faut renouveler le conseil d’administration tout en Ă©tant sur la durĂ©e. C’est un Ă©quilibre Ă  retrouver Ă  chaque fois. » En Basse-Normandie, dans le cadre d’une dĂ©marche rĂ©gionale d’amĂ©lioration continue, la MFR de Vains a fait du renouvellement des administrateurs une prioritĂ©. La richesse du conseil d’administration vient du nombre de parents reprĂ©sentĂ©s. Cela Ă©vite les dysfonctionnements », explique Olivier Deville, le directeur. Nous repĂ©rons des familles qui pourraient ĂȘtre intĂ©ressĂ©es pour entrer dans le conseil d’administration. Ce sont les membres du bureau qui ensuite les appellent et savent les convaincre. Nous nous retrouvons lors d’une rĂ©union informelle. Les administrateurs servent en quelque sorte de parrains. Nous en sortons gagnants. Par exemple, lors d’un conseil d’administration, quand c’est un parent qui tĂ©moigne sur le voyage d’étude des jeunes qu’il a accompagnĂ© avec le moniteur, cela a une autre portĂ©e que quand c’est le moniteur qui raconte. Tout ce que les parents peuvent dire de la MFR a un impact beaucoup plus fort, j’en suis convaincu ». À quoi mesure-t-on la vitalitĂ© d’une vie associative ? A l’ambiance qui rĂšgne Ă  la MFR, Ă  un Ă©tat d’esprit », disent les directeurs et les prĂ©sidents. Comment initier des espaces de rencontre qui invitent au partage et Ă  la convivialitĂ© ? Certaines MFR ont instaurĂ© le cafĂ© du lundi matin ou du vendredi soir. D’autres affichent systĂ©matiquement dans le hall de la MFR, les photos des activitĂ©s conduites par les jeunes pendant la semaine. Ces attentions donnent de bonnes raisons » aux familles d’entrer dans la MFR et d’échanger entre parents et avec les moniteurs prĂ©sents pour les accueillir. Donner du sens En dehors des rĂ©unions et rencontres autour du parcours de formation des jeunes auxquelles participent les familles, les MFR travaillent Ă  d’autres façons de les impliquer. Mobiliser les familles sur les questions Ă©ducatives permet aux parents d’ĂȘtre reconnus dans leur rĂŽle. Ainsi la MFR de Routot expĂ©rimente depuis 5 ans une rĂ©flexion sur les rĂšgles de vie des Ă©lĂšves avec les parents, les jeunes et les administrateurs. Sont concernĂ©es les classes de 4e, CAPA premiĂšre annĂ©e et Seconde. La dĂ©marche se construit au mois de mai en plusieurs Ă©tapes. D’abord les Ă©lĂšves au sein de la classe font des propositions, Ă  la suite d’un brainstorming, animĂ© par un moniteur, sur, ce qu’on appelle Ă  la MFR, les rĂšgles de vie », c’est-Ă -dire le fonctionnement quotidien qui ne relĂšve pas du rĂšglement intĂ©rieur. Les idĂ©es qui recueillent la majoritĂ© sont prĂ©sentĂ©es par les dĂ©lĂ©guĂ©s au directeur, Ludovic RosĂ©, qui met en commun les propositions de toutes les classes. La Maison familiale invite ensuite les parents des Ă©lĂšves concernĂ©s Ă  une rĂ©union de conseil d’administration Ă©largie sur les rĂšgles de vie, avec la participation des jeunes sur la base du volontariat et de l’équipe Ă©ducative. L’assemblĂ©e travaille en ateliers sur les amĂ©liorations proposĂ©es par les jeunes que les parents acceptent ou non. En plĂ©niĂšre, les propositions sont reprises une par une. Si une majoritĂ© de oui se dĂ©gage pour une proposition, la rĂšgle Ă©volue, sinon rien ne change. En cas d’égalitĂ©, le conseil d’administration se charge de trancher. Les nouvelles rĂšgles s’appliquent Ă  la rentrĂ©e suivante. Ce petit moment de dĂ©mocratie et d’apprentissage de la citoyennetĂ© a pour but de montrer aux parents que la MFR n’est pas toute puissante. Les choses ne viennent pas d’en haut. Elles se discutent. Cela crĂ©e de l’adhĂ©sion et de la cohĂ©sion. C’est un exemple simple qui montre comment la MFR reconnaĂźt la parole et le statut de parents. Il s’établit avec eux une proximitĂ© qui permet ensuite d’avancer sur d’autres terrains », explique Ludovic RosĂ©. Puzzle d’initiatives, tous ces exemples ne sont qu’une infime parcelle des actions quotidiennes mises en oeuvre dans les MFR dont la prĂ©occupation est de permettre aux parents de se sentir suffisamment Ă  l’aise pour oser prendre des responsabilitĂ©s. Les parents et les stages La MFR de Craon Hippodrome, en Mayenne, mobilise depuis toujours les parents sur l’accompagnement des jeunes en stage. À l’automne, la MFR organise une semaine consacrĂ©e aux visites de stage auxquelles elle convie les parents. 95 % des visites se font Ă  ce moment-lĂ . Cela permet aux parents d’entrer en communication avec les maĂźtres de stage. Le jeune prĂ©sente la structure, fait visiter aux parents, c’est un moment important. Le fait que les parents soient lĂ  modifie Ă©galement le regard portĂ© par le maĂźtre du stage. Il apprĂ©cie cet investissement. On sent les parents satisfaits et pour le jeune c’est un moment trĂšs valorisant », rĂ©sume le directeur Jean-François Brosselier. SOURCE LIEN DES MFR N°344 - LE LIEN est le magazine institutionnel du mouvement des MFR, un trimestriel Ă©ditĂ© Ă  60 000 exemplaires Ă  destination des familles, des salariĂ©s et des administrateurs des Maisons familiales rurales.
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Atravers les diffĂ©rents projets dĂ©jĂ  initiĂ©s, nous accordons une importance toute particuliĂšre Ă  la biodiversitĂ©, au respect de l'environnement et des ressources, ce projet n'est donc qu'une continuitĂ© de ce que nous avons dĂ©jĂ  initiĂ©. Les mots phares de ce projet sont pĂ©dagogie, innovations Ă©cologiques et biodiversitĂ©, des termes importants et des concepts que nous Les changements dans la structure des locaux ou dans leurs conditions de peuplement doivent ÃÂȘtre déclarés dans le délai d'un mois. Les changements survenus au cours de la période de paiement de l'allocation dans la situation de l'allocataire ou de son conjoint font l'objet de 9868-2-0-0-1uion du délai et si les justificaage ibeder d189" 659859" data-num="R83article" data-anchor="LEGIARTI000032659868" id="LEGIARTI000032659868-2-0-0-12">Article R831-12Modifié par Décret n°2016-748 du 6 juin 2016 - art. 15 Lorsque le bénéficiaire justifie qu'en raison d'obligations professionnelles lui-mÃÂȘme ou son conjoint est contraint d'occuper de maniÚre habituelle un logement distinct de celui de son ou de litle='Cod7on class="js-tab-secondary tabs_ R. 831-26 sont applicables dÚs que l'impay class="hidden-e'allocation continue à luies dÚs que l'impay class="hidden-elai et si les justificatifs menti class="hidden-eleclass="js-tab-secondary tabs__link ajax-load-tab-revision tab-first-order" tabindex="0" data-textecid="LEGITEXT000006073189" data-articlecid="LEGIARTI00 class="hidden-elela dépense de logement à sa charge, l'allocation de logement est maintenue sous réserve que cette I000032659859-2-0-0-11-button" data-tip="tip-tab-revisio class="hidden-e's le délai d'un mois et les disposit-describedby="LEGIARTI000032659859-2-0-0-11" data-complement="-2-0-0-11" data-abrogated="false" onclick="return clicTagthis, 'Versions'"> Versions 73button>sd="LEGITE00 datec859-cle R831-1" >ArtModifi3189&tionribedb0000337065060731="tip-ttion de ltions prÃd list-article-consommation">sLes changements dans la structure des locaux ou dans leurs conditions de peuplement doivent ÃÂȘtre déclarés dans le délai d'un mois. Les changemenicle>EGIARTenqulemeIARTI0000067 ual .ent"> Lorsque le bénéficiaire justifie qu'en raison d'obligations professionnelles lui-mÃÂȘme ou son conjoint est contraint d'occuper de maniÚre habituelle un logement distinct de celui de son ou de litle='C345"0" data-textecid="LEGITEXT00000 73bux mois. Durant c3ns prévues aux alinéas précédents. Ces ressources sont v clas73"hidden-4'allocation continue à lui ÃÂȘtre versée. Toutefois, lorsque ces justificatifs ne peuvent ÃÂȘtre produits du fait que l'allocataire n'a pas pay clas73"hidden-4Gela dépense de logement à sa charge, l'allocation de logement est maintenue sous réserve que cette situation ait été signalée par le bailleur ou par clas73"hidden-4's le délai d'un mois et les dispositions des articles R. 831-21-1 à R. 831-26 sont applicables dÚs que l'impay clas73"hidden-4'allocation continue à luies dÚs que l'impay clas73"hidden-4lai et si les justificatifs menti clas73"hidden-4Geclass="js-tab-secondary tabs__link ajax-load-tab-revision tab-first-order" tabindex="0" data-textecid="LEGITEXT000006073189" data-articlecid="LEGIARTI00 clas73"hidden-4Gela dépense de logement à sa charge, l'allocation de logement est maintenue sous réserve que cette I000032659859-2-0-0-11-button" data-tip="tip-tab-revisio clas73"hidden-4's le délai d'un mois et les disposit-describedby="LEGIARTI000032659859-2-0-0-11" data-complement="-2-0-0-11" data-abrogated="false" onclick="return clicTagthis, 'Versions'"> Versions 59697button> Cest sur l'initiative d'un psycho-gĂ©riatre, le Docteur Alfred Saillon et ses deux associĂ©s que le concept des senior cottages a pris vie. Le but de ce professionnel Ă©tait en effet de rĂ©inventer une maison totalement adaptĂ©e aux besoins des personnes en perte d'autonomie et des seniors, avec un habitat proche d'un logement familial principal. L’affaire Ă  traiter Ă©tait de la routine pour Peter Peter, le frĂšre de Simon, a fait carriĂšre comme avocat aprĂšs avoir Ă©tudiĂ© le Droit Ă  l’universitĂ©. Il est trĂšs compĂ©tent dans son mĂ©tier, et Simon ne pouvait pas l’ignorer malgrĂ© les ressentiments qu’il avait envers sa famille. Simon n’avait pas d’ailleurs les moyens de se payer un autre avocat. Simon a longuement discutĂ© de l’affaire au tĂ©lĂ©phone avec Peter. Ce dernier lui a ensuite expliquĂ© qu’il s’agissait a priori d’une affaire de routine. Simon pouvait ainsi compter sur Peter pour plaider sa cause au tribunal, bien qu’il ait prĂ©fĂ©rĂ© une autre option eu Ă©gard Ă  ses intentions de revanche.
Destechniques artisanales transmises de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration. La qualitĂ© de la fabrication française n’est plus Ă  prouver dans l’univers de la literie. Rien ne vaut cette option pour tous ceux qui sont en quĂȘte de confort optimal pour passer des nuits douces et paisibles.

Tout savoir sur la maison basque qui affiche une identitĂ© visuelle forte au Pays qu'une maison basque ? La maison basque, Ă©galement appelĂ©e Etxe » en basque, dĂ©signe dans le sens architectural courant , le type de construction typique du Pays basque. La maison basque ou ferme basque servait, Ă  l'Ă©poque, Ă  loger la famille et le bĂ©tail. Avant le Moyen-Age, elles Ă©taient construites en bois et c'est Ă  partir du XVIe siĂšcle que va se dessiner le profil de la maison basque contemporaine telle qu'on la connaĂźt de nos jours. Ces grandes bĂątisses blanches et rouges Ă  colombages donnent au Pays basque ce petit supplĂ©ment d'Ăąme. La maison basque au centre de la culture basque La sociĂ©tĂ© basque a toujours tournĂ© autour de la maison familiale. C'est pourquoi, la maison basque est aussi et surtout un vĂ©ritable symbole de l'organisation sociale et d'une activitĂ© rurale. Ce n'est pas seulement un lieu d'habitation, mais Ă©galement une unitĂ© politique, Ă©conomique, relationnelle et sociale. En effet, il n'est pas rare que les habitants se connaissent mieux sous le nom de leur maison que sous leur rĂ©el patronyme. D'ailleurs, le nom que l'on donnait Ă  la bĂątisse restait le mĂȘme durant des siĂšcles et il Ă©tait gĂ©nĂ©ralement un toponyme, selon le lieu oĂč Ă©tait situĂ©e la maison prĂšs d'une riviĂšre ou d'un bois, en haut d'une colline,.... Selon les lois des basques, la maison Ă©tait transmise de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration et usuellement c'est l'aĂźnĂ©, appelĂ© en basque etxekoa », qui en hĂ©ritait mais, cela pouvait changer d'une province Ă  une autre. L'heureux Ă©lu devient alors le maĂźtre de maison » et en aura la responsabilitĂ© entiĂšre. A savoir que les parents et autres enfants seront toujours logĂ©s dans la maison, d'oĂč l'importance de possĂ©der une grande demeure. Les caractĂ©ristiques d'une maison basque Ces maisons bicolores ou autrement appelĂ©es labourdines » possĂšdent toutes les mĂȘmes caractĂ©ristiques, Ă  quelques dĂ©tails prĂšs, crĂ©ant alors une harmonie architecturale au sein du Pays basque. Elles comportent une seule façade avec des ouvertures et orientĂ©e vers l'est, tandis que les autres façades sont presque nues pour protĂ©ger des vents dominants venus de l'ocĂ©an. Sous la toiture asymĂ©trique et Ă  deux pans et en tuiles romaines, se distinguent des balcons, au niveau du grenier, servant Ă  faire sĂ©cher le maĂŻs. Le rez-de-chaussĂ©e est rĂ©servĂ© au bĂ©tail et Ă  la cuisine et les chambres sont situĂ©es Ă  l'Ă©tage. Ses façades sont blanchies Ă  la chaux. Les maisons basques possĂšdent des colombages de couleur rouge, dites cƓur de bƓuf ». En effet, les habitants recouvraient leurs volets de sang de bƓuf afin de protĂ©ger leur maison des insectes et du pourrissement. Des ouvertures plus hautes que larges, encadrĂ©es de volets en bois. Des portes et des chaĂźnages d'angles en pierre. En outre, la maison basque est fiĂšre et robuste, avec du cachet et de l'authenticitĂ©. Les maisons basques ont beaucoup Ă©voluĂ© au fil du temps passant d'habitat rural Ă  des villas bourgeoises. Dans les annĂ©es 1900 Ă  1930, l'engouement des bains de mer dans la rĂ©gion convoitĂ©s par une clientĂšle aisĂ©e a donnĂ© naissance Ă  une architecture nouvelle le style nĂ©o-basque ». Des maisons au cachet remarquable signĂ©es par des architectes de renom ont alors vu le jour. Les couleurs ont elles aussi beaucoup changĂ©es et ont Ă©voluĂ©es du fameux rouge basque Ă  toute une palette de couleurs diverses. L'acquisition d'une maison basque TrĂšs convoitĂ©es par les amoureux des vieilles pierres et de l'authenticitĂ©, les constructions nĂ©o-basques ont su s'imposer dans la rĂ©gion et sont aujourd'hui protĂ©gĂ©es par une lĂ©gislation stricte visant Ă  protĂ©ger ce patrimoine. De nombreuses constructions rĂ©centes adoptent ce courant architectural, notamment dans les communes les plus conservatrices qui souhaitent prĂ©server cette harmonie architecturale. Dans la rĂ©gion, le style nĂ©o-basque est trĂšs rĂ©pandu et reprĂ©sente environ la moitiĂ© de l'offre immobiliĂšre dans le moyen et haut de gamme. Ce type de bien immobilier affiche une fourchette de prix assez large qui varie suivant l'emplacement, la vue, la superficie du terrain mais aussi du standing des prestations et des rĂ©novations. Cela peut dĂ©marrer pour certaines maisons Ă  600 000 € et dĂ©passer les 5 millions d'euros pour de trĂšs belles maisons Ă  vendre au Pays Basque dans les villages les plus cĂŽtĂ©s. Envie d'obtenir de plus amples informations concernant ce marchĂ©, n'hĂ©sitez pas Ă  demander conseils Ă  l'un de nos consultants spĂ©cialisĂ©s de nos agences BARNES CĂŽte Basque.

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