Conseilsde lecture – actualitĂ© du livre Connexion search. menu. home Le Pecheur Et Le Genie -Conte Des Mille Et Une Nuits. Le Pecheur Et Le Genie -Conte Des Mille Et Une Nuits . Fiche; 0 note . Date de parution : 05/03/1996; Editeur : Mango XIIIe - XIVe siĂšcles premiĂšre fois que les histoires sont Ă©crites Les histoires racontĂ©es dans Les Mille et Une Nuits sont considĂ©rĂ©es comme des contes. Elles ont plusieurs influences, notamment indienne et perse. L'histoire principale est celle du sultan Shahryar. Il condamne Ă  mort son Ă©pouse, car elle lui a Ă©tĂ© infidĂšle. Afin d'ĂȘtre sĂ»r de ne plus jamais ĂȘtre trompĂ©, il dĂ©cide de faire tuer chaque matin la femme qu'il aura Ă©pousĂ©e la veille. ShĂ©hĂ©razade, la fille du grand vizir, dĂ©cide d'Ă©pouser le sultan. Chaque nuit, elle raconte une histoire Ă  son mari, dont la suite est reportĂ©e au lendemain. Le sultan, trop curieux, ne la tue pas, et reporte chaque soir son exĂ©cution afin de connaĂźtre la suite de l'histoire. Finalement, ShĂ©hĂ©razade gagne la confiance de son mari et, aprĂšs mille et une nuits, il renonce Ă  la faire tuer. ILa narration ALa structure Il y d'abord une narration premiĂšre, celle oĂč un narrateur extĂ©rieur Ă  l'histoire raconte ce qui arrive Ă  ShĂ©hĂ©razade et son Ă©poux. On appelle cela le rĂ©cit y a ensuite une seconde narration, il s'agit des histoires que ShĂ©hĂ©razade raconte au sultan. Ces histoires sont dites enchĂąssĂ©es dans le rĂ©cit cadre. Il arrive qu'elles soient interrompues par ShĂ©hĂ©razade ou par le sultan. BShĂ©hĂ©razade, hĂ©roĂŻne et narratrice SchĂ©hĂ©razade est donc la narratrice des contes du recueil. Mais elle est Ă©galement la vĂ©ritable hĂ©roĂŻne du rĂ©cit. GrĂące Ă  sa ruse, elle parvient Ă  mettre fin Ă  l'injustice du sultan et Ă  lui faire comprendre que l'amour vaut mieux que la vengeance. Ses histoires sont comme un pouvoir magique. GrĂące Ă  elles, elle parvient Ă  amadouer le sultan. IILa fonction des contes AÉveiller la curiositĂ© du lecteur Les contes ont d'abord pour but de tenir Ă©veillĂ©e la curiositĂ© du lecteur, mais surtout du sultan. En effet, ShĂ©hĂ©razade doit absolument faire en sorte que le sultan ait envie d'entendre la suite des histoires. Pour elle, il s'agit vĂ©ritablement d'une question de vie ou de mort. BLa morale Les contes ont une profonde signification morale. Tout en lui racontant des histoires, ShĂ©hĂ©razade donne des leçons au sultan. Par le rĂ©cit, elle l'Ă©duque, le fait rĂ©flĂ©chir sur le bien et le mal. À travers les contes, il apprend le pardon. Le dĂ©nouement du recueil voit le pouvoir de la parole triompher du dĂ©sir de vengeance du gĂ©nie est un personnage surnaturel douĂ© de grands pouvoirs magiques, capable d’exaucer les vƓux. Il apparaĂźt dans les histoires que raconte la princesse notamment dans Aladdin. Le gĂ©nie est aussi appelĂ© "djinn", il peut ĂȘtre bon ou mĂ©chant, il peut prendre diffĂ©rentes apparences. BLe jardin oriental Le jardin oriental est souvent dĂ©crit comme merveilleux dans le rĂ©cit. Il foisonne de plantes luxuriantes et de fruits. On y trouve des bassins et des fontaines. Les odeurs, les parfums, les bruits, les couleurs sont autant d'Ă©lĂ©ment qui crĂ©ent un univers enchanteur propice au conte. DansFolioplus classiques, le texte, enrichi d'une lecture d'image, Ă©cho pictural de l'Ɠuvre, est suivi de sa mise en perspective organisĂ©e en six points : ‱ Vie littĂ©raire : ItinĂ©raires d'une Ɠuvre-monde ‱ L'Ă©crivain Ă  sa table de travail : Les Mille et Une Nuits : une histoire de contes ‱ Groupement de textes thĂ©matique : CrĂ©atures surnaturelles ‱ Groupement de textes
Page 1 Suivante Les Baisers d'or - Catulle MendĂšs Version IntĂ©graleEnregistrement Lecture Christiane-JehanneVivre d’amour et d’eau fraĂźche
 et oĂč les richesses ne font pas toujours le bonheur
 TrĂšs jolie histoire
 DurĂ©e 10min; Fichier mp3 de 09 Mo Voir la fiche Margo aux yeux secs - Arnaud Fontaine Version IntĂ©graleEnregistrement Lecture Daniel Luttringer Il Ă©tait une fois une reine, en PĂ©magnie, qui accoucha de sa sixiĂšme fille. HĂ©las l’enfant, dont les sƓurs Ă©taient d’une lumineuse beautĂ©, affichait un physique tenant du clair-obscur voire de l’éclipse solaire. Pour ne rien arranger, ses parents ne s’entendirent mĂȘme pas sur l’orthographe du prĂ©nom qui lui avaient choisi
 Margaux a-u-x pour le pĂšre, Margot o-t pour la mĂšre, on trancha pour un Margo o..." DurĂ©e 16min; Fichier mp3 de 11 Mo Voir la fiche Les Aventures d'Alice au pays des merveilles extraits - Lewis Carroll ExtraitEnregistrement Lecture Daniel LuttringerAlice s'ennuie auprĂšs de sa sƓur qui lit un livre sans images, ni dialogues » tandis qu'elle ne fait rien. À quoi bon un livre sans images, ni dialogues ? », se demande Alice. Mais voilĂ  qu'un lapin blanc aux yeux roses vĂȘtu d'une redingote avec une montre Ă  gousset Ă  y ranger passe prĂšs d'elle en courant. Cela ne l'Ă©tonne pas le moins du monde... DurĂ©e 51min; Fichier Zip de 35 Mo il contient des mp3 Voir la fiche Histoire d'Abou-Kir et d'Abou-Sir - Joseph charles Mardrus Version IntĂ©graleEnregistrement Lecture Daniel LuttringerUn conte des Milles et une nuits traduit par l'orientaliste Joseph-Charles Mardrus 1868-1949 paru dans dans Mercure de France en 1907. DurĂ©e 1h15min; Fichier mp3 de 52 Mo Voir la fiche La Ville maudite - Emile Souvestre Version IntĂ©graleEnregistrement Lecture Daniel LuttringerUne tradition bretonne a fait d'Ys la capitale cornouaillaise du roi Grallon, censĂ©e avoir Ă©tĂ© construite dans la baie de Douarnemnez ou au large de celle-ci. Cette lĂ©gende constitue l'un des rĂ©cits bretons les plus populaires, et les plus connus en France DurĂ©e 11min; Fichier mp3 de 8 Mo Voir la fiche OllantaĂŻ - LĂ©on Charpentier Version IntĂ©graleEnregistrement Lecture Daniel LuttringerUn conte Inca d'avant la conquĂȘte espagnole racontĂ© par LĂ©on Charpentier 1862-1928 dans Le Journal des voyages en dĂ©cembre 1906. DurĂ©e 12min; Fichier mp3 de 8 Mo Voir la fiche Le mariage du rat - Flora annie Steel Version IntĂ©graleEnregistrement Lecture RegineUn rat bien intentionnĂ© va devenir trop fier et payer pour cela. DurĂ©e 20min; Fichier mp3 de 12 Mo Voir la fiche Le DĂ©camĂ©ron – HuitiĂšme JournĂ©e - Boccace Version IntĂ©graleEnregistrement Lecture Daniel LuttringerDans laquelle sous le gouvernement de Lauretta, on devise des tromperies que chaque jour les femmes font aux hommes, de celles que les hommes font aux dames, ou de celles que les hommes se font entre eux. DurĂ©e 2h47min; Fichier Zip de 115 Mo il contient des mp3 Voir la fiche Belle et la peau de la BĂȘte - Rachel Decarreau Version IntĂ©graleEnregistrement Lecture Christiane-JehanneTrĂšs jolie histoire Ă  dĂ©couvrir
 fĂ©es, amour Pour ce livreaudio, musique de Pascal Krieg, que nous remercions trĂšs chaleureusement “ Le Voyage et l’Innocence ”, Tous droits rĂ©servĂ©s. SITE Arthur Yann - Auteur, Compositeur, Illustrateur. Je vous invite Ă  dĂ©couvrir ici l'ensemble de mon univers musical CrĂ©ations et illustrations musicales, vidĂ©os, paroles. DurĂ©e 32min; Fichier mp3 de 30 Mo Voir la fiche Trois et... un extra - rudyard kipling Version IntĂ©graleEnregistrement Lecture Daniel LuttringerTirĂ© du recueil Simples contes des collines Plain Tales from the Hills, paru en 1888. DurĂ©e 10min; Fichier mp3 de 7 Mo Voir la fiche Le Rameau d'or - Comtesse d' Aulnoy Version IntĂ©graleEnregistrement Lecture Christiane-JehanneLe Rameau d’Or DifformitĂ©s, Amour, FĂ©es, Enchanteur
. TrĂšs joli Conte ! DurĂ©e 01h12min; Fichier mp3 de 66 Mo Voir la fiche Le Prince Marcassin - Comtesse d' Aulnoy Version IntĂ©graleEnregistrement Lecture Christiane-JehanneLe Prince Marcassin OĂč la diffĂ©rence d’apparence est le thĂšme si important Ă  mĂ©diter
 DurĂ©e 01h20min; Fichier mp3 de 73 Mo Voir la fiche Histoire de six petits lapins - Henriette Delalain Version IntĂ©graleEnregistrement Lecture Christiane-JehanneA lire, et Ă©couter bien sĂ»r, page par page avec ce joli livre si bien illustrĂ© si on le souhaite
 VoilĂ  les six charmants petits lapins
 Pour ce livreaudio, musique de Pascal Krieg, que nous remercions trĂšs chaleureusement “ Carefulness”, Tous droits rĂ©servĂ©s. DurĂ©e 05min; Fichier mp3 de 04 Mo Voir la fiche Monsieur Le Vent et Madame La Pluie - Paul de Musset Version IntĂ©graleEnregistrement Lecture Daniel LuttringerJean-Pierre et Claudine sont de pauvres paysans bretons dont la vie est bien dure. Aussi, quand le Vent et la Pluie s’invitent chez eux, redoutent-ils de voir leurs malheurs s’aggraver. Mais le petit Pierrot qui dort dans son berceau pourrait bien leur porter chance
 DurĂ©e 55min; Fichier Zip de 39 Mo il contient des mp3 Voir la fiche Doudou s’envole - AndrĂ© Boursier mougenot Version IntĂ©graleEnregistrement Lecture Christiane-JehanneA lire, Ă©couter, 
 page par page avec ce joli livre si bien illustrĂ© si on le souhaite
 IntĂ©ressant Ă  replacer dans le contexte de l’époque. DurĂ©e 05min; Fichier mp3 de 04 Mo Voir la fiche Le Voyage de Babar - Jean de Brunhoff Version IntĂ©graleEnregistrement Lecture Christiane-JehannePour les enfants, avec le livre joliment illustrĂ©, page par page. DurĂ©e 12min; Fichier mp3 de 10 Mo Voir la fiche Blanche - Rachel Decarreau Version IntĂ©graleEnregistrement Lecture Christiane-JehanneUne superbe histoire remarquablement tissĂ©e par notre auteure, Rachel, que je remercie vivement. Blanche et Noir s’aiment
 d’une tendresse particuliĂšre. RenĂ© aime Blanche mais ne s’aime pas. Un petit garçon va naĂźtre
 Cette histoire est magnifique, nous espĂ©rons qu’elle vous touchera
 DurĂ©e 45min; Fichier mp3 de 41 Mo Voir la fiche Le Fil d'or - Carmen Sylva Version IntĂ©graleEnregistrement Lecture Daniel LuttringerUne lĂ©gende roumaine par Carmen Sylva, nom de plume de Élisabeth Pauline Ottilie Louise de Wied , reine de Roumanie entre 1881 et 1914, parue dans le supplĂ©ment du Figaro le 26 juillet 1913. DurĂ©e 18min; Fichier mp3 de 12 Mo Voir la fiche Page 1 Suivante
VenezdĂ©couvrir Les Mille et une Nuits grĂące Ă  une analyse littĂ©raire de rĂ©fĂ©rence ! Écrite par un spĂ©cialiste universitaire, cette fiche de lecture est recommandĂ©e par de nombreux enseignants. Cet ouvrage contient la biographie de l'Ă©crivain, le rĂ©sumĂ© dĂ©taillĂ©, le mouvement littĂ©raire, le contexte de publication de l'oeuvre et l'analyse complĂšte. Retrouvez tous nos titres RĂ©sumĂ© de l'ouvrage RĂ©sumĂ© Vous n'avez peut-ĂȘtre entendu parler que confusĂ©ment de mes Ă©tranges aventures, et des dangers que j'ai courus sur mer dans les sept voyages que j'ai faits ; et puisque l'occasion s'en prĂ©sente, je vais vous en faire un rapport fidĂšle... » Ainsi parle Sindbad le marin, ainsi commence l'un des contes les plus cĂ©lĂšbres des Mille et Une Nuits.. . Fiches pedagogiques Fiche pĂ©dagogiqueIA VaucluseDescriptif physique, Axes de travail possibles, Mise en rĂ©seaux Fiche pĂ©dagogique6 sĂ©ances surSindbad Fiches pĂ©dagogiquesquestionnaire sur les 4 premiers voyages Fiche pĂ©dagogiquequestionnaire sur les voyages 5,6,7 Fiche pĂ©dagogiqueQuestionnaire de lecture sur les 7 voyagesn Fiche pĂ©dagogique10 fiches de questions de lecture Fiche pĂ©dagogiqueQCM sur Sindbadr Dossier pĂ©dagogiqueEvaluation Fiche pĂ©dagogique30 questions de lecture comprĂ©hension Retour Ă  la liste cycle 3 Commebeaucoup de recueils,Les Mille et Une Nuitssont organisĂ©es Ă  l’intĂ©rieur d’un rĂ©cit-cadre qui lĂ©gitime la succession des contes. Cette pre- miĂšre fiction introduit les suivantes. SchĂ©hĂ©razade raconte des histoires Ă  sa sƓur et au sultan,son mari,afin de retarder l’heure de sa mort: l’enjeu est vĂ©ritablement important.

Il Ă©tait une fois la fille du grand vizir, SchĂ©hĂ©razade, qui racontait chaque nuit au prince une nouvelle histoire pour garder la vie sauve. Ainsi... Lire la suite 6,20 € Neuf Poche En stock 5,70 € Ebook TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat 5,49 € TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat 5,49 € Grand format En stock 6,20 € En stock en ligne LivrĂ© chez vous Ă  partir du 18 aoĂ»t Il Ă©tait une fois la fille du grand vizir, SchĂ©hĂ©razade, qui racontait chaque nuit au prince une nouvelle histoire pour garder la vie sauve. Ainsi naquirent ces dix contes, aussi merveilleux que cĂ©lĂšbres. Plongez au coeur de l'univers fĂ©erique des Mille et Une Nuits. Date de parution 16/04/2014 Editeur ISBN 978-2-08-130866-4 EAN 9782081308664 PrĂ©sentation BrochĂ© Nb. de pages 215 pages Poids Kg Dimensions 12,5 cm × 17,9 cm × 1,4 cm Biographie de Michel Laporte L auteur est nĂ© le 2 juin 1950 a Rodez, dans l'Aveyron. Cela fait presque trente ans qu'il se consacre exclusivement Ă  l'Ă©criture. S'il Ă©crit volontiers pour les jeunes lecteurs, c'est parce qu'il partage leurs goĂ»ts il aime la mythologie, les contes, les civilisations qui demeurent en grande partie mystĂ©rieuses, l'Histoire quand elle pose plus de questions qu'elle ne donne de rĂ©ponses. Il aime aussi les histoires policiĂšres pour peu qu'elles soient dĂ©paysantes et qu'elles laissent sa part au rĂȘve.

Contesdes Mille et Une Nuits. Ali Baba et les quarante voleurs . Adapté et raconté par Marie-Ange Spire d'aprÚs la traduction d'Antoine Galland. Carnet de lecture par Marie-Ange Spire. Ma liste . L'un des plus célÚbres contes des Mille et Une Nuits, adapté et raconté par Marie-Ange Spire. «Sézame, ouvre-toi!» Grùce à cette formule magique, Ali Baba découvre un fabuleux
LonieNeoprof expĂ©rimentĂ©Bonsoir Ă  tous,Je vais finir Ă  la rentrĂ©e mon chapitre sur les Mille et une nuits et je cherche un texte support pour Ă©valuer mes avons travaillĂ© sur le rĂ©cit cadre le rĂ©cit de ShĂ©hĂ©razade, le pĂȘcheur et le djinn et Sindbad rĂ©cit cadre, premier voyage, troisiĂšme voyage en particulier.Je pensais Ă  la base les Ă©valuer sur un extrait des voyages, mais finalement, je ne trouve pas cela si pertinent, surtout qu'ils auront en rĂ©daction Ă  Ă©crire le 8e cherche donc un autre rĂ©cit qui me permettrait de revoir l'enjeu du recueil personnage qui par la parole dĂ©joue la cruautĂ© d'un autre, personnage qui me permettrait de revenir sur le rĂŽle de ShĂ©hĂ©razade. Je ne sais pas si je suis bien donc un titre de conte Ă  me proposer ? Dans l'idĂ©al, j'aurai voulu un extrait plutĂŽt court, mais, au pire, je pourrais le leur donner Ă  lire en amont .Merci pour votre j'allais oublier l'essentiel Meilleurs voeux Ă  tous !_________________"Si j'avais su, j'aurais pas venu"henrietteMĂ©diateurLe tout premier conte du recueil "Le marchand et le gĂ©nie" est construit autour des rĂ©cits de 3 vieillards enfin, de 2 d'entre eux puisque pour le 3e, Shehrazade dit qu'elle ne le connaĂźt pas qui vont, par leur talent de conteur, racheter tour Ă  tour 1/3 de la vie d'un marchand Ă  un gĂ©nie cruel. C'est une sorte de mise en abyme du rĂ©cit plus la narration est complexe Sheherazade raconte l'histoire dans laquelle Ă  son tour chaque vieillard devient narrateur n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner Ă  leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."LonieNeoprof expĂ©rimentĂ©Merci Henriette, je vais y jeter un j'avais su, j'aurais pas venu"AlancyaNiveau 3Bonjour Lonie, Je pensais en te lisant Ă  l'histoire du pĂȘcheur. Dans ce conte, c'est aussi par la ruse que le pĂȘcheur parvient Ă  dĂ©jouer la cruautĂ© du gĂ©nie et Ă  Ă©viter le sort injuste que ce dernier lui rĂ©serve. Il est un peu trop long pour ĂȘtre lu pendant ton Ă©valuation donc Ă  tronquer ou Ă  lire en espĂ©rant que cela puisse te servirsandGuide spirituelL'histoire du premier vieillard et de la biche est bien, Lonie. Si tu veux le texte, envoie-moi ton mail en 1Tu as le conte "Ali Coggia" que je te mets ci-dessous. J'ai rĂ©sumĂ© la fin car il est trop long pour une Ă©valuation. Il n'y a pas vraiment de ruse mais il peut peut-ĂȘtre te servir...ALI COGIASous le rĂšgne du calife Haroun-al-Raschid, dit la sultane, il y avait Ă  Bagdad un marchand nommĂ© Ali Cogia, qui n'Ă©tait ni trĂšs riche ni non plus trĂšs pauvre. Il demeurait dans sa maison, sans femme ni enfants. Il vivait, libre de ses actions, content de ce que son commerce lui produisait. Trois jours de suite, il fit un rĂȘve dans lequel un vieillard lui apparut avec un regard sĂ©vĂšre, qui le rĂ©primandait parce qu’il ne s'Ă©tait pas encore rendu au pĂšlerinage de la Mecque. Ce songe troubla Ali Cogia et le mit dans un grand embarras. Comme tout musulman, il savait qu’il avait l’obligation de faire ce pĂšlerinage ; mais, comme il Ă©tait seul pour s’occuper d'une maison, de ses meubles et d'une boutique, il avait toujours cru que c'Ă©taient des raisons suffisantes pour s'en dispenser, essayant en Ă©change de faire le bien autour de lui. Mais, depuis le songe, sa conscience le pressait si vivement et la crainte qu'il ne lui arrivĂąt malheur le dĂ©cida Ă  ne pas retarder davantage ce pĂšlerinage. Pour pouvoir le faire cette annĂ©e mĂȘme, Ali Cogia commença par vendre ses meubles ; il vendit ensuite sa boutique et la plus grande partie des marchandises dont elle Ă©tait garnie, en gardant celles qu’il emmĂšnerait Ă  la Mecque pour les vendre, et, pour ce qui est de la maison, il trouva un locataire Ă  qui il fit un bail. Les choses ainsi rĂ©alisĂ©es, il se trouva prĂȘt Ă  partir dĂšs que la caravane de Bagdad pour la Mecque se mettrait en route. La seule chose qui lui restait Ă  faire Ă©tait de mettre en sĂ»retĂ© une somme de mille piĂšces d'or qui l'aurait embarrassĂ© dans le pĂšlerinage. Ali Cogia choisit un vase ; il y mit les mille piĂšces d'or, et il acheva de le remplir d'olives. AprĂšs avoir bien bouchĂ© le vase, il le porta chez un marchand de ses amis. Il lui dit Mon frĂšre, tu sais que, dans peu de jours, je pars comme pĂšlerin Ă  la Mecque avec la caravane ; je te demande de vouloir bien te charger d'un vase d'olives que voici et de me le conserver jusqu'Ă  mon retour.» Le marchand lui dit obligeamment Tiens, voilĂ  la clef de mon magasin ; portes-y toi-mĂȘme ton vase, et mets-le oĂč il te plaira ; je te promets que tu l'y retrouveras. »Le jour du dĂ©part arrivĂ©, Ali Cogia, se plaça dans la caravane avec un chameau chargĂ© des marchandises qu’il emportait et qui lui servirait aussi de monture durant le voyage, et il arriva sans encombre Ă  la Mecque. Il y visita, avec tous les autres pĂšlerins, le temple si cĂ©lĂšbre et si frĂ©quentĂ© chaque annĂ©e par toutes les musulmans qui y arrivent de tous les endroits de la terre oĂč ils vivent. Quand il eut terminĂ© des devoirs de pĂšlerin, il exposa les marchandises qu'il avait apportĂ©es, pour les vendre ou pour les Ă©changer. Deux marchands qui passaient et qui virent les marchandises d'Ali Cogia les trouvĂšrent si belles qu'ils s'arrĂȘtĂšrent pour les contempler, bien qu’ils n'en aient pas besoin. Quand ils eurent satisfait leur curiositĂ©, l'un dit Ă  l'autre en se retirant Si ce marchand savait le gain qu'il ferait au Caire sur ses marchandises, il les y porterait plutĂŽt que de les vendre ici, oĂč elles sont trop bon marchĂ©. » Ali Cogia entendit ces paroles ; et, comme il avait entendu parler mille fois des beautĂ©s de l'Égypte, il dĂ©cida immĂ©diatement de profiter de l'occasion pour faire le voyage. Ainsi, aprĂšs avoir rempaquetĂ© et remballĂ© ses marchandises, au lieu de retourner Ă  Bagdad, il prit le chemin de l'Égypte en se joignant Ă  la caravane du Caire. Quand il fut arrivĂ© au Caire, il ne regretta pas d’y ĂȘtre venu car en trĂšs peu de jours il avait vendu Ă  trĂšs bon prix toutes ses marchandises. Il en acheta d'autres dans l’idĂ©e d’aller Ă  Damas et, en attendant le dĂ©part d'une caravane qui devait partir dans six semaines, il visita tous les beaux endroits du Caire et il alla aussi admirer les pyramides ; il remonta le Nil, et il vit les villes les plus cĂ©lĂšbres situĂ©es sur l'une et l'autre rive. Au cours du voyage pour Damas, la caravane passa par JĂ©rusalem. Notre marchand en profita pour visiter le temple. Ali Cogia trouva la ville de Damas si dĂ©licieuse par l'abondance de ses eaux, de ses prairies et ses jardins qu’il y fit un long sĂ©jour. N'oubliant pas qu'il Ă©tait de Bagdad, il en prit enfin le chemin. Il arriva Ă  Alep, oĂč il fit encore quelque arrĂȘt ; et de lĂ , aprĂšs avoir passĂ© l'Euphrate, il prit le chemin de Mossoul, dans l’intention d’abrĂ©ger son retour en descendant le Tigre. Mais, Ali Cogia se laissa persuadĂ© par des marchands perses avec lesquels il Ă©tait venu d'Alep, et avec qui il avait sympathisĂ©, de les accompagner Ă  Ispahan et Chiraz en Perse, puis aux Indes. De la sorte, en comptant le sĂ©jour qu'il avait fait dans chaque ville, il y avait bientĂŽt sept ans qu'Ali Cogia Ă©tait parti de Bagdad, quand enfin il dĂ©cida d’y revenir. Jusque-lĂ , l'ami, auquel il avait confiĂ© le vase d'olives, n'avait songĂ© ni Ă  lui ni au vase. Mais un soir que ce marchand soupait en famille, on vint Ă  parler d'olives, et sa femme dit son dĂ©sir d'en manger, parce qu’il y avait longtemps qu'on n'en avait mangĂ© dans la maison. Il se rappela alors qu’Ali Cogia lui en avait laissĂ© un vase et il dĂ©cida, Ă©tant sans nouvelles de lui depuis tant d’annĂ©es, d’en prendre et de les goĂ»ter.[Ouvrant le vase, le marchand se rendit compte que sous les olives pourries, il y avait mille piĂšces d’or. Il dĂ©cida de s’en emparer et les remplaça par des olives neuves. Mais, Ă  son retour, Ali Cogia s’aperçut de la substitution. Le marchand ami refusant de lui rendre les piĂšces d’or, il fit appel Ă  la justice du calife. Ce dernier lui donne raison le remplacement des piĂšces d’or par des olives neuves prouvait que le marchand Ă©tait coupable car aprĂšs sept ans d’absence, les olives ne pouvaient ĂȘtre que pourries ! Le calife, convaincu de la mauvaise foi du marchand, l'abandonna aux ministres de la justice pour le faire pendre ; ce qui fut fait, aprĂšs qu'il eut dĂ©clarĂ© oĂč il avait cachĂ© les mille piĂšces d'or, qui furent rendues Ă  Ali Cogia.]LiliNiveau 1On y retrouve toutes les caractĂ©ristiques du conte orientalLonieNeoprof expĂ©rimentĂ©Merci Lili, je n'avais pas vu... _________________"Si j'avais su, j'aurais pas venu"Sujets similairesmille et une nuitsFin des Mille et une nuits ?les Mille et une nuits en 5Ăšme[5e] SĂ©ance liminaire "Ali Baba et les quarante voleurs"[6Ăšme] Contes des mille et une nuitsSauter versPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum LectureAli Baba et les quarante voleurs CONTE Feuille n°1 Dans une ville de Perse, aux confins des États de Votre MajestĂ©, dit SchĂ©hĂ©razade Ă  Schahriar, il y avait deux frĂšres, dont l’un se nommait Cassim et l’autre Ali Baba. Comme leur pĂšre ne leur avait laissĂ© que peu de biens et qu’il les avait partagĂ©s Ă©galement, il Dans la confĂ©rence du 11 mars 1882, publiĂ©e sous le titre de Qu’est-ce qu’une nation ?, l’historien Ernest Renan 1823-1892 analyse une idĂ©e claire en apparence, mais dont les interprĂ©tations multiples peuvent donnĂ©es lieu Ă  des malentendus dangereux le terme de nation. L’enjeu du texte est donc double. Il s’agit d’une part de critiquer les mauvaises dĂ©finitions de la nation, dĂ©finitions que l’on peut qualifier de “fondamentalistes” au sens oĂč elles cherchent Ă  fonder la nation dans la race, la langue ou dans tout autre Ă©lĂ©ment particulier, et donc de se prĂ©munir contre les dangers qu’elles font courir Ă  l’Europe. Et il s’agit d’autre part, de dĂ©finir la nation, comprise comme un “mode de groupements” particuliers, historiquement dĂ©terminĂ©. Ce dernier point pose un problĂšme capital si la nation n’a pas de fondement, comment penser l’articulation entre un peuple et son histoire, ses symboles, et tous ces Ă©lĂ©ments qui composent, sans la fonder une nation ?Pour rĂ©pondre, Ernest Renan retrace, tout d’abord, l’origine historique du mode de groupement particulier qu’est la nation, puis il donne une dĂ©finition nĂ©gative de celle-ci, en disant ce qu’elle n’est pas et en critiquant les erreurs auxquelles le fondamentalisme nationaliste amĂšne, enfin il donne une dĂ©finition positive de la nation en proposant une articulation originale entre un peuple et son Origine historique de la nationL’organisation en nation est un mode de groupement humain qui une nouveautĂ© par rapport Ă  l’AntiquitĂ©. Son origine peut ĂȘtre fixĂ©e Ă  la chute de l’Empire romain d’Occident vers 476 aprĂšs Les invasions germaniques du Ve au Xe siĂšcle imposent alors dans toute l’Europe occidentale des dynasties et une aristocratie militaire. Les Germains crĂ©ent de nouveaux blocs comme la Burgondie, la Lombardie ou la Normandie. L’Empire franc en assure l’unitĂ© temporaire sous Charlemagne avant de donner naissance Ă  des divisions immuables la France, l’Allemagne, l’Angleterre, l’Italie et l’Espagne. La crĂ©ation des nationalitĂ©s europĂ©ennes telles que nous les connaissons aujourd’hui commence vĂ©ritablement aprĂšs la dislocation de l’Empire de Charlemagne, suite au traitĂ© de Verdun de 843, en quatre royaumes Etats rĂ©sultant des invasions germaniques sont caractĂ©risĂ©s par “la fusion des populations qui les composent”, Cette fusion est le fait de deux circonstances essentielles le christianisme et l’oubli par les conquĂ©rants de leur propre langue. Les Germains convertis Ă  la religion des peuples vaincus ont peu de femmes avec eux lors des conquĂȘtes dans les nouveaux territoires acquis, quelques gĂ©nĂ©rations suffisent pour qu’ils perdent leur langue d’origine. Ainsi la France devient un pays dominĂ©e par une minoritĂ© de Francs, mais complĂštement acculturĂ©s par leur mĂ©lange avec la population native. L’appartenance ethnique est rapidement oubliĂ©e au profit d’une distinction forte entre le noble et le vilain. Ce nouveau systĂšme de distinction se construit sur une erreur historique la croyance sociale prĂȘte au noble un caractĂšre courageux et Ă©duquĂ©, alors qu’il tient son rang d’une conquĂȘte violente. Ainsi, “l’oubli et je dirai mĂȘme l’erreur historique sont un facteur essentiel de la crĂ©ation d’une nation”, et c’est aussi pourquoi, l’investigation historique montre que “l’unitĂ© se fait toujours brutalement” elle dĂ©mystifie tout rĂ©cit idyllique des les siĂšcles qui suivent, le roi de France rĂ©ussit ce que beaucoup d’autres pays Ă©chouent Ă  rĂ©aliser la parfaite unitĂ© nationale. Elle trouve sa formulation caractĂ©ristique avec la RĂ©volution française une nation existe par elle-mĂȘme. L’unitĂ© nĂ©cessite donc deux Ă©lĂ©ments l’oubli et le sentiment de la communautĂ© “l’essence d’une nation est que tous les individus aient beaucoup de choses en commun, et aussi que tous aient oubliĂ© bien des choses”, Cependant toutes les nations ne trouvent pas leur unitĂ© en passant par une dynastie. Les nations modernes rĂ©sultent toutes d’une sĂ©rie de faits convergeant dans le mĂȘme sens, mais leur unitĂ© peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e par une dynastie France, par une province Hollande, Suisse, Belgique ou encore par un esprit gĂ©nĂ©ral Italie, Allemagne.2/ Critique des dĂ©finitions fondamentalistes de la nationToute nation se constitue au dĂ©part grĂące Ă  un “noyau de centralisation” En France, ce noyau est une famille d’origine fĂ©odale les CapĂ©tiens. Mais la nation ne se rĂ©duit pas Ă  une dynastie reprĂ©sentant l’ancienne conquĂȘte, tout simplement parce qu’à l’époque des annexions, il n’y a pas une conscience claire du droit des nations, de limites naturelles ou de la volontĂ© des provinces. En outre, des pays comme la Suisse ou les Etats-Unis se forment comme nation sans avoir une base dynastique. Enfin ajoutons qu’en France, la nation ne s’est pas effondrĂ©e avec la dĂ©capitation du roi. Une nation peut donc exister sans principe dynastique, mĂȘme si elle est formĂ©e par une dynastie. Il faut donc supposer l’existence outre d’un droit dynastique, d’un droit national, et rĂ©flĂ©chir Ă  son fondement. Il faut d’emblĂ©e Ă©carter cinq fondements la race, la langue, la religion, la communautĂ© des intĂ©rĂȘts,la La race des populations considĂ©rĂ©e comme principe des nations est une erreur qui menace la civilisation europĂ©enne “autant le principe des nations est juste et lĂ©gitime, autant celui du droit primordial des races est Ă©troit et plein de danger pour le vĂ©ritable progrĂšs”, La race importe dans la tribu israĂ©lite et la citĂ© antique comme Spartes ou AthĂšnes. En revanche, dans l’Empire romain, la situation est diffĂ©rente puisque se trouve agglomĂ©rĂ©e une grande quantitĂ© de villes et de provinces extrĂȘmement diffĂ©rentes. Le christianisme s’allie Ă  l’Empire romain pour agir comme un autre puissant agent d’unification. Leur effet conjuguĂ© Ă©carte pour des siĂšcles la dimension ethnographique. Les invasions barbares vont Ă©galement dans cette voie. Charlemagne compose un Empire unique avec des races diverses. La considĂ©ration ethnographique n’est donc pour rien dans la constitution des nations modernes la France est celtique, ibĂ©rique et germanique ; l’Allemagne est germanique, celtique et slave “la vĂ©ritĂ© est qu’il n’y a pas de race pure et que faire reposer la politique sur l’analyse ethnographique, c’est la faire porter sur une chimĂšre. Les plus nobles pays, l’Angleterre, la France, l’Italie, sont ceux oĂč le sang est le plus mĂȘlĂ©â€, La plupart des discussions sur les races sont interminables parce qu’il existe deux acceptions de ce mot pour les anthropologistes et les zoologistes, il s’agit d’une parentĂ© par le sang ;pour les philologues, il s’agit d’un groupe humain possĂ©dant une culture et une langue commune. Or les origines zoologiques sont trĂšs largement antĂ©rieures aux origines de la culture et du langage, elles sont donc insuffisantes pour Ă©tablir une race au sens zoologique du terme. Un Français, n’est ni un Gaulois, ni un Franc, ni un Burgonde, mais il est un ensemble associĂ© d’élĂ©ments divers. Les nations europĂ©ennes Ă©tant des nations de sangs mĂ©langĂ©s, il ne sert Ă  rien de fonder le droit national dans la race. La race se fait et se dĂ©fait, elle ne peut avoir aucune application politique sans comporter d’énormes dangers autodestructeurs pour la nation en Il ne sert Ă  rien non plus de fonder le droit national dans la langue. La Suisse compte quatre langues et pourtant, elle est bien une nation. L’Espagne et le Mexique utilisent la mĂȘme langue et mais ne sont pas une seule nation. “Il y a dans l’homme quelque chose de supĂ©rieur Ă  la langue c’est la volontĂ©â€, Le politique a tendance Ă  surĂ©valuer l’importance de la langue, comme s’il devait y voir un signe de la race. Or c’est une erreur les divisions linguistiques ne correspondent pas aux divisions anthropologiques. Les langues sont, comme les nations, des formations historiques. Leur prĂȘter trop d’importance revient Ă  se limiter “on quitte le grand air qu’on respire dans le vaste champ de l’humanitĂ© pour s’enfermer dans des conventicules de compatriotes. Rien de plus mauvais pour l’esprit ; rien de plus fĂącheux pour la civilisation”, Il existe un principe fondamental avant la race et avant la langue le fait que l’homme est un ĂȘtre raisonnable et moral. “Avant la culture française, la culture allemande, la culture italienne, il y a eu la culture humaine“ C’est l’occasion pour Renan de rĂ©affirmer l’idĂ©al humaniste de la Renaissance le dialogue des grands hommes avec l’AntiquitĂ©, au-delĂ  des considĂ©rations nationales, simplement pour dĂ©couvrir le secret de l’éducation vĂ©ritable de l’esprit La religion ne peut pas non plus fonder le droit national. Certes, Ă  l’origine, la religion tient Ă  l’existence du groupe social. A AthĂšnes, on trouve une religion d’Etat propre Ă  la citĂ©. Elle est l’équivalent du culte du drapeau dans la nation. Mais dans l’Empire romain, et plus encore par la suite, la religion d’Etat s’est affaiblie, jusqu’à devenir un Ă©lĂ©ment de la vie privĂ©e “la religion est devenue chose individuelle ; elle regarde la conscience de chacun” Par consĂ©quent, la religion ne trace plus les limites des La communautĂ© des intĂ©rĂȘts n’est pas non plus suffisante pour faire une nation. L’intĂ©rĂȘt que l’on peut lier Ă  la rationalitĂ© Ă©conomique ne suffit pas Ă  tisser du lien social. La nation est “ñme et corps” sentiment et raison. L’intĂ©rĂȘt matĂ©rialiste et Ă©conomique Ă©choue Ă  faire le lien entre ces deux Enfin, la gĂ©ographie tient pour une part importante de la division des nations. Les limites naturelles comme les fleuves ou les montagnes arrĂȘtent les peuples. Mais la nation ne se rĂ©duit pas aux contours d’une zone gĂ©ographique. La limite naturelle sert Ă  justifier la violence faite Ă  une population, mais elle n’est pas un mobile lĂ©gitime, sans quoi il faudrait qu’il existe une frontiĂšre sur tous les fleuves, ce qui n’est pas le cas. Pour des raisons stratĂ©giques, il est parfois nĂ©cessaire de faire des concessions, mais sans que cela soit excessif. Comme pour l’intĂ©rĂȘt Ă©conomique, la terre, autre Ă©lĂ©ment matĂ©rialiste, ne suffit pas Ă  faire une nation car elle n’est qu’un support dont l’homme fournit l’ñme par son travail ou par ses luttes “une nation est un principe spirituel, rĂ©sultant des complications profondes de l’histoire, une famille spirituelle, non un groupe dĂ©terminĂ© par la configuration du sol”, La nation “l’ñme, le principe spirituel” d’un peupleUne nation renvoie Ă  deux choses qui en rĂ©alitĂ© n’en font qu’une “une Ăąme, un principe spirituel”, Ce qui les diffĂ©rencie, c’est la temporalitĂ© l’ñme est sa dimension passĂ©e, un riche legs de souvenirs ;le principe spirituel est sa dimension prĂ©sente, le consentement actuel, le dĂ©sir de vivre ensemble et de faire valoir un hĂ©ritage. Une nation renvoie Ă  la fois Ă  un hĂ©ritage “les ancĂȘtres nous ont fait ce que nous sommes” mais aussi Ă  une volontĂ© commune dans le prĂ©sent “avoir fait de grandes choses ensemble, vouloir en faire encore”, L’existence d’une nation articule donc deux Ă©lĂ©ments temporels un Ă©lĂ©ment passĂ©, attachĂ© Ă  la gloire d’un peuple et Ă  ses sacrifices, mais aussi un Ă©lĂ©ment prĂ©sent, une actualisation de son histoire et des ses symboles par une affirmation continue de la perpĂ©tuation de cette cette raison, Ernest Renan fait du respect du vƓu des nations comme l’unique critĂšre de lĂ©gitimitĂ© Ă  une annexion. C’est un critĂšre qui raisonne avec l’actualitĂ© rĂ©cente puisque la France vient de perdre la guerre contre la Prusse en 1871, et par la mĂȘme occasion l’Alsace et la Lorraine, deux rĂ©gions fortement animĂ©es par le sentiment d’appartenance Ă  la nationalitĂ© française. Ainsi entendue, c’est-Ă -dire positivement, la nation est une garantie de libertĂ©. Elle est aussi un signe de richesse puisque sa diversitĂ© permet d’échapper Ă  une seule loi et Ă  un seul maitre. DerriĂšre les caprices des nations, Ernest Renan dĂ©cĂšle une harmonie inattendue, c’est-Ă -dire un Ă©quilibre, un concert des nations qui par leurs diversitĂ©s et leurs particularismes servent l’Ɠuvre commune de la civilisation et de l’idĂ©al d’humanitĂ©. Cet Ă©quilibre lui permet aussi de prophĂ©tiser la fin des nations dans une “confĂ©dĂ©ration europĂ©enne” Les nations Ă©tant des phĂ©nomĂšnes historiques, elles ne sont pas Ă©ternelles elles dĂ©pendent des volontĂ©s humaines qui sont elles-mĂȘmes Renan donne une dĂ©finition ambitieuse de la nation puisqu’il ne l’installe pas sur un fondement, mais l’adosse Ă  l’homme, c’est-Ă -dire Ă  cette volontĂ© qui Ă©mane d’un ĂȘtre moral et raisonnable. La nation est une “conscience morale” qui prouve sa force par le degrĂ© de renoncement qu’un individu est capable de faire au profit d’une communautĂ©. Sa force est affaire de volontĂ© ainsi le seul droit national lĂ©gitime est celui qui est consenti par un peuple qui Ă  la fois hĂ©rite d’un passĂ©, mais accepte aussi de le porter pour lui donner une Ăąme. Ce chant spartiate citĂ© par Renan en est la formulation la plus simple “nous sommes ce que vous fĂ»tes ; nous serons ce que vous ĂȘtes” utilisĂ©e pour cette fiche de lecture Renan Ernest 1882, Qu’est-ce qu’une nation ?, Mille et une nuits, 1997. 10contes des Mille et Une Nuits Michel Laporte (Auteur) Fred Sochard (Illustration) Paru le 23 octobre 2019 Roman cadet dĂšs 6 ans (Poche) 5 12 avis Format : Poche Poche 5,70 € ebook (ePub) 5,49 € RĂ©sumĂ© Voir tout "Ali Baba entra dans la grotte ; la porte se referma derriĂšre lui, mais cela ne l'inquiĂ©tait pas car il savait comment l'ouvrir.
RésuméSézame, ouvre-toi !» Grùce à cette formule magique, Ali Baba découvre un fabuleux trésor caché au fond d'une grotte de la voilà riche, lui, le pauvre bûcheron ! Mais les quarante voleurs qui possÚdent ce butin ont bien l'intention de récupérer leur bien... Morgiane, la fidÚle servante d'Ali Baba, parviendra-t-elle à déjouer le piÚge qu'ils vont tendre à son maßtre ?L'un des plus célÚbres contes des Mille et Une Nuits» .
Aladinou la lampe merveilleuse appartient aux Contes des Milles et Une Nuits.Son histoire est une des plus connues en Europe occidentale. Elle a Ă©tĂ© traduite en de nombreuses langues et a inspirĂ© beaucoup de cinĂ©astes. À l'origine, l'action se dĂ©roule en Chine bien que certaines adaptations (en particulier l’Aladdin de Disney) la font se dĂ©rouler plutĂŽt au Moyen-Orient. FABLE. L’ÂNE, LE BƒUF ET LE LABOUREUR. UN marchand trĂšs-riche avoit plusieurs maisons Ă  la campagne, oĂč il faisoit nourrir une grande quantitĂ© de toute sorte de bĂ©tail. Il se retira avec sa femme et ses enfans Ă  une de ses terres pour la faire valoir par lui-mĂȘme. Il avoit le don d’entendre le langage des bĂȘtes ; mais avec cette condition, qu’il ne pouvoit l’interprĂ©ter Ă  personne, sans s’exposer Ă  perdre la vie ; ce qui l’empĂȘchoit de communiquer les choses qu’il avoit apprises par le moyen de ce don. » Il y avoit Ă  une mĂȘme auge un bƓuf et un Ăąne. Un jour qu’il Ă©toit assis prĂšs d’eux, et qu’il se divertissoit Ă  voir jouer devant lui ses enfans, il entendit que le bƓuf disoit Ă  l’ñne L’ÉveillĂ©, que je te trouve heureux, quand je considĂšre le repos dont tu jouis, et le peu de travail qu’on exige de toi ! Un homme te panse avec soin, te lave, te donne de l’orge bien criblĂ©, et de l’eau fraĂźche et nette. Ta plus grande peine est de porter le marchand notre maĂźtre, lorsqu’il a quelque petit voyage Ă  faire. Sans cela, toute ta vie se passeroit dans l’oisivetĂ©. La maniĂšre dont on me traite est bien diffĂ©rente, et ma condition est aussi malheureuse que la tienne est agrĂ©able. Il est Ă  peine minuit qu’on m’attache Ă  une charrue que l’on me fait traĂźner tout le long du jour en fendant la terre ; ce qui me fatigue Ă  un point, que les forces me manquent quelquefois. D’ailleurs, le laboureur, qui est toujours derriĂšre moi, ne cesse de me frapper. À force de tirer la charrue, j’ai le cou tout Ă©corchĂ©. Enfin, aprĂšs avoir travaillĂ© depuis le matin jusqu’au soir, quand je suis de retour, on me donne Ă  manger de mĂ©chantes fĂšves sĂšches, dont on ne s’est pas mis en peine d’îter la terre, ou d’autres choses qui ne valent pas mieux. Pour comble de misĂšre, lorsque je me suis repu d’un mets si peu appĂ©tissant, je suis obligĂ© de passer la nuit couchĂ© dans mon ordure. Tu vois donc que j’ai raison d’envier ton sort. » » L’ñne n’interrompit pas le bƓuf ; il lui laissa dire tout ce qu’il voulut ; mais quand il eut achevĂ© de parler Vous ne dĂ©mentez pas, lui dit-il, le nom d’idiot qu’on vous a donnĂ© ; vous ĂȘtes trop simple, vous vous laissez mener comme l’on veut, et vous ne pouvez prendre une bonne rĂ©solution. Cependant quel avantage vous revient-il de toutes les indignitĂ©s que vous souffrez ? Vous vous tuez vous-mĂȘme pour le repos, le plaisir et le profit de ceux qui ne vous en savent point de grĂ©. On ne vous traiteroit pas de la sorte, si vous aviez autant de courage que de force. Lorsqu’on vient vous attacher Ă  l’auge, que ne faites-vous rĂ©sistance ? Que ne donnez-vous de bons coups de cornes ? Que ne marquez-vous votre colĂšre en frappant du pied contre terre ? Pourquoi enfin n’inspirez-vous pas la terreur par des beuglemens effroyables ? La nature vous a donnĂ© les moyens de vous faire respecter, et vous ne vous en servez pas. On vous apporte de mauvaises fĂšves et de mauvaise paille, n’en mangez point ; flairez-les seulement et les laissez. Si vous suivez les conseils que je vous donne, vous verrez bientĂŽt un changement dont vous me remercierez. » » Le bƓuf prit en fort bonne part les avis de l’ñne, il lui tĂ©moigna combien il lui Ă©toit obligĂ©. Cher l’ÉveillĂ©, ajouta-t-il, je ne manquerai pas de faire tout ce que tu m’as dit, et tu verras de quelle maniĂšre je m’en acquitterai. » Ils se turent aprĂšs cet entretien, dont le marchand ne perdit pas une parole. » Le lendemain de bon matin, le laboureur vint prendre le bƓuf ; il l’attacha Ă  la charrue, et le mena au travail ordinaire. Le bƓuf, qui n’avoit pas oubliĂ© le conseil de l’ñne, fit fort le mĂ©chant ce jour-lĂ  ; et le soir, lorsque le laboureur l’ayant ramenĂ© Ă  l’auge, voulut l’attacher comme de coutume, le malicieux animal, au lieu de prĂ©senter ses cornes de lui-mĂȘme, se mit Ă  faire le rĂ©tif, et Ă  reculer en beuglant ; il baissa mĂȘme ses cornes, comme pour en frapper le laboureur. Il fit enfin tout le manĂ©ge que l’ñne lui avoit enseignĂ©. Le jour suivant, le laboureur vint le reprendre pour le remener au labourage ; mais trouvant l’auge encore remplie des fĂšves et de la paille qu’il y avoit mises le soir, et le bƓuf couchĂ© par terre, les pieds Ă©tendus, et haletant d’une Ă©trange façon, il le crut malade ; il en eut pitiĂ©, et jugeant qu’il seroit inutile de le mener au travail, il alla aussitĂŽt en avertir le marchand. » Le marchand vit bien que les mauvais conseils de l’EveillĂ© avoient Ă©tĂ© suivis ; et pour le punir comme il le mĂ©ritoit Va, dit-il au laboureur, prends l’ñne Ă  la place du bƓuf, et ne manque pas de lui donner bien de l’exercice. » Le laboureur obĂ©it. L’ñne fut obligĂ© de tirer la charrue tout ce jour-lĂ  ; ce qui le fatigua d’autant plus, qu’il Ă©toit moins accoutumĂ© Ă  ce travail. Outre cela, il reçut tant de coups de bĂąton, qu’il ne pouvoit se soutenir quand il fut de retour. » Cependant le bƓuf Ă©toit trĂšs-content il avoit mangĂ© tout ce qu’il y avoit dans son auge, et s’étoit reposĂ© toute la journĂ©e ; il se rĂ©jouissoit en lui-mĂȘme d’avoir suivi les conseils de l’EveillĂ© ; il lui donnoit mille bĂ©nĂ©dictions pour le bien qu’il lui avoit procurĂ©, et il ne manqua pas de lui en faire un nouveau compliment lorsqu’il le vit arriver. L’ñne ne rĂ©pondit rien au bƓuf, tant il avoit de dĂ©pit d’avoir Ă©tĂ© si maltraitĂ©. C’est par mon imprudence, se disoit-il Ă  lui-mĂȘme, que je me suis attirĂ© ce malheur ; je vivois heureux ; tout me rioit ; j’avois tout ce que je pouvois souhaiter ; c’est ma faute, si je suis dans ce dĂ©plorable Ă©tat ; et si je ne trouve quelque ruse en mon esprit pour m’en tirer, ma perte est certaine. » En disant cela, ses forces se trouvĂšrent tellement Ă©puisĂ©es, qu’il se laissa tomber Ă  demi mort au pied de son auge. » En cet endroit le grand-visir s’adressant Ă  Scheherazade, lui dit Ma fille, vous faites comme cet Ăąne, vous vous exposez Ă  vous perdre par votre fausse prudence. Croyez-moi, demeurez en repos, et ne cherchez point Ă  prĂ©venir votre mort. » Mon pĂšre, rĂ©pondit Scheherazade, l’exemple que vous venez de rapporter, n’est pas capable de me faire changer de rĂ©solution, et je ne cesserai point de vous importuner, que je n’aye obtenu de vous que vous me prĂ©senterez au sultan pour ĂȘtre son Ă©pouse. » Le visir, voyant qu’elle persistoit toujours dans sa demande, lui rĂ©pliqua HĂ© bien, puisque vous ne voulez pas quitter votre obstination, je serai obligĂ© de vous traiter de la mĂȘme maniĂšre que le marchand dont je viens de parler, traita sa femme peu de temps aprĂšs ; et voici comment » Ce marchand ayant appris que l’ñne Ă©toit dans un Ă©tat pitoyable, fut curieux de savoir ce qui se passeroit entre lui et le bƓuf. C’est pourquoi, aprĂšs le souper, il sortit au clair de la lune, et alla s’asseoir auprĂšs d’eux, accompagnĂ© de sa femme. En arrivant, il entendit l’ñne qui disoit au bƓuf CompĂšre, dites-moi, je vous prie, ce que vous prĂ©tendez faire quand le laboureur vous apportera demain Ă  manger ? » Ce que je ferai, rĂ©pondit le bƓuf, je continuerai de faire ce que tu m’as enseignĂ©. Je m’éloignerai d’abord ; je prĂ©senterai mes cornes comme hier ; je ferai le malade, et feindrai d’ĂȘtre aux abois. » Gardez-vous-en bien, interrompit l’ñne, ce seroit le moyen de vous perdre ; car en arrivant ce soir, j’ai ouĂŻ dire au marchand notre maĂźtre une chose qui m’a fait trembler pour vous. » HĂ© ! qu’avez-vous entendu, dit le bƓuf ? ne me cachez rien, de grĂące, mon cher l’ÉveillĂ©. » Notre maĂźtre, reprit l’ñne, a dit au laboureur ces tristes paroles Puisque le bƓuf ne mange pas, et qu’il ne peut se soutenir, je veux qu’il soit tuĂ© dĂšs demain. Nous ferons, pour l’amour de Dieu, une aumĂŽne de sa chair aux pauvres ; et quant Ă  sa peau qui pourra nous ĂȘtre utile, tu la donneras au corroyeur ; ne manque donc pas de faire venir le boucher. » VoilĂ  ce que j’avois Ă  vous apprendre, ajouta l’ñne ; l’intĂ©rĂȘt que je prends Ă  votre conservation, et l’amitiĂ© que j’ai pour vous, m’obligent Ă  vous en avertir et Ă  vous donner un nouveau conseil. D’abord qu’on vous apportera vos fĂšves et votre paille, levez-vous, et vous jetez dessus avec aviditĂ© ; le maĂźtre jugera par-lĂ  que vous ĂȘtes guĂ©ri, et rĂ©voquera, sans doute, l’arrĂȘt de mort au lieu que si vous en usez autrement, c’est fait de vous. » » Ce discours produisit l’effet qu’en avoit attendu l’ñne. Le bƓuf en fut Ă©trangement troublĂ© et en beugla d’effroi. Le marchand, qui les avoit Ă©coutĂ©s tous deux avec beaucoup d’attention, fit alors un si grand Ă©clat de rire, que sa femme en fut trĂšs-surprise. Apprenez-moi, lui dit-elle, pourquoi vous riez si fort, afin que j’en rie avec vous. » Ma femme, lui rĂ©pondit le marchand, contentez-vous de m’entendre rire. » Non, reprit-elle, j’en veux savoir le sujet. » Je ne puis vous donner cette satisfaction, repartit le mari ; sachez seulement que je ris de ce que notre Ăąne vient de dire Ă  notre bƓuf ; le reste est un secret qu’il ne m’est pas permis de vous rĂ©vĂ©ler. » Et qui vous empĂȘche de me dĂ©couvrir ce secret, rĂ©pliqua-t-elle ? » Si je vous le disois, rĂ©pondit-il, apprenez qu’il m’en coĂ»teroit la vie. » Vous vous moquez de moi, s’écria la femme ; ce que vous me dites, ne peut pas ĂȘtre vrai. Si vous ne m’avouez tout-Ă -l’heure pourquoi vous avez ri, si vous refusez de m’instruire de ce que l’ñne et le bƓuf ont dit, je jure par le grand Dieu qui est au ciel, que nous ne vivrons pas davantage ensemble. » » En achevant ces mots, elle rentra dans la maison, et se mit dans un coin oĂč elle passa la nuit Ă  pleurer de toute sa force. Le mari coucha seul ; et le lendemain, voyant qu’elle ne discontinuoit pas de lamenter Vous n’ĂȘtes pas sage, lui dit-il, de vous affliger de la sorte ; la chose n’en vaut pas la peine ; et il vous est aussi peu important de la savoir, qu’il m’importe beaucoup, Ă  moi, de la tenir secrĂšte. N’y pensez donc plus, je vous en conjure. » J’y pense si bien encore, rĂ©pondit la femme, que je ne cesserai pas de pleurer, que vous n’ayez satisfait ma curiositĂ©. » Mais je vous dis fort sĂ©rieusement, rĂ©pliqua-t-il, qu’il m’en coĂ»tera la vie, si je cĂšde Ă  vos indiscrĂštes instances. » Qu’il en arrive tout ce qu’il plaira Ă  Dieu, repartit-elle, je n’en dĂ©mordrai pas. » Je vois bien, reprit le marchand, qu’il n’y a pas moyen de vous faire entendre raison ; et comme je prĂ©vois que vous vous ferez mourir vous-mĂȘme par votre opiniĂątretĂ©, je vais appeler vos enfans, afin qu’ils aient la consolation de vous voir avant que vous mouriez. » Il fit venir ses enfans, et envoya chercher aussi le pĂšre, la mĂšre et les parens de la femme. Lorsqu’ils furent assemblĂ©s, et qu’il leur eut expliquĂ© de quoi il Ă©toit question, ils employĂšrent leur Ă©loquence Ă  faire comprendre Ă  la femme qu’elle avoit tort de ne vouloir pas revenir de son entĂȘtement ; mais elle les rebuta tous, et dit qu’elle mourroit plutĂŽt que de cĂ©der en cela Ă  son mari. Le pĂšre et la mĂšre eurent beau lui parler en particulier, et lui reprĂ©senter que la chose qu’elle souhaitoit d’apprendre, ne lui Ă©toit d’aucune importance, ils ne gagnĂšrent rien sur son esprit, ni par leur autoritĂ©, ni par leurs discours. Quand ses enfans virent qu’elle s’obstinoit Ă  rejeter toujours les bonnes raisons dont on combattoit son opiniĂątretĂ©, ils se mirent Ă  pleurer amĂšrement. Le marchand lui-mĂȘme ne savoit plus oĂč il en Ă©toit. Assis seul auprĂšs de la porte de sa maison, il dĂ©libĂ©roit dĂ©jĂ  s’il sacrifieroit sa vie pour sauver celle de sa femme qu’il aimoit beaucoup. » Or, ma fille, continua le visir en parlant toujours Ă  Scheherazade, ce marchand avoit cinquante poules et un coq avec un chien qui faisoit bonne garde. Pendant qu’il Ă©toit assis, comme je l’ai dit, et qu’il rĂȘvoit profondĂ©ment au parti qu’il devoit prendre, il vit le chien courir vers le coq qui s’étoit jetĂ© sur une poule, et il entendit qu’il lui parla dans ces termes Ô coq ! Dieu ne permettra pas que tu vives encore long-temps ! N’as-tu pas honte de faire aujourd’hui ce que tu fais ? » Le coq monta sur ses ergots, et se tournant du cĂŽtĂ© du chien Pourquoi, rĂ©pondit-il fiĂšrement, cela me seroit-il dĂ©fendu aujourd’hui plutĂŽt que les autres jours ? » Puisque tu l’ignores, rĂ©pliqua le chien, apprends que notre maĂźtre est aujourd’hui dans un grand deuil. Sa femme veut qu’il lui rĂ©vĂšle un secret qui est de telle nature, qu’il perdra la vie s’il le lui dĂ©couvre. Les choses sont en cet Ă©tat ; et il est Ă  craindre qu’il n’ait pas assez de fermetĂ© pour rĂ©sister Ă  l’obstination de sa femme ; car il l’aime, et il est touchĂ© des larmes qu’elle rĂ©pand sans cesse. Il va peut-ĂȘtre pĂ©rir ; nous en sommes tous alarmĂ©s dans ce logis. Toi seul, insultant Ă  notre tristesse, tu as l’imprudence de te divertir avec tes poules. » » Le coq repartit de cette sorte Ă  la rĂ©primande du chien Que notre maĂźtre est insensĂ© ! il n’a qu’une femme, et il n’en peut venir Ă  bout, pendant que j’en ai cinquante qui ne font que ce que je veux. Qu’il rappelle sa raison, il trouvera bientĂŽt moyen de sortir de l’embarras oĂč il est. » HĂ© que veux-tu qu’il fasse, dit le chien ? » Qu’il entre dans la chambre oĂč est sa femme, rĂ©pondit le coq ; et qu’aprĂšs s’ĂȘtre enfermĂ© avec elle, il prenne un bon bĂąton, et lui en donne mille coups ; je mets en fait qu’elle sera sage aprĂšs cela, et qu’elle ne le pressera plus de lui dire ce qu’il ne doit pas lui rĂ©vĂ©ler. » Le marchand n’eut pas sitĂŽt entendu ce que le coq venoit de dire, qu’il se leva de sa place, prit un gros bĂąton, alla trouver sa femme qui pleuroit encore, s’enferma avec elle, et la battit si bien, qu’elle ne put s’empĂȘcher de crier C’est assez, mon mari, c’est assez, laissez-moi ; je ne vous demanderai plus rien. » A ces paroles, et voyant qu’elle se repentoit d’avoir Ă©tĂ© curieuse si mal-Ă -propos, il cessa de la maltraiter ; il ouvrit la porte, toute la parentĂ© entra, se rĂ©jouit de trouver la femme revenue de son entĂȘtement, et fit compliment au mari sur l’heureux expĂ©dient dont il s’étoit servi pour la mettre Ă  la raison. Ma fille, ajouta le grand visir, vous mĂ©riteriez d’ĂȘtre traitĂ©e de la mĂȘme maniĂšre que la femme de ce marchand. » Mon pĂšre, dit alors Scheherazade, de grĂące, ne trouvez point mauvais que je persiste dans mes sentimens. L’histoire de cette femme ne sauroit m’ébranler. Je pourrois vous en raconter beaucoup d’autres qui vous persuaderoient que vous ne devez pas vous opposer Ă  mon dessein. D’ailleurs, pardonnez-moi si j’ose vous le dĂ©clarer, vous vous y opposeriez vainement quand la tendresse paternelle refuseroit de souscrire Ă  la priĂšre que je vous fais, j’irois me prĂ©senter moi-mĂȘme au sultan. » Enfin, le pĂšre, poussĂ© Ă  bout par la fermetĂ© de sa fille, se rendit Ă  ses importunitĂ©s ; et quoique fort affligĂ© de n’avoir pu la dĂ©tourner d’une si funeste rĂ©solution, il alla dĂšs ce moment trouver Schahriar, pour lui annoncer que la nuit prochaine il lui mĂšneroit Scheherazade. Le sultan fut fort Ă©tonnĂ© du sacrifice que son grand-visir lui faisoit. Comment avez-vous pu, lui dit-il, vous rĂ©soudre Ă  me livrer votre propre fille ? » Sire, lui rĂ©pondit le visir, elle s’est offerte d’elle-mĂȘme. La triste destinĂ©e qui l’attend, n’a pu l’épouvanter, et elle prĂ©fĂšre Ă  sa vie l’honneur d’ĂȘtre une seule nuit l’épouse de votre majestĂ©. » Mais ne vous trompez pas, visir, reprit le sultan demain, en vous remettant Scheherazade entre vos mains, je prĂ©tends que vous lui ĂŽtiez la vie. Si vous y manquez, je vous jure que je vous ferai mourir vous-mĂȘme. » Sire, repartit le visir, mon cƓur gĂ©mira, sans doute, en vous obĂ©issant ; mais la nature aura beau murmurer quoique pĂšre, je vous rĂ©ponds d’un bras fidĂšle. » Schahriar accepta l’offre de son ministre, et lui dit qu’il n’avoit qu’à lui amener sa fille quand il lui plairoit. Le grand-visir alla porter cette nouvelle Ă  Scheherazade, qui la reçut avec autant de joie que si elle eĂ»t Ă©tĂ© la plus agrĂ©able du monde. Elle remercia son pĂšre de l’avoir si sensiblement obligĂ©e ; et voyant qu’il Ă©toit accablĂ© de douleur, elle lui dit, pour le consoler, qu’elle espĂ©roit qu’il ne se repentiroit pas de l’avoir mariĂ©e avec le sultan, et qu’au contraire il auroit sujet de s’en rĂ©jouir le reste de sa vie. Elle ne songea plus qu’à se mettre en Ă©tat de paroĂźtre devant le sultan ; mais avant que de partir, elle prit sa sƓur Dinarzade en particulier, et lui dit Ma chĂšre sƓur, j’ai besoin de votre secours dans une affaire trĂšs-importante, je vous prie de ne me le pas refuser. Mon pĂšre va me conduire chez le sultan pour ĂȘtre son Ă©pouse. Que cette nouvelle ne vous Ă©pouvante pas ; Ă©coutez-moi seulement avec patience. DĂšs que je serai devant le sultan, je le supplierai de permettre que vous couchiez dans la chambre nuptiale, afin que je jouisse cette nuit encore de votre compagnie. Si j’obtiens cette grĂące, comme je l’espĂšre, souvenez-vous de m’éveiller demain matin une heure avant le jour et de m’adresser ces paroles Ma sƓur, si vous ne dormez pas, je vous supplie, en attendant le jour qui paroĂźtra bientĂŽt, de me raconter un de ces beaux contes que vous savez. » AussitĂŽt je vous en conterai un, et je me flatte de dĂ©livrer par ce moyen tout le peuple de la consternation oĂč il est. Dinarzade rĂ©pondit Ă  sa sƓur qu’elle feroit avec plaisir ce qu’elle exigeoit d’elle. L’heure de se coucher Ă©tant enfin venue, le grand-visir conduisit Scheherazade au palais, et se retira aprĂšs l’avoir introduite dans l’appartement du sultan. Ce prince ne se vit pas plutĂŽt avec elle, qu’il lui ordonna de se dĂ©couvrir le visage. Il la trouva si belle, qu’il en fut charmĂ© ; mais s’apercevant qu’elle Ă©toit en pleurs, il lui en demanda le sujet. Sire, rĂ©pondit Scheherazade, j’ai une sƓur que j’aime aussi tendrement que j’en suis aimĂ©e. Je souhaiterois qu’elle passĂąt la nuit dans cette chambre, pour la voir et lui dire adieu encore une fois. Voulez-vous bien que j’aie la consolation de lui donner ce dernier tĂ©moignage de mon amitiĂ© ? » Schahriar y ayant consenti, on alla chercher Dinarzade, qui vint en diligence. Le sultan se coucha avec Scheherazade sur une estrade fort Ă©levĂ©e Ă  la maniĂšre des monarques de l’Orient, et Dinarzade dans un lit qu’on lui avoit prĂ©parĂ© au bas de l’estrade. Une heure avant le jour, Dinarzade s’étant rĂ©veillĂ©e, ne manqua pas de faire ce que sa sƓur lui avoit recommandĂ©. Ma chĂšre sƓur, s’écria-t-elle, si vous ne dormez pas, je vous supplie, en attendant le jour qui paroĂźtra bientĂŽt, de me raconter un de ces contes agrĂ©ables que vous savez. HĂ©las ! ce sera peut-ĂȘtre la derniĂšre fois que j’aurai ce plaisir. » Scheherazade, au lieu de rĂ©pondre Ă  sa sƓur, s’adressa au sultan Sire, dit-elle, votre majestĂ© veut-elle bien me permettre de donner cette satisfaction Ă  ma sƓur ? » TrĂšs-volontiers, rĂ©pondit le sultan. » Alors Scheherazade dit Ă  sa sƓur d’écouter ; et puis adressant la parole Ă  Schahriar, elle commença de la sorte Correctiondu contrĂŽle de lecture et sur l'impĂ©ratif. ExposĂ©s. SĂ©ance 1 : Le dĂ©but du roman. SĂ©ance 2 : Le dĂ©but de l'aventure. SĂ©ance 3 : Le village des parfumeurs. SĂ©ance 4 : L'initiation du hĂ©ros. SĂ©ance 5 : Faune et flore merveilleuses (fin du chapitre XVII) SĂ©ance 6 : Le retour. SĂ©ance 7 : Concours de lecture. SĂ©quence 4 : Mondes imaginaires et utopies. Bilan de la
LES MILLE ET UNE NUITS anonymeCliquez sur un titre d’article pour afficher sa carte mentale. Pour consulter un article, cliquez sur son titre aprĂšs l’avoir positionnĂ© au centre du graphe. Cliquez sur un titre d’article pour afficher sa carte mentale. Pour consulter un article, cliquez sur son titre aprĂšs l’avoir positionnĂ© au centre du graphe.
1 Autour des Mille et une nuits. Ressources sur le conte et sur Les Mille et une nuits sur le site de l’Institut du monde arabe (IMA) Retrouvez de nombreuses ressources sur la page de la mĂ©diathĂšque de l’IMA pour la jeunesse, notamment des informations sur « L’Heure du conte ». L’IMA propose Ă©galement des expositions pĂ©dagogiques itinĂ©rantes dont l’exposition-atelier
Les Mille et Une Nuits Attention il ne s’agit ici bien Ă©videmment pas des cĂ©lĂšbres contes arabes introduits en Europe par Galland et dont j’avais indirectement parlĂ© ici, mais d’un jeu narratif » qui s’en inspire, créé par Meguey Baker, et publiĂ© en français par Narrativiste. Un tout petit bouquin, bien loin des monstrueux pavĂ©s originaux, mais qui, une fois de plus, m’a donnĂ© sacrĂ©ment envie de m’y mettre un de ces Ă©tĂ©s, faudra que
 Une chose frappe immĂ©diatement Ă  la lecture de ce bref volume, et c’est, en dĂ©pit d’une police pas forcĂ©ment heureuse car pas toujours trĂšs lisible, sa trĂšs grande beautĂ©. Il regorge en effet de superbes illustrations et peintures de Maxfield Parrish, Edmond Dulac, Ford, Frank Godwin, Harry G. Theaker, RenĂ© Bull, Viktor Vasnetsov, Jean LĂ©on GĂ©rĂŽme
 Un vrai rĂ©gal pour les yeux, tout en couleurs. Ne serait-ce que pour cela, on peut bien tirer son chapeau Ă  Narrativiste, qui nous a proposĂ© ainsi un trĂšs beau produit. Mais parlons maintenant du jeu en lui-mĂȘme. Il ne s’agit pas ici de vivre des aventures Ă  la maniĂšre des Arabian Nights dans un monde arabe donnĂ© et abondamment dĂ©taillĂ©, mais de revenir Ă  l’essence mĂȘme des Mille et Une Nuits et peut-ĂȘtre mĂȘme du jeu de rĂŽle, dans un sens ?, Ă  savoir le conte. Dans ce jeu sans MJ, une fois de plus enfin, pas tout Ă  fait, mais on y reviendra
, chaque joueur incarne en effet plusieurs personnages au premier niveau, il est un membre de la cour du Sultan, qui, outre ses fonctions bien prĂ©cises astrologue, danseuse, eunuque, caravanier
, fait ici office de conteur ; mais, Ă  un second niveau, il incarne Ă©galement un personnage dans les contes Ă©laborĂ©s par ses rivaux. Ainsi, les contes des Mille et Une Nuits ne sont pas innocents il s’agit en effet pour les joueurs de premier niveau de rivaliser d’astuce pour briller Ă  la cour, aux dĂ©pends des autres s’il le faut ; le but Ă©tant soit de rĂ©aliser son ambition dĂ©finie lors de la crĂ©ation du personnage, soit d’obtenir sa libertĂ© et de quitter ainsi indemne la cour, tout en assurant sa sĂ©curitĂ© pour ne pas obtenir de blĂąme du Sultan, et encore moins se faire dĂ©capiter par le despote ulcĂ©ré . Le jeu se finit ainsi quand une de ces trois conditions est remplie sĂ©curitĂ©, ambition et libertĂ© sont donc les trois donnĂ©es fondamentales de la trĂšs sommaire fiche de personnage. Celle-ci comprend d’autres aspects, bien sĂ»r le nom et la fonction sont fondamentaux des listes sont proposĂ©es ; les envies, par rapport aux autres personnages, sont Ă©galement importants, et dĂ©terminent largement l’ambition. J’avoue ĂȘtre un peu plus sceptique pour ce qui est des sens et de l’habillement, censĂ©s contribuer Ă  la dĂ©finition du personnage oui, certes, mais qui, en l’état, avec les nombreux exemples et listes, me paraissent tout de mĂȘme gaspiller de l’encre
 Bon, admettons cela peut contribuer Ă  se mettre dans l’ambiance
 La partie commence au premier niveau. Les joueurs dĂ©crivent la cour du Sultan, ce qu’ils font, et ainsi les conditions dans lesquelles l’art du conteur va se dĂ©ployer. Ils se fondent pour cela sur leurs envies et leur ambition en s’inspirant en outre, pour la description, des sens et de l’habillement, donc. Les rivalitĂ©s peuvent ainsi se mettre en place. Puis un des joueurs va se mettre Ă  raconter une histoire. Mais il ne s’agira pas pour lui de l’improviser entiĂšrement il va en fait donner un titre, une situation de dĂ©part, et des personnages de second niveau dont il va attribuer l’interprĂ©tation aux autres joueurs, en fonction de son ambition et de ses envies, dans l’espoir, par exemple, de ridiculiser untel, ou d’élever tel autre. Le brillant courtisan peut ainsi ĂȘtre amenĂ© Ă  incarner un chameau, etc. Le conte, dĂšs lors, se dĂ©ploie en fonction des Ă©lĂ©ments apportĂ©s par tout un chacun ici plus qu’ailleurs, Les Mille et Une Nuits prend toute sa dimension de jeu narratif. Et c’est Ă©galement Ă  ce moment-lĂ  que les gemmes entrent en jeu, sous la forme, dans un sens, d’interrogations ou de paris sur le cours que va prendre l’histoire. C’est le conteur le meneur de jeu qui tranche, en fonction des diverses possibilitĂ©s offertes par la narration. Quand la situation est rĂ©solue, on jette un dĂ© si le rĂ©sultat est pair, le joueur place la gemme dans son bol ; s’il est impair, il place la gemme dans le bol du MJ ; quand celui-ci a obtenu huit gemmes, on ne peut plus en dĂ©poser de nouvelles, et il s’agit alors pour lui de mettre fin Ă  l’histoire les autres gemmes dĂ©posĂ©es sont, soit rĂ©solues, soit victimes » d’une interruption du Sultan. Chaque joueur, Ă  la fin du conte, se retrouve ainsi avec un certain nombre de gemmes, qu’il rĂ©partit entre la sĂ©curitĂ©, l’ambition et la libertĂ©. Pour ce qui est de la sĂ©curitĂ©, il faut obtenir au moins un rĂ©sultat pair, sous peine de dĂ©plaire au Sultan et la troisiĂšme fois que ça arrive
 couic ! ; on compte Ă©galement les rĂ©sultats pairs pour l’ambition et la libertĂ© s’il y en a cinq en ambition, le courtisan atteint son but et gagne la partie ; de mĂȘme s’il y en a sept en libertĂ©. Sinon, le jeu se poursuit, en jouant tout d’abord les scĂšnes de cour en fonction des rĂ©sultats des gemmes, puis en passant Ă  un nouveau conte le MJ sera celui qui n’a pas encore contĂ© et qui a le moins de gemmes dans son bol. En fin de partie, chacun raconte en outre un Ă©pilogue en fonction de ce qui s’est produit. Ce jeu des Mille et Une Nuits ne manque donc pas d’astuce, et propose des concepts trĂšs intĂ©ressants mĂȘme s’ils me paraissent Ă  premiĂšre vue parfois un brin artificiels dans leur mise en place. Pourtant, je dois reconnaĂźtre qu’il ne m’emballe pas autant que les deux autres jeux narrativistes dont je vous ai parlĂ© rĂ©cemment il ne me paraĂźt pas aussi enthousiasmant que Fiasco, et n’a pas le cĂŽtĂ© fascinant/troublant/dĂ©rangeant de MnĂ©mosyne. J’ai en outre l’impression qu’il ne peut prendre vĂ©ritablement tout son sens qu’avec des joueurs relativement chevronnĂ©s, et l’improvisation nĂ©cessaire me paraĂźt d’une certaine maniĂšre plus difficile Ă  mettre en place
 Mais ce n’est qu’une impression. Il peut nĂ©anmoins s’avĂ©rer trĂšs distrayant, et constitue une intĂ©ressante mise en abyme du conte. Faut voir, donc
 Retrouveztout ce que vous devez savoir sur le livre Les Mille et Une Nuits (anonyme) de de Encyclopaedia Universalis : rĂ©sumĂ©, couverture, notes et critiques des membres Kifim.
TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat DĂšs validation de votre commande Ce livre est protĂ©gĂ© contre la rediffusion Ă  la demande de l'Ă©diteur DRM. La solution LCP apporte un accĂšs simplifiĂ© au livre une clĂ© d'activation associĂ©e Ă  votre compte client permet d'ouvrir immĂ©diatement votre livre numĂ©rique. Les livres numĂ©riques distribuĂ©s avec la solution LCP peuvent ĂȘtre lus sur Le logiciel Thorium Reader pour PC/Mac/Linux Les applications compatibles LCP Lis-a pour iOS et Android, Lea Reader pour Android , Aldiko Next pour IOS et Android La liseuse Bookeen DIVA et Vivlio Ce livre est protĂ©gĂ© contre la rediffusion Ă  la demande de l'Ă©diteur DRM. La solution Adobe consiste Ă  associer un fichier Ă  un identifiant personnel Adobe ID. Une fois votre appareil de lecture activĂ© avec cet identifiant, vous pouvez ouvrir le livre avec une application compatible. Les livres numĂ©riques distribuĂ©s avec la solution Adobe peuvent ĂȘtre lus sur Le logiciel Adobe Digital Editions pour PC/Mac Les applications Adobe Digital Editions pour iOS et Android et PocketBook pour iOS et Android Les liseuses Bookeen, Kobo, Vivlio, Sony, PocketBook Description du livre Ali Baba entra dans la grotte ; la porte se referma derriĂšre lui, mais cela ne l’inquiĂ©tait pas car il savait comment l’ouvrir. Il s’intĂ©ressa seulement Ă  l’or qui Ă©tait dans des sacs. » Il Ă©tait une fois la fille du grand vizir, SchĂ©hĂ©razade, qui toutes les nuits racontait au prince une nouvelle histoire pour garder la vie sauve. Ainsi naquirent Ali Baba et les quarante voleurs, La FĂ©e Pari-Banou ou Le Petit Bossu
 Ces dix contes, aussi merveilleux que cĂ©lĂšbres, nous plongent au cƓur de l’univers féérique des Mille et Une Nuits. + des informations Ă  dĂ©couvrir Ă  la fin du livre. À propos CaractĂ©ristiques dĂ©taillĂ©es - droits Nombre pages copiables illimitĂ© Nombre pages imprimables 0 Taille du fichier 1198 Ko Nombre pages copiables illimitĂ© Nombre pages imprimables 0 Taille du fichier 1874 Ko Suggestions personnalisĂ©es
Questionnaireen quinze questions sur une courte nouvelle fantastique parue aux éditions Mille et une nuits. Pas de corrigé. > Comment vivre sept vies sans avoir mal aux pieds, de E. Brisou-Pellen Document envoyé le 11-01-2003 par Françoise Chazelle Questionnaire de lecture et corrigé pour classe de sixiÚme et cinquiÚme.
Michael Morpurgo est nĂ© en 1943 Ă  St Albans prĂšs de Londres. AprĂšs s'ĂȘtre dirigĂ© vers des Ă©tudes militaires qu'il abandonne bien vite, il se tourne vers l'enseignement. VoilĂ  une vingtaine d'annĂ©es qu'il Ă©crit des ouvrages pour la jeunesse. C'est un auteur trĂšs apprĂ©ciĂ© par les enfants en Angleterre et est Ă  ce titre ambassadeur officiel de la littĂ©rature de jeunesse dans le monde. Voir ses autres ouvrages... Contesdes mille et une nuits par Collectif aux Ă©ditions Magnard. Classiques & Patrimoine : la seule collection de classiques pĂ©dagogiques avec un rabat Histoire des arts et un rabat RepĂšres chronologiques !Des merveilleux voy Les contes sont des Ă©crits incontournables de notre culture en plus d'ĂȘtre un formidable vecteur d'une premiĂšre approche de la culture de l'Ă©crit. C'est dans cette optique que le projet d'Ă©criture "Ă©crire un conte" est devenu un grand classique de la production d'Ă©crits qui associe aussi bien lecture qu'Ă©criture. Vous trouverez ici des documents pour complĂ©ter votre sĂ©quence Tableau d'analyse d'un conte des guides d'Ă©criture une grille de relecture Tapuscrits des contes libres de droit Biographies des plus cĂ©lĂšbres auteurs de contes classiques Grimm, Perrault, Andersen Exploitation du conte de Charles Perrault La Barbe bleue -> ICI ICI <- Retrouveztoutes les derniĂšres critiques sur le film Trois Mille ans Ă  t’attendre, rĂ©alisĂ© par George Miller avec Idris Elba, Tilda Swinton, Aamito Lagum.
Suivez les histoires envoĂ»tantes de Shahrazad... Adaptations de romans en BD Mille et une nuits, l'orient dorĂ©...Un Calife est captivĂ© par les contes merveilleux que lui narre la babillarde ShĂ©hĂ©razade, au point qu'il la laisse vivre un jour, puis un autre jour encore, se disant en lui-mĂȘme qu'il la fera bien toujours mourir quand elle parviendra Ă  la fin de son dernier conte. Mais, sans cesse, elle reprend ses rĂ©cits. En voici deux parmi cent et mille. En premier, celui de la princesse Ă  marier Nourannahar que trois frĂšres courtisent et qui sont envoyĂ©s audevant d'Ă©preuves afin de se dĂ©partager. SortilĂšges, transports dans les airs abolissant le temps, villes grouillantes aux confins de la Perse et de la Chine. Rencontres de mages et de magiciens, voyage au centre de la Terre auprĂšs de la fĂ©e Pari-Banou... Vient ensuite l'histoire de la princesse Gelnare dont le palais est sous la Mer, qui Ă©pouse un prince de la Terre. Leur fils Bader est bientĂŽt aux prises tour Ă  tour avec des gĂ©nies malfaisants ou bienfaisants, des magiciennes, le cruel roi de Samandal dont il veut Ă©pouser la fille. Chacun s'ingĂ©nie Ă  entraver ou aider sa quĂȘte vers l'amour de sa bien-aimĂ©e... Contes sans fin, toujours recommencĂ©s, mots qui coulent comme une source merveilleuse d'entre les lĂšvres de ShĂ©hĂ©razade. Mais le Calife, comme il lui parut, ne demandait pas mieux que de les entendre, elle poursuivit donc sans attendre son ordre. ScĂ©nariste Bardet Daniel Dessinateur Nawa Rachid Coloriste Ducasse Julien Editeur / Collection GlĂ©nat / Les Grands Classiques de la littĂ©rature en BD Genre / Public / Type Conte / Tous publics / BD Date de parution 26 Septembre 2007 Statut histoire Histoires courtes 2 contes 1 tome paru © GlĂ©nat 2007 Les avis
Pouraller plus loin, le recueil possĂšde Ă©galement un bref historique des contes des Mille et unes nuits ainsi qu'une carte qui permet de localiser le pays d'origine de chaque conte. Bien vu ! Les Milles et une nuits illustrĂ©es est le recueil idĂ©al Ă  offrir Ă  tous les passionnĂ©s de lecture et de belles histoires Ă  partager. À lire pour Avis Il n’y a pas encore d’avis. Soyez le premier Ă  laisser votre avis sur “10 contes des Mille et une nuits” Votre adresse e-mail ne sera pas publiĂ©e. Votre note *Votre avis *Nom * E-mail * Enregistrer mon nom, mon e-mail et mon site dans le navigateur pour mon prochain commentaire. Cest un chiffre symbolique, qui signifie simplement « beaucoup », « longtemps » ; un peu comme l'expression « mille et une nuits ». 13. La princesse est appelĂ©e la Belle au bois dormant car elle est « jolie » et une des sages-femmes lui donne « la beautĂ© ». Et comme elle est plongĂ©e dans un sommeil de 100 ans, on dit qu'elle est Objectifs Saisir l’origine du conte, la tradition orale du conte, l’univers du merveilleux oriental, Ă  travers quelques personnages et thĂšmes 1. L'origine des Mille et Une Nuits a. Les origines multiples Les Mille et Une Nuits est un recueil de plus de 160 contes orientaux. Des centaines de conteurs anonymes ont enrichi cette collection de contes recueillis dĂšs le 6e siĂšcle aprĂšs en Inde. Certains ont Ă©tĂ© transmis par voie orale en Perse et ont Ă©tĂ© rassemblĂ©s au 8e siĂšcle. Les histoires se sont adaptĂ©es Ă  d’autres cultures, propagĂ©es et enrichies dans le monde arabe. Se mĂȘlent alors des rĂ©cits fantastiques, historiques, humoristiques, voire des fables. Au 13e siĂšcle, le contenu est fixĂ© Ă  partir du recueil des diffĂ©rents manuscrits. Au 18e siĂšcle, Antoine Galland, ambassadeur auprĂšs du sultan d’Istanbul en Turquie, traduit et adapte les contes pour les lecteurs europĂ©ens qui s’exaltent et affirment leur goĂ»t pour l'exotisme et le voyage. b. La parole Ă  l'origine des Mille et Une Nuits Les contes s’inscrivent dans un contexte lĂ©gendaire le sultan de l’empire perse, Schahriar, trahi par sa premiĂšre femme qu’il fait assassiner, Ă©pouse chaque nuit une femme diffĂ©rente, qu’il tue le lendemain pour assouvir sa vengeance. SchĂ©hĂ©razade, sa femme, utilise son talent de conteuse pour le dĂ©tourner de son projet nuit aprĂšs nuit. C’est dans ce rĂ©cit-cadre que s’insĂšrent tous les rĂ©cits recueillis dans le livre, dans une trame dont le thĂšme est la tromperie d’une femme et le pardon devant la finesse d’une autre. En effet, aprĂšs mille et une nuits, le Sultan est apaisĂ© de sa colĂšre envers les femmes et renonce Ă  son projet cruel. 2. Personnages et thĂšmes a. ThĂšmes â–ș Le merveilleux et la magie sont omniprĂ©sents les gĂ©nies ou djinns cĂŽtoient les animaux extraordinaires, les ĂȘtres se mĂ©tamorphosent
 Une grande importance est accordĂ©e aux objets magiques, au rĂȘve, Ă  l'Ă©vasion. â–ș La violence est prĂ©sente ne serait-ce que dans le rĂ©cit-cadre la folie meurtriĂšre du grand vizir, trompĂ© par sa premiĂšre Ă©pouse mais elle surgit aussi dans les autres rĂ©cits sous la forme de trahisons souvent incarnĂ©es par la femme, de punitions, de vengeance radicale. â–ș Le comique dĂ©tend l’atmosphĂšre en suscitant le rire naissant de situations liĂ©es au quotidien oriental. â–ș La ruse ou le tour de force permettent au personnage d’échapper Ă  la mort. Le primat de l'intelligence et de la finesse vont de pair avec un message de raison, de modĂ©ration. â–ș Le voyage et les aventures des hĂ©ros, dont la foi est mise Ă  rude Ă©preuve sont autant de leçons tirĂ©es des surprises de la vie quotidienne une invitation Ă  la mesure et Ă  la sagesse comme un dĂ©passement de la curiositĂ© humaine. â–ș L’amour et la clĂ©mence de Dieu omniprĂ©sent sont la victoire sur la violence et le mal. b. Quelques personnages SchĂ©hĂ©razade est un personnage fĂ©minin plein de finesse et d’intuition, capable de manipuler le Sultan cruel. Ainsi, la parole est porteuse de mesure, de pardon et de vie. Aladdin reprĂ©sente le personnage pauvre et simple dont la vie est bouleversĂ©e par l’intervention d’un gĂ©nie qui peut lui procurer richesse et amour s’il fait montre de sagesse. Ainsi, se profile une leçon de vie qui invite Ă  l’humilitĂ©. Ali Baba et son esclave Morgiane incarnent les valeurs orientales de la ruse, du courage et de l’honnĂȘtetĂ© mĂȘme si Morgiane n’hĂ©site pas Ă  recourir Ă  la violence, tuant les voleurs sans aucune Ă©motion. Ali Cogia est celui qui rĂ©clame justice au calife ; des enfants miment la rĂ©alitĂ© quotidienne de son vol jusqu’au procĂšs imaginaire implacable dont le jugement est radical, humble et violent. La notion de justice est omniprĂ©sente. Sindbad le marin est l'aventurier cĂ©lĂšbre pour avoir rencontrĂ© des ĂȘtres gigantesques et innombrables. Il fait preuve d’humilitĂ© et de ruse Ă  chacune des Ă©preuves rencontrĂ©es. Son expĂ©rience reprĂ©sente la vie de l’homme confrontĂ© aux alĂ©as de la vie. SchĂ©hĂ©razade Aladdin Ali Baba Ali Cogia Sindbad le marin L'essentiel Les Mille et Une Nuits fascinent depuis toujours et inspirent encore de nombreux artistes peintres, sculpteurs, Ă©crivains, musiciens. Elles ont donnĂ© lieu Ă  nombre de reprĂ©sentations de la littĂ©rature, Ă  l’art graphique et sculptural, en passant par le cinĂ©ma ou la comĂ©die musicale. Vous avez dĂ©jĂ  mis une note Ă  ce cours. DĂ©couvrez les autres cours offerts par Maxicours ! DĂ©couvrez Maxicours Comment as-tu trouvĂ© ce cours ? Évalue ce cours ! Aufil des salles, la confĂ©renciĂšre nous fait dĂ©couvrir des mosaĂŻques et des objets du temps passĂ©, tout en contant quelques Ă©pisodes choisis de ce roi maintenu en haleine par les histoires sans fin de la belle demoiselle qui, ainsi, chaque soir, sauvait sa vie jusqu'au lendemain. Nous avons aimĂ© la variĂ©tĂ© des piĂšces prĂ©sentĂ©es, chacune trouvant sa place au cƓur du Home » » 【TĂ©lĂ©charger】 10 contes des Mille et Une Nuits Francais PDF 【 2081242125-Michel Laporte-】 10 contes des Mille et Une Nuits par author est disponible au tĂ©lĂ©chargement en format PDF et EPUB. Ici, vous pouvez accĂ©der Ă  des millions de livres. Tous les livres disponibles pour lire en ligne et tĂ©lĂ©charger sans avoir Ă  payer 10 contes des Mille et Une Nuits Beaucoup de gens essaient de rechercher ces livres dans le moteur de recherche avec plusieurs requĂȘtes telles que [TĂ©lĂ©charger] le Livre 10 contes des Mille et Une Nuits en Format PDF, TĂ©lĂ©charger 10 contes des Mille et Une Nuits Livre Ebook PDF pour obtenir livre gratuit. Nous suggĂ©rons d'utiliser la requĂȘte de recherche 10 contes des Mille et Une Nuits Download eBook Pdf e Epub ou Telecharger 10 contes des Mille et Une Nuits PDF pour obtenir un meilleur rĂ©sultat sur le moteur de recherche. 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TĂ©lĂ©charger le 10 contes des Mille et Une Nuits - ePub, PDF, TXT, PDB, RTF, FB2 & Audio BooksLa ligne ci-dessous sont affichĂ©es les informations complĂštes concernant 10 contes des Mille et Une NuitsLe Titre Du Livre 10 contes des Mille et Une NuitsTaille du fichier MB Format TypePDF, e-Pub, Kindle, Mobi, AudibleNom de Fichier 10 contes des Mille et Une contes des Mille et Une Nuits TĂ©lĂ©charger PDF e EPUB - EpuBook TĂ©lĂ©charger 10 contes des Mille et Une Nuits Ebook Gratuit Livre - PDF, EPUB, KINDLE TĂ©lĂ©charger le Livre 10 contes des Mille et Une Nuits en Format PDF Gratuit Pour Lire 10 contes des Mille et Une Nuits Ebook En Ligne Share Voicitous les contes de Grimm Ă  tĂ©lĂ©charger (format PDF). Le menu Ă  droite offre un accĂšs direct aux contes depuis n'importe quelle page du site ⇱ . Accueil; Dispositif. Impression des contes & fiches; Fabrication des carnets; Exemples de carnets; DĂ©roulement d'une sĂ©ance; Contes. Contes de Grimm. L'ours et le roitelet; La reine des abeilles; L'apprenti meunier et la Les contes de Grimm sont similaires Ă  ceux de Perrault. Ils utilisent le folklore, les lĂ©gendes, les mythes. Mais les versions ne sont pas identiques. Par exemple, la fin du "Petit Chaperon Rouge" est heureuse dans la version des frĂšres Grimm. Jacob et Wilhelm Grimm s'intĂ©ressent surtout aux contes allemands. Ils ont publiĂ© leurs histoires dans deux recueils. Le premier volume, intitulĂ© Les Contes pour enfants, contient 86 contes. Le second, intitulĂ© Les Contes de fĂ©es de Grimm, contient 70 histoires. Les plus cĂ©lĂšbres contes des frĂšres Grimm sont "Cendrillon", "Blanche-Neige", "Le Petit Chaperon rouge", "Tom Pouce", et "La Belle au bois dormant". "Cendrillon" Cendrillon est une jeune femme trĂšs belle. À la mort de son pĂšre, elle est rĂ©duite par sa belle-mĂšre Ă  faire le mĂ©nage. Un soir, grĂące Ă  sa marraine la fĂ©e, elle assiste Ă  un bal. Le prince tombe amoureux d'elle. À minuit, elle doit partir, car la magie de la fĂ©e va cesser sa robe redevient haillon et son carrosse citrouille. Elle perd cependant un soulier que le prince fait essayer Ă  toutes les jeunes femmes du royaume. Comme la chaussure lui va, le prince l'Ă©pouse. "Blanche-Neige" Une reine mĂ©chante et d'une grande beautĂ© demande chaque jour Ă  son miroir qui est la plus belle. Il lui rĂ©pond que c'est elle. Mais sa belle-fille, Blanche-Neige, grandit et devient encore plus belle. La reine demande Ă  un chasseur de tuer la jeune femme, mais il la laisse s'enfuir. Elle vit avec des nains dans la forĂȘt, mais un jour la reine la retrouve. Blanche-Neige avale une pomme empoisonnĂ©e et semble morte. Mais elle revient Ă  la vie et Ă©pouse un prince. La reine doit porter des souliers de fer pendant le mariage. Elle est forcĂ©e Ă  danser jusqu'Ă  ce que mort s'ensuive. ILes caractĂ©ristiques des contes ALe cadre spatio-temporel L’époque et le lieu du rĂ©cit sont indĂ©finis. Presque tous les contes de Perrault commencent par "Il Ă©tait une fois". Le lecteur est plongĂ© dans le passĂ©, mais on ne sait pas vraiment dans quel pays ou lieu se dĂ©roule l’histoire. BLa morale de l'histoire Les contes des frĂšres Grimm comportent tous une morale. Ils ont, comme les contes de Perrault, une valeur moralisatrice. Chaque conte apprend au lecteur une leçon. Mais les contes de Grimm diffĂšrent de ceux de Perrault. Par exemple, dans "Le Petit Chaperon rouge" des frĂšres Grimm, le Chaperon Rouge ne meurt pas ; en effet, la fillette est sauvĂ©e et le loup tuĂ©. La morale est donc diffĂ©rente, c'est le loup qui est puni. CLa quĂȘte, les adjuvants et les opposants Dans un rĂ©cit comme le conte, le hĂ©ros se lance dans une quĂȘte et doit affronter de nombreux obstacles et Ă©preuves. Il est accompagnĂ© par des personnages qui l’aident, que l’on nomme les adjuvants, et des personnages qui lui barrent la route, que l’on appelle des opposants. IILa structure des contes Chaque conte a une situation initiale, un Ă©lĂ©ment de perturbation, des pĂ©ripĂ©ties et un Ă©lĂ©ment de rĂ©solution. La situation initiale il s’agit du dĂ©but du conte. Les personnages sont prĂ©sentĂ©s, l’intrigue se met en place. Le temps utilisĂ© est toujours l’imparfait, il s’agit de dĂ©crire et introduire. L’élĂ©ment de perturbation c’est lui qui dĂ©clenche l’action. On l’appelle aussi l’élĂ©ment dĂ©clencheur pour cette raison. Le temps utilisĂ© est alors le passĂ© simple. En effet, l’action passe au premier plan. Les pĂ©ripĂ©ties le conte raconte ensuite toutes les Ă©preuves que doit traverser le hĂ©ros avant la fin de l’histoire. L’élĂ©ment de rĂ©solution c’est ce qui permet Ă  l’histoire de se finir, la quĂȘte du hĂ©ros est terminĂ©e. En gĂ©nĂ©ral, la fin est heureuse, la formulation "ils vĂ©curent heureux et eurent beaucoup d’enfants" est trĂšs utilisĂ©e, mais il arrive que le conte s’achĂšve sur une note malheureuse. ALes gentils et les mĂ©chants Le conte prĂ©sente des personnages gentils qui sont opposĂ©s Ă  des personnages mauvais. TrĂšs souvent, les personnages bons sont beaux, tandis que les mĂ©chants sont laids. BDes personnages et des objets imaginaires Les contes des frĂšres Grimm foisonnent de personnages imaginaires. On trouve des fĂ©es, des ogres. Ils reprĂ©sentent le merveilleux. On trouve aussi de nombreux objets magiques et enchantĂ©s la pantoufle de Cendrillon. Lescontes des mille et une nuits Et pendant mille et une nuits, ShĂ©hĂ©razade procĂ©da de la mĂȘme maniĂšre. Le sultan, charmĂ©, finit par oublier sa colĂšre et dĂ©cida de conserver son Ă©pouse. Ali Baba et les 40 voleurs. Powered by Create your own unique website with customizable templates. Get Started . Accueil cours 6e cours 5e cours 4e cours 3e expression Ă©crite DĂ©but du rĂ©cit de Sindbad J’avais hĂ©ritĂ© de ma famille des biens considĂ©rables, j’en dissipai la meilleure partie dans les dĂ©bauches de ma jeunesse ; mais je revins de mon aveuglement, et rentrant en moi-mĂȘme, je reconnus que les richesses Ă©taient pĂ©rissables, et qu’on en voyait bientĂŽt la fin quand on les mĂ©nageait aussi mal que je faisais. Je pensai de plus que je consumais malheureusement dans une vie dĂ©rĂ©glĂ©e, le temps, qui est la chose du monde la plus prĂ©cieuse. Je considĂ©rai encore que c’était la derniĂšre et la plus dĂ©plorable de toutes les misĂšres, que d’ĂȘtre pauvre dans la vieillesse. Je me souvins de ces paroles du grand Salomon, que j’avais autrefois ouĂŻ dire Ă  mon pĂšre ‟Il est moins fĂącheux d’ĂȘtre dans le tombeau que dans la pauvretĂ©.” »ShĂ©hĂ©razade interrompt son histoire Ă  un moment crucial pour donner envie au sultan de connaĂźtre la suite et donc, pour qu’il ne l’exĂ©cute pas Mais dans le temps que nous nous divertissions Ă  boire et Ă  manger, et Ă  nous dĂ©lasser de la fatigue de la mer, l’üle trembla tout-Ă -coup, et nous donna une rude secousse
 À ces mots, ShĂ©hĂ©razade s’arrĂȘta, parce que le jour commençait Ă  paraĂźtre. Elle reprit ainsi son discours sur la fin de la nuit suivante. »Un Ă©pisode de merveilleux Il y a sous la domination du roi Mihrage, une Ăźle qui porte le nom de Cassel. On m’avait assurĂ© qu’on y entendait toutes les nuits un son de timbales ; ce qui a donnĂ© lieu Ă  l’opinion qu’ont les matelots, que Degial y fait sa demeure. Il me prit envie d’ĂȘtre tĂ©moin de cette merveille, et je vis dans mon voyage des poissons longs de cent et de deux cents coudĂ©es, qui font plus de peur que de mal. Ils sont si timides, qu’on les fait fuir en frappant sur des ais. Je remarquai d’autres poissons qui n’étaient que d’une coudĂ©e, et qui ressemblaient par la tĂȘte Ă  des hiboux. »Sindbad est avant tout un marchand Mais avant mon embarquement, j’échangeai les marchandises qui me restaient contre d’autres du pays. J’emportai avec moi du bois d’aloĂ«s, de santal, du camphre, de la muscade, du clou de girofle, du poivre, et du gingembre. Nous passĂąmes par plusieurs Ăźles, et nous abordĂąmes enfin Ă  Balsora, d’oĂč j’arrivai en cette ville avec la valeur d’environ cent mille sequins. »Le rĂ©cit de ShĂ©hĂ©razade se poursuit avec d’autres aventures de Sindbad, qu’elle continue de raconter Ă  travers lui Sindbad s’étant arrĂȘtĂ© en cet endroit, ordonna aux joueurs d’instruments de recommencer leurs concerts, qu’il avait interrompus par le rĂ©cit de son histoire. On continua jusqu’au soir de boire et de manger ; et lorsqu’il fut temps de se retirer, Sindbad se fit apporter une bourse de cent sequins, et la donnant au porteur ‟Prenez, Hindbad, lui dit-il, retournez chez vous, et revenez demain entendre la suite de mes aventures.” » CwAj.